Veille scientifique en santé des Autochtones, juillet 2025

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Inégalités et déterminants sociaux de la santé

Stigmatisation liée à la santé vécue par les Autochtones au Canada : une étude de la portée

Rourke, L., Damant, R., Kung, J. Y. et Widney, C. (2025). Health-related stigma among Indigenous Peoples in Canada: A scoping reviewPloS one20(4), e0318618.

Contexte

La stigmatisation pourrait expliquer certains comportements d’évitement des soins des patients, comme la réticence à se faire dépister, à suivre un traitement ou à se confier. La stigmatisation est définie comme un attribut prédisposant au mépris et inclut des éléments comme l’étiquetage, les stéréotypes, la perte de statut social et la discrimination, et est associée à de nombreux problèmes de santé. 

Les communautés autochtones du Canada sont touchées de manière disproportionnée par différents problèmes de santé, ainsi que par la stigmatisation, ces deux enjeux s’additionnant. Leurs croyances et pratiques ne sont pas homogènes, mais des tendances dans la manière dont la stigmatisation liée à la santé est vécue existent. 

Objectif

Déterminer l’étendue de la recherche sur la stigmatisation liée à la santé menée auprès des peuples autochtones du Canada, plus précisément :

  • des communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis;
  • de l’ensemble des problèmes de santé liés à la stigmatisation;
  • des types de stigmatisation vécue par les personnes atteintes de divers problèmes de santé;
  • de leurs stratégies pour faire face à cette stigmatisation.

Méthodologie

Les auteurs ont effectué des recherches dans différentes bases de données pour trouver des articles publiés entre 1963 (année de publication de travaux fondateurs sur la stigmatisation) et septembre 2024. Les auteurs ont recherché les publications dans lesquelles les participants décrivent la stigmatisation comme une facette de leur vécu de problème de santé. Seules les données primaires ont été incluses. Les études étaient exclues si les expériences de stigmatisation des participants découlaient de caractéristiques autres que leur état de santé (ex. : profession, orientation sexuelle, genre et identité culturelle ou ethnique).

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

Populations représentées 

Au total, 25 études, portant sur 1 187 participants Inuit, Métis et des Premières Nations, répondaient aux critères d’inclusion. Les participants provenaient de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, du Nunavut, de l’Ontario, du Québec et de la Saskatchewan. Cependant, les communautés des provinces atlantiques ne sont pas représentées, tout comme celles du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. 

Problèmes de santé  

Le nombre de problèmes de santé recensés dans les études était restreint. La stigmatisation a été signalée par des personnes vivant avec le virus d’immunodéficience humaine (VIH), des infections transmissibles sexuellement ou par le sang (ITSS), des problèmes de santé mentale, la tuberculose, le diabète de type 2, l’arthrite, des handicaps physiques, l’asthme, des troubles liés à la consommation de substances psychoactives et le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale.

Formes de stigmatisation 

Les participants ont décrit quatre formes de stigmatisation liée à la santé : manifeste, anticipée, auto-infligée et secondaire.

La stigmatisation manifeste était la plus courante (17 des 25 études). Elle prenait entre autres la forme de distanciation sociale, les participants mentionnant la perte de relations proches après avoir dévoilé leur état de santé. La distanciation physique était également fréquente pour les personnes atteintes de maladies contagieuses. D’autres formes comprenaient le blâme des participants, des propos stéréotypés et la banalisation des symptômes.

La stigmatisation anticipée était la deuxième forme la plus fréquente (15 des 25 études). Cette expérience se réfère à des comportements attendus plutôt que vécus en opposition à la stigmatisation manifeste. L’anticipation découlait de comportements discriminatoires observés envers d’autres personnes atteintes de la même condition médicale.

Les deux dernières formes étaient la stigmatisation auto-infligée, où les participants se blâmaient eux-mêmes (n = 9), et la stigmatisation secondaire, où les membres de la famille des personnes atteintes d’un problème de santé vivaient une stigmatisation (2 des 25 études).

Gestion de la stigmatisation

Lorsque les participants sont confrontés à la stigmatisation, leur principale réaction était de dissimuler leur état de santé, en utilisant diverses stratégies. Ils cachaient leur état de santé à leurs proches, s’isolaient ou évitaient de se présenter en public pour des traitements. Ces données peuvent éclairer sur ce qui influence la réticence à se faire dépister et soigner.

Limites

Les auteurs mentionnent que ce corpus de publications est trop petit et exploratoire pour en retirer des implications pour la pratique.

Promotion du mieux-être et de la santé mentale

Développer le sentiment d’efficacité personnel et les communautés de pratique entre les partenaires communautaires et institutionnels pour prévenir le suicide et améliorer la santé mentale dans les communautés où les services de santé mentale sont limités : élargir les modèles de recherche en prévention

Wexler, L., White, L., Ginn, J., Schmidt, T., Rataj, S., Wells, C. C., Schultz, K., Kapoulea, E. A., McEachern, D., Habecker, P. et Laws, H. (2025). Developing self-efficacy and ‘communities of practice’ between community and institutional partners to prevent suicide and increase mental health in under-resourced communities: Expanding the research constructs for upstream preventionBMC Public Health, 25(1), 1323. 

Contexte

La hausse des taux de suicide chez les jeunes autochtones en Alaska appelle à de nouvelles manières d’aborder la prévention. La prévention universelle inclut notamment deux aspects importants : 1) les communautés de pratiques où des acteurs communautaires (parents, aidants, aînés, etc.) et institutionnels (enseignants, professionnels de la santé, etc.) s’engagent dans un intérêt commun; et 2) le sentiment d’efficacité personnel pour promouvoir le mieux-être et pour prévenir le suicide. Dans les communautés autochtones où l’accès aux services est limité (par exemple, rurales ou éloignées), les communautés de pratiques renforceraient la collaboration entre les réseaux informels et formels, pouvant améliorer la réponse d’aide aux jeunes en lien avec les risques suicidaires. D’ailleurs, le sentiment d’efficacité personnelle bonifierait les interventions de changement comportemental auprès des jeunes.

Objectif

Explorer le lien entre le sentiment d’efficacité personnelle des participants et l’implication dans une communauté de pratiques comme prédicteur des comportements de prévention du suicide et de promotion du mieux-être chez les jeunes. 

Méthodologie

Les données proviennent des mesures de référence de l’évaluation de l’intervention PC CARES. Un échantillon de convenance (n = 398) de participants de 15 ans et plus, vivant dans cinq communautés éloignées de l’Alaska, a répondu à un sondage électronique. Une collaboration de longue date avec un comité consultatif représentant les communautés a orienté ce projet participatif, et le comité a collaboré au développement du questionnaire.

L’analyse porte sur les associations entre les variables indépendantes,soit le sentiment d’efficacité personnelle en promotion du mieux-être et en prévention du suicide, ainsi que la présence de communautés de pratiques; et les variables dépendantes, soit les comportements et actions de promotion et de prévention du risque suicidaire :

  • Travailler ensemble au sein des familles et des communautés.
  • Offrir du soutien interpersonnel.
  • Réduire l’accès aux moyens létaux.
  • Réduire les risques de suicide des tiers après un décès par suicide (postvention). 

L’analyse inclut plusieurs tests statistiques : régressions, analyses de variance et analyses posthoc. 

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

Les participants ont été répartis selon quatre rôles :

  1. Membres de la communauté (ex. : parents ou aînés; 53 %)
    1. Personnes avec un rôle institutionnel (ex. : intervenant ou enseignant; 5 %)
    2. Personnes qui sont membres de la communauté et qui jouent un rôle institutionnel (11 %)
    3. Autres (ex. : étudiants; 30 %) 

Le sentiment d’efficacité personnelle en promotion du mieux-être, et les comportements liés au fait de travailler ensemble, d’offrir du soutien, et de réduire l’accès aux moyens létaux variaient selon les groupes. Le groupe « autres » présentait généralement des scores inférieurs aux autres groupes.

Le sentiment d’efficacité personnelle en promotion du mieux-être était associé significativement au fait de travailler ensemble ainsi qu’au soutien interpersonnel. Le sentiment d’efficacité personnelle en prévention du suicide était associé au soutien interpersonnel, à la réduction de l’accès aux moyens létaux et aux actions de postvention. La participation à une communauté de pratique était associée significativement au fait de travailler ensemble et aux actions de postvention.

Selon les auteurs, ces résultats ouvrent des pistes de réflexion concernant les approches de prévention du suicide dans les communautés rurales et éloignées. Ils suggèrent de miser sur le développement de communautés de pratique impliquant à la fois des personnes occupant des rôles institutionnels, des membres de la communauté et des acteurs engagés auprès des jeunes, de façon à contribuer à renforcer le filet de sécurité sociale et à ouvrir de nouvelles perspectives d’action.

Limites

Les auteurs rappellent que les données sont transversales, ne présentant qu’un moment dans le temps. Il est donc impossible d’établir de relations causales, de directionnalité ou de séquence temporelle aux associations trouvées. Une autre limite concerne la non-représentativité de l’échantillon. De plus, le classement des participants dans des rôles « communautaires » ou « institutionnels » se fonde sur ce qu’ils ont rapporté, pouvant ne pas refléter les nuances dans la façon dont les participants perçoivent leurs liens.

Approches culturellement adaptées en recherche et intervention

Adversité pendant l’enfance et stratégies d’adaptation chez les étudiants universitaires autochtones : réflexions pour la recherche sur les expériences négatives pendant l’enfance

Luther, A. W., Skinner, K., Anthony, K. et Mielke, J. G. (2025). Childhood adversity and coping among Indigenous university students in Canada: Considerations when examining adverse childhood experiencesPsychological Trauma: Theory, Research, Practice, and Policy.

Contexte

Les expériences négatives pendant l’enfance entraînent des répercussions sur la santé et le bien-être des personnes tout au long de leur vie. Pensons à l’association avec l’adoption de comportements à risque comme la consommation de substances psychoactives. Généralement, ces expériences sont classées en sept domaines sur lesquels se basent les questionnaires standards de collecte de données (violence physique, émotionnelle, sexuelle et familiale, enjeux de dépendance dans le foyer, troubles mentaux d’un membre de la famille ou leur incarcération). Cependant, tout comme d’autres populations, les Autochtones peuvent avoir vécu des expériences négatives pendant l’enfance qui ne sont pas bien saisies par ces questionnaires, ne faisant donc pas état de la complexité des vécus.

Objectif

  • Examiner les domaines d’expériences négatives pendant l’enfance, vécus par les Autochtones, pouvant être ajoutés aux questionnaires standards, selon des étudiants ou employés universitaires autochtones.
  • Recenser des facteurs pouvant contribuer à réduire les répercussions des expériences négatives pendant l’enfance pour les peuples autochtones vivant au Canada.

Méthodologie

Cette étude combine les principes des groupes de discussion et des cercles de partage des Premières Nations. Des étudiants et des employés universitaires autochtones de plus de 18 ans, de deux établissements d’une ville en Ontario, ont été recrutés par échantillonnage raisonné et en boule de neige. Des entretiens semi-dirigés ou un groupe de discussion ont été réalisés avec les 16 personnes participantes. Une analyse thématique a été réalisée en collaboration avec un comité consultatif autochtone (Indigenous Student Advisory Committee). Les étudiants et les employés étaient invités à se joindre à ce comité pour collaborer au projet de recherche.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

Les participants, tous Métis ou issus des Premières Nations et âgés de 21 à 28 ans, ont partagé cinq domaines supplémentaires d’expériences négatives pendant l’enfance.

  • L’ensemble des participants ont souligné les expériences relatives aux traumatismes historiques comme les politiques de protection de l’enfance, l’oppression, les bouleversements culturels, la pauvreté et les vagues de suicide.
  • Les lacunes concernant les services et les infrastructures sont mentionnées comme des facteurs aggravant les expériences négatives pendant l’enfance. Notons le manque d’accès à de l’eau potable et les logements de mauvaise qualité ou surpeuplés.
  • Les participants ont aussi discuté d’expériences dans le domicile qui se rapprochent de celles se retrouvant dans les questionnaires standards : côtoyer une personne avec des enjeux de dépendance, présence de négligence, perte soudaine d’un membre de la famille ou exposition à des crimes.
  • Un autre élément mis de l’avant par les personnes interviewées concerne les enjeux entourant la violence fondée sur le genre, par exemple les agressions sexuelles, la violence conjugale et le nombre élevé de filles et de femmes autochtones disparues ou assassinées. Une étudiante a souligné les répercussions de cette forte prévalence d’agressions sexuelles envers les femmes autochtones comme étant un danger et un traumatisme constant avec lesquels elle doit vivre.
  • Les personnes participantes ont aussi décrit de nombreuses expériences de discrimination raciale : préjugés, expériences publiques de racisme et dévalorisation des identités autochtones.

Enfin, il ressort de l’analyse quatre thèmes liés à des facteurs pouvant contribuer à réduire les répercussions des expériences négatives pendant l’enfance : guérir des traumatismes (ex. : en soutenant et en aidant les autres); améliorer ses liens avec la culture (ex. : avec des pratiques traditionnelles ou en côtoyant des Aînés); renforcer son réseau social (ex. : en étant dans une communauté bienveillante); et développer ses compétences et connaissances (ex. : les caractéristiques personnelles comme un désir d’amélioration continue).

Limites

Les auteurs mettent de l’avant le fait que les personnes recrutées habitaient toutes en contexte urbain. Impliquer des Autochtones vivant dans des régions plus ou moins éloignées d’un grand centre pourrait offrir des perspectives différentes. D’ailleurs, ils rappellent que, comme pour toute analyse de données qualitatives, l’interprétation est sujette aux biais des personnes qui réalisent la recherche.


