Surveillance

Bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique au Québec en 2012

Introduction

La surveillance des éclosions d’origine hydrique permet de dresser un bilan annuel du nombre et des caractéristiques des éclosions survenues du 1er janvier au 31 décembre 2012. Les données proviennent du jumelage de trois sources indépendantes : les signalements rapportés par les directions de santé publique (DSP), le registre « ÉCLOSIONS » provenant du fichier des maladies à déclaration obligatoire (MADO) ainsi que le registre des toxi-infections alimentaires du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). La méthodologie est présentée dans le rapport qui couvre la période 2005 à 2007 (Canuel et Lebel, 2009) et n’a pas été modifiée par la suite. Seul le questionnaire d’enquête a subi de légères modifications.

Une maladie d’origine hydrique est définie comme toute maladie de nature infectieuse ou d'origine physico-chimique causée, ou présumément causée par l’ing…

Surveillance des diarrhées associées à Clostridium difficile au Québec : bilan du 14 août 2011 au 25 août 2012

La surveillance provinciale obligatoire des diarrhées associées à Clostridium difficile (DACD) se poursuit maintenant pour une huitième année consécutive.

Au cours de cette huitième année de surveillance, une septième année de surveillance provinciale des souches de Clostridium difficile (C. difficile) a été réalisée en collaboration avec le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ).

Ce rapport présente le portrait de l'épidémiologie des DACD pendant la huitième année de surveillance (soit du 14 août 2011 au 25 août 2012) dans l'ensemble des 95 installations participant au programme de surveillance provinciale. Des analyses détaillées sur les différents pulsovars des souches de C. difficile et leurs associations avec les taux d'incidence et les complications seront aussi présentées.

Après la diminution du taux d'incidence provincial des DACD jusqu'au niveau le plus bas jamais observé depuis le début de…

Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : mise à jour des données au 30 juin 2012

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements épidémiologiques sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui a prescrit le test de dépistage du VIH confirmé positif.

Le numéro d'assurance maladie (NAM) est utilisé pour éliminer les doublons. Afin d'augmenter la capacité du programme à documenter les cas dépistés, les cas sans NAM sont enregistrés depuis avril 2012.

Résultats saillants

La proportion des tests confirmés positifs au VIH se maintient à moins de 1 % depuis le début du programme en avril 2002.

On enregistre 317 cas au premier semestre 2012, dont 164 nouveaux diagnostics. Ces cas portent à 7 235 le nombre cumulatif de cas depuis avril 2002 (dont 48 rapportés sans NAM).

Le nombr…

Surveillance des impacts sanitaires des vagues de chaleur extrême au Québec : bilan de la saison estivale 2012

Les objectifs de ce bilan sont d'estimer l'impact sanitaire des vagues de chaleur extrême de la saison estivale 2012 et de décrire les actions préventives réalisées par les directions de santé publique (DSP) à la suite d'avertissements de chaleur accablante et de chaleur extrême. Les actions préventives des DSP ont été documentées à partir d'un sondage réalisé chez les responsables du dossier chaleur dans les DSP. Par ailleurs, l'estimation des impacts sanitaires est basée sur les températures observées. Pour estimer les impacts sanitaires, on compare les taux bruts de décès, d'hospitalisations, d'admissions à l'urgence et de transports ambulanciers pendant les vagues de chaleur extrême de 2012 à ceux des périodes de comparaison à l'aide des intervalles de confiance à 95 %. L'analyse comprend également l'évolution quotidienne des appels au service Info-Santé pour Chaleur accablante et pour Maladies liées à la chaleur.

Le bilan des actions des DSP durant la saison estiva…

Quelques habitudes de vie et indicateurs de santé des anglophones du Québec

Dans le cadre d'un projet visant à analyser l'état de santé des anglophones du Québec, leurs habitudes de vie et certains indicateurs liés à leur état de santé sont examinés par territoire de résidence et comparés avec ceux des francophones. Les données sont tirées de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) des cycles 2003, 2007-2008 et 2009-2010 et une attention particulière est portée aux données les plus récentes.

Les résultats montrent peu de différences statistiquement significatives entre les habitudes de vie et les indicateurs d'état de santé des anglophones et des francophones, peu importe le cycle d'enquête ou le territoire de résidence. Parmi les quelques écarts significatifs, notons que les anglophones consomment moins de fruits et de légumes et présentent plus souvent un surplus de poids que les francophones, mais ils sont moins sédentaires que ces derniers. Leur sentiment d'appartenance à la communauté est aussi plus fort que celui…

Une stratégie et des indicateurs pour la surveillance des inégalités sociales de santé au Québec

Depuis deux décennies, la réduction des inégalités sociales de santé est à l'agenda des politiques et des orientations en matière de santé au Québec. Des activités de surveillance permettent également de suivre dans le temps et dans l'espace (régional) les déterminants sociaux de la santé, l'état de santé de la population et le recours aux services de santé et aux services sociaux. Malgré ces acquis, le Québec ne dispose pas d'un plan de surveillance systématique des inégalités sociales de santé. Pourtant, ces inégalités existent et elles sont bien documentées.

Ce rapport a pour but de proposer une stratégie et des indicateurs pour la surveillance des inégalités sociales de santé. Il résulte d'un effort conjoint de professionnels régionaux et nationaux de la surveillance au Québec, issus de la Table de concertation nationale en surveillance, du ministère de la Santé et des Services sociaux et de l'Institut national de santé publique du Québec.

Le rapport compte trois…

Surveillance du statut pondéral chez les adultes québécois : portrait et évolution de 1987 à 2010

Parmi les objectifs de santé publique figure une réduction à court terme de la prévalence du surplus de poids dans la population québécoise. Le présent rapport dresse d'abord le portrait de la situation actuelle sur le statut pondéral à partir des données les plus récentes, et dans une deuxième partie, on y présente l'évolution du poids depuis 1987.

Les données collectées en 2009-2010 révèlent une prévalence du surplus de poids estimée à 50,5 % chez les adultes âgés de 18 ans et plus. Plus spécifiquement, 34,1 % étaient en situation d'embonpoint et 16,4 % étaient obèses. Entre 1987 et 2010, le Québec est passé d'un adulte sur trois (34,6 %) à une personne sur deux en embonpoint ou obèse (50,5 %).

Les prévalences de l'embonpoint et de l'obésité ont augmenté de façon importante au cours de ces 23 années, mais, comparativement à la période 1987-1998, on observe depuis le début des années 2000 un léger ralentissement de l'augm…

Surveillance du statut pondéral chez les adultes québécois : portrait et évolution de 1987 à 2010 – Document synthèse

L’Institut national de santé publique du Québec a sous sa responsabilité la surveillance du poids corporel des Québécois. Ce rapport statistique, qui est une mise à jour des données sur le poids des adultes, dresse d’abord le portrait de la situation en 2009-2010, puis présente l’évolution du poids de 1987 à 2010.

Les prévalences de l’embonpoint et de l’obésité sont particulièrement élevées chez les adultes québécois. Depuis le début des années 2000, elles ont augmenté peu importe les caractéristiques démographiques, géographiques ou socioéconomiques des individus. L’importante progression de l’obésité plus sévère (classes II et III) au fil du temps est préoccupante, puisqu’elle est associée à des risques très élevés de développer des problèmes de santé. Il reste néanmoins que le léger ralentissement de la prise de poids observé depuis 2000-2001 est de bon augure, et qu’il faut poursuivre les efforts de prévention et d’intervention.

Surveillance provinciale des bactériémies nosocomiales sur cathéters centraux aux soins intensifs : avril 2011-mars 2012

Un programme de surveillance provinciale des bactériémies sur cathéters centraux (SPIN-BACC) aux soins intensifs a été mis en place en octobre 2003 et se poursuit, depuis, au sein des centres hospitaliers participants à partir du portail Web de surveillance de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Depuis janvier 2007, ce programme de surveillance est obligatoire pour les unités de soins intensifs (USI) ayant 10 lits ou plus.

Ce rapport présente les résultats de la surveillance continue des bactériémies sur cathéters centraux aux soins intensifs pour la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012. Seuls les taux basés sur la définition du National Healthcare Safety Network (NHSN)a de 2008 sont présentés dans le rapport.


aDepuis 2008, le NHSN considère qu'une bactériémie sur cathéter central causée par un microorganisme généralement consid…

Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Surveillance des bactériémies nosocomiales panhospitalières : 1er avril 2011-31 mars 2012

Le programme de surveillance des bactériémies nosocomiales panhospitalières en est à sa cinquième année d'opération. Le maintien de ce programme permet de surveiller la portion la plus sévère des infections nosocomiales et de tenir à jour des barèmes nationaux qui serviront de référence aux données locales de surveillance. Les installations peuvent également utiliser les résultats de la surveillance pour établir leurs interventions prioritaires.

De 2007-2008 à 2010-2011, les taux d'incidence bruts rapportés ont diminué, passant de 6,7 bactériémies/10 000 jours-présence (jp) à 6,3 bactériémies/10 000 jp. Les taux demeuraient trois à quatre fois plus élevés dans les unités de soins intensifs (USI) des centres à vocation universitaire, en comparaison aux autres unités de soins. Cette baisse n'était pas attribuable à l'adoption d'une nouvelle définition de bactériémie, plus restrictive et inspirée de la définition du National Healthcare Safety Network (NHSN).

Surveillance provinciale des infections nosocomiales