Semaine nationale du laboratoire médical : nos équipes au service de la santé publique

En cette Semaine nationale du laboratoire médical, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) salue l’expertise exceptionnelle de ses équipes. Que ce soit pour la détection de maladies, de contaminants, de médicaments, de drogues ou de virus, la population québécoise peut compter sur les laboratoires de l’INSPQ.

Les Services cliniques de dépistage

En 2024-2025, les Services cliniques de dépistage (SCD) ont accueilli plus de 3 100 personnes pour le dépistage de maladies pulmonaires et 3 000 femmes pour celui du cancer du sein. Ils ont aussi entrepris le remplacement de plusieurs équipements pour assurer la pérennité de leurs activités cliniques, dont le laboratoire de radiographie pulmonaire mobile, son véhicule tracteur et ses appareils radiologiques.

Un appel d’offres a également été publié pour renouveler le mammographe de l’unité mobile Clinique accréditée de radiologie (CLARA). Au printemps, un autre appel d’offres visera à remplacer son autocar. 

Toutes ces démarches permettront à l’INSPQ de se doter de véhicules et de matériel médical spécialisés à la fine pointe de la technologie, adaptés au contexte de la mission des SCD. Il s’agit de la plus importante activité de consolidation d’actifs de leur histoire. 

Le Centre de toxicologie du Québec

Cette année, le Centre de toxicologie du Québec (CTQ) a complété le septième cycle de l’Enquête canadienne sur les mesures de santé, menée par Santé Canada et Statistique Canada. Depuis 2007, cette enquête de biosurveillance a généré des millions de données sur la présence de substances organiques et de métaux dans le sang et l’urine de la population canadienne. Le huitième cycle débutera en mai 2025 avec de nouveaux composés d’intérêt, dont les PFAS (substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées), ces polluants persistants qui suscitent beaucoup d’attention parmi la population et les scientifiques. 

En partenariat avec l’Université Laval, le CTQ participe également au projet CANNA, qui consiste à mesurer la teneur en THC dans les cheveux de mères qui ont consommé du cannabis, avant et après leur accouchement. Ces analyses permettront de vérifier les effets potentiels de cette substance psychoactive sur le développement de l’enfant. 

Reconnu internationalement tant pour son expertise en toxicologie analytique que pour son Programme d’assurance qualité externe, le CTQ collabore à un certain nombre de projets, dont l’étude d’imprégnation Kannari de Santé publique France.

Le Laboratoire de santé publique du Québec

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) a obtenu une certification de l’Agence canadienne d’inspection des aliments à l’hiver 2025 pour effectuer la culture cellulaire du virus de la grippe aviaire (H5N1). Devant l’augmentation de cette infection en Amérique du Nord, le LSPQ a rehaussé le sous-typage du virus.

Le laboratoire a innové cette année avec le génotypage de la rougeole. Il a aussi actualisé l’offre diagnostique pour la maladie de Lyme et le VIH en modernisant les algorithmes diagnostiques de ces deux maladies.

Afin de maintenir un réseau hospitalier efficient et conforme, le LSPQ a terminé cette année le déploiement d’essais d’aptitude dans l’ensemble des disciplines de biologie médicale. Il en a ajouté de nouveaux pour les tests en hématologie et en génétique. Les essais d’aptitude constituent une étape cruciale pour assurer la conformité des analyses.

Finalement, le LSPQ et le CTQ mettent actuellement en place leur nouvelle plateforme documentaire pour la gestion de la qualité.

14 avril 2025