« Personne ne revient nous demander comment faire mieux » : résultats de panels communautaires de Premières Nations sur les manières de les protéger de la COVID-19

Crooks, K., Taylor, K., Hansen, J., Savo, J., Campbell, S., Miller A., Massey, P. D., Andrews, R. M., and Degeling, C. (2025). « No one ever comes back and asks us how could we do it better » : Findings from First Nations community panels about ways to keep First Nations peoples safe from COVID-19. AlterNative: An International Journal of Indigenous Peoples, 21(2).

Contexte

Des mesures de santé publique à grande échelle visant à limiter la propagation de maladies infectieuses ne considèrent pas nécessairement les réalités et les expériences uniques des Premières Nations, pensons à la distanciation physique ou à la quarantaine. D’ailleurs, des approches générales, non ciblées, ni culturellement appropriées peuvent s’inscrire dans une forme de colonisation moderne. Mieux comprendre les réalités des Premières Nations aide à orienter les mesures de santé publique, dans une perspective d’équité dans la préparation et la réponse aux pandémies.

Objectif

Favoriser la participation des Premières Nations en Australie dans la prise de décisions sur les façons dont les autorités de santé publique et les gouvernements peuvent soutenir les familles et les communautés pendant la pandémie de la COVID-19.

Méthodologie

L’étude se base sur des méthodes démocratiques et ancrées dans les épistémologies autochtones. Des panels communautaires de délibération et de prise de décision ont été mis en place dans trois régions avec des contextes géographiques et démographiques distincts. Les participants étaient recrutés par l’intermédiaire de réseaux communautaires locaux. Ils étaient invités à assister à une présentation virtuelle suivie d’une période de questions. À la suite de cette présentation, les participants recevaient un feuillet (Yarning with the mob) pour faciliter les discussions avec leur famille et leur entourage. Quelques jours plus tard, ils se rencontraient virtuellement une seconde fois, cette fois-ci pour une session de délibération où ils ciblaient leurs priorités.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

Au total, 22 personnes ont participé aux panels : 16 femmes et 6 hommes. L’ensemble des personnes participantes étaient membres de la communauté locale, notamment des Aînées ou des leaders communautaires. Généralement, les personnes participantes témoignent que les panels communautaires sont une manière adéquate pour partager ses expériences et en apprendre plus sur celles des autres. Soulignons que bien que la collecte de données porte sur trois thèmes liés à la COVID-19 (1) les actions pour garder les familles en sécurité, 2) l’éducation, 3) la communication et la gouvernance), les réflexions peuvent s’appliquer à d’autres urgences liées à des maladies infectieuses. Plusieurs recommandations ressortent ainsi de l’analyse, en voici quelques exemples : 

  • Concernant les communications en santé publique, mettre en place un pôle d’information dirigé par les Premières Nations pour lutter contre la désinformation et s’assurer que les mesures mises en œuvre sont bien comprises par la population. Le tout afin d’instaurer une confiance et réduire la confusion.
  • Pour soutenir l’éducation pendant la pandémie, offrir aux familles un accès Internet, des outils numériques (comme des ordinateurs portables) et un soutien pour l’apprentissage à la maison.
  • Offrir par l’entremise des écoles des activités sur le territoire.
  • Mettre de l’avant les bons coups des communautés dans un objectif de partage des apprentissages et pour favoriser la concertation entre les différentes organisations.
  • Favoriser des soins de santé et des services sociaux culturellement sécuritaires.
  • Encourager, notamment par du financement, l’embauche et la rétention de personnel autochtone dans différents postes de santé publique, pour offrir un soutien holistique aux familles et aux communautés.
  • Pour renforcer la gouvernance et instaurer la confiance, impliquer activement les personnes des Premières Nations dans les décisions les concernant. Aussi, faire appel à des personnes de confiance pour faire passer les messages dans les familles et les communautés.
  • S’assurer de la pertinence culturelle des mesures de prévention des maladies infectieuses mises en place, en favorisant les approches menées par et pour les communautés.
  • Développer des plans d’action locale en prévision de pandémies.

Limites

Les auteurs rappellent que les perceptions recueillies ne peuvent représenter l’ensemble des Premières Nations en Australie. Puisque l’étude s’est déroulée dans la première année de la pandémie de la COVID-19, certaines recommandations pourraient évoluer. Aussi, des rencontres en personne auraient été préférables afin de favoriser l’engagement. 


Si vous vivez de la détresse, vous pouvez appeler la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être (1‑855‑242-‑3310) ou clavarder en ligne. Ce service est disponible en tout temps pour tous les Autochtones du Canada.

D’autres ressources existent, consulter la liste des centres d’écoute par région.

L’inclusion des articles présentés dans ce bulletin de veille ne signifie pas leur endossement par l’Institut. Le jugement professionnel demeure essentiel pour évaluer la valeur de ces articles pour votre pratique. Vous pouvez également consulter la méthodologie de la veille scientifique en santé des Autochtones.