Les défis de la mise à jour de l’indice de défavorisation avec les données du recensement de 2011 et de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM)

En 2011, le questionnaire long du recensement du Canada a été remplacé par l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM), introduisant un biais potentiel pour l’utilisation des données issues de cette source à petite échelle et ayant une incidence sur la mise à jour de l’indice de défavorisation.

Ce texte donne un aperçu des scénarios méthodologiques qui ont été testés et qui ont permis la mise à jour de l’indice de défavorisation 2011.

  • Le remplacement du formulaire long du recensement par la participation volontaire à l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) a fait bondir le taux global de non-réponse en 2011.
  • La mise à jour de l’indice de défavorisation matérielle et sociale (IDMS) avec les données de 2011 risquait d’introduire un biais de non-réponse et de mener à des résultats imprécis.
  • Quatre versions de l’indice de défavorisation de 2011 comprenant des ajustements variés ont été testées pour évaluer sa qualité et pour identifier la version la plus comparable et précise pour des analyses longitudinales.
  • Les différences entre les versions se sont révélées minimes. Celle ne procédant à aucune correction présente des résultats similaires aux autres versions. Elle a donc été retenue à des fins de comparabilité avec les indices précédents.
  • La mise à jour de l’IDMS 2011 présente des performances très satisfaisantes à l’égard des divers critères. Toutefois, cette mise à jour complexe et longue a nécessité de surcroît la collaboration de Statistique Canada pour l’exploitation de leur fichier maître.
  • L’indice de défavorisation demeure une très bonne mesure des inégalités sociales tant à l’échelle canadienne, provinciale ou régionale, surtout en l’absence d’information socioéconomique individuelle dans les bases de données administratives.

 

Type de publication

ISBN (électronique)

978-2-550-77343-6

Notice Santécom

Date de publication