Surveillance

Monitorage du Plan québécois de lutte contre le tabagisme 2012

En 2000, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a confié à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) le mandat d'effectuer la surveillance du tabagisme au Québec et le suivi des stratégies gouvernementales en matière de lutte antitabac. Dans cet esprit, l'unité Habitudes de vie et lutte contre le tabagisme de l'INSPQ présente le système de monitorage du Plan québécois de lutte contre le tabagisme (PQLT) et diffuse une information pertinente afin d'informer aussi bien la population que les intervenants et les décideurs.

Pour répondre adéquatement aux objectifs du monitorage du PQLT, les auteurs se sont appuyés sur un modèle logique de référence basé sur les domaines cibles énoncés dans le document d'orientations ministérielles, c'est-à-dire sur la prévention, la protection et la cessation. Une liste d'indicateurs a été identifiée et développée pour caractériser chacun des domaines cibles, puis une base informationnelle qui regroupe les données r…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection au Québec : avril 2010 à mars 2011

Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI), mis en place au Québec à la fin des années 1980, sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile (seringues stériles, contenants de chauffage/dissolution et filtres (Stéricup), ampoules d'eau et tampons). Ils peuvent aussi y remettre leurs seringues usagées et obtenir des conseils de prévention ainsi que d'autres services psychosociaux. Les statistiques compilées par les responsables des CAMI permettent d'établir un portrait des interventions réalisées sur une période de 12 mois et de suivre l'évolution de la situation au fil des ans grâce à des indicateurs standardisés. Le présent rapport fournit une analyse des statistiques pour la période d'avril 2010 à mars 2011.

Depuis l’année 2009, la mise à jour de la liste des CAMI se fait directement dans le Répertoire des ressources en santé et de ser…

La résistance aux antituberculeux au Québec : 2011

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) collige tous les résultats des épreuves de sensibilité auxquelles ont été soumis les isolats de bacilles tuberculeux pendant l'année civile afin de suivre l'évolution de la résistance aux antituberculeux au Québec.

Le LSPQ identifie les souches reçues à l'échelle de l'espèce et caractérise le profil de sensibilité aux antibiotiques. Les épreuves de sensibilité sont réalisées par la méthode fluorimétrique du système MGITMD 960 (BD Diagnostic Systems).

Les tableaux 1 et 2 reflètent la surveillance de laboratoire des nouvelles souches de Mycobacterium tuberculosis et de M. africanum, variété africaine du bacille tuberculeux humain représentant jusqu’à 60 % des isolats de patients avec tuberculose pulmonaire dans certaines régions d’Afrique sub-saharienne de l’Ouest. Les tableaux présentent, pour l’ensemble de la province (2002 à 2011) et selon les 18 régions sociosanita…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2011

Les infections invasives à Streptococcus pneumoniae (IIP) sont moins courantes que les pneumonies pneumococciques non bactériémiques mais leur diagnostic est posé sans ambiguïté. On utilise donc souvent l’incidence des IIP comme indicateur du fardeau des pneumococcies. L’analyse des souches invasives permet d’étudier les distributions des sérotypes à l’origine des formes les plus sévères de pneumococcies et les profils de sensibilité aux antibiotiques. Le suivi des sérotypes circulants est indispensable pour évaluer l’impact des programmes de vaccination.

Surveillance globale pour l'ensemble de la population du Québec

L'incidence des infections invasives à pneumocoque, basée sur la déclaration des laboratoires hospitaliers, grimpe à 17,8 cas/100 000 habitants en 2011 tandis qu'elle se situait entre 11,5 et 16,5 depuis 2004.

Le sérotype 19A est le plus fréquent depuis 2007 et représente 19,4 % des souches de 2011 avec un recul co…

Surveillance des troubles mentaux au Québec : prévalence, mortalité et profil d'utilisation des services

Bien que les enquêtes populationnelles basées sur des questionnaires standardisés sur les troubles mentaux renseignent sur leur prévalence, elles ne peuvent pas fournir, en temps opportun, de données propres à la surveillance des changements de leur prévalence ou celle de leurs complications. De plus, elles ne peuvent pas renseigner sur le lien entre l'offre et l'utilisation des services, ce qui permettrait de soutenir la planification de la prévention et l'organisation des services de santé mentale au niveau provincial, régional ou local.

Pour pallier cette difficulté, l'unité Surveillance des maladies chroniques et de leurs déterminants (USMCD) de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a reçu le mandat de développer et de mettre en oeuvre un système de surveillance des troubles mentaux au Québec.

Ainsi, afin de renseigner sur la nature et l'ampleur des troubles mentaux au Québec, l'USMCD publie ce premier rapport de surveillance des troubles mentau…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2011

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec a été mis en place en avril 2002. Il est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements épidémiologiques sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui a prescrit le test de dépistage confirmé positif.

Le LSPQ effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province. Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique et l'enregistrement du cas, si ce dernier n'a jamais été enregistré au programme.

Le programme s'assure d'un enregistrement unique pour une même personne. Le numéro d'assurance maladie (NAM) est utilisé pour éliminer les doublons. L'encryptage du NAM permet de savoir si le cas a déjà été enregistré ou s'il doit faire l'objet d'une enq…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : mise à jour des données au 30 juin 2011

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec a été mis en place en avril 2002. Il est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements épidémiologiques sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui a prescrit le test de dépistage confirmé positif.

Le LSPQ effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province. Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique et l'enregistrement du cas, si ce dernier n'a jamais été enregistré au programme de surveillance.

Le programme s'assure d'un enregistrement unique pour une même personne vivant avec VIH (PVVIH). Un numéro d'assurance-maladie (NAM) est exigé pour enregistrer un cas d'infection par le VIH dans le système actuel. L'encryptage du NAM perm…

Surveillance provinciale des nouveaux cas d'entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) : 12 septembre 2010-10 septembre 2011

L’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) fait l’objet d’une surveillance par les laboratoires des centres hospitaliers du Québec depuis 2006. L’explication contextuelle de cette surveillance est précisée dans le rapport de surveillance précédent.

La surveillance des nouveaux cas d’ERV a pour objectif de :

  • suivre l’évolution temporelle et la répartition géographique des nouveaux cas d’ERV;
  • déterminer les sites d’isolement des ERV afin d’identifier les foyers à l’origine des infections et des colonisations à ERV;