Prévention des commotions cérébrales chez les jeunes

La pratique d’activités sportives et récréatives procure aux jeunes des bénéfices importants sur leur santé. Par exemple, l’activité physique leur permet de développer leur santé cardiovasculaire et leurs compétences sociales. Cependant, elle peut comporter des risques de blessures comme les commotions cérébrales, en particulier dans les sports de contact et à haut risque de collision.

Des stratégies de prévention pour réduire les risques 

Une synthèse des connaissances, produite par l’Institut national de santé publique du Québec, répertorie les stratégies ayant fait l’objet d’une évaluation en matière de prévention des commotions cérébrales en contexte récréatif et sportif chez les jeunes de moins de 25 ans.

Selon la littérature, les stratégies suivantes sont associées à une diminution du risque de commotions cérébrales.

Facteurs humains  

  • Les entrainements qui incluent différentes stratégies d’échauffement.
  • Les interventions d’éducation ou de sensibilisation chez les joueurs et les entraineurs.
  • Le TackleBar — un entrainement permettant aux joueurs de football américain d’apprendre comment réaliser des contacts.

Facteurs technologiques  

  • Le port d’un casque règlementaire et ajusté au football.
  • D’autres équipements de protection — comme les lunettes de protection au hockey et à la crosse ou la visière complète au hockey — ne semblent pas démontrer d’effets significatifs.

Facteurs liés à l’environnement physique

  • Le changement de la distance du botté d’envoi à 40 verges dans le football américain.

Facteurs liés à l’environnement sociolégislatif (politiques et règlements)  

  • Les politiques interdisant les mises en échec au hockey chez les jeunes.

La situation au Québec

Au Québec, entre 2017 et 2019, environ 42 000 personnes par année se sont rendues aux urgences des centres hospitaliers ou dans des cliniques médicales, à cause d’une commotion cérébrale. Les jeunes de moins de 25 ans et les personnes âgées de plus de 70 ans sont les plus touchés. Les données montrent aussi que chez les jeunes de 10 à 19 ans, la majorité des commotions cérébrales sont survenues lors d’activités récréatives et sportives. 

Les effets des commotions cérébrales sur la santé sont multiples, allant des maux de tête à l’anxiété et la dépression. À plus long terme, elles sont associées à certains troubles cognitifs et, potentiellement, à des maladies neurodégénératives chez certaines personnes.

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1 octobre 2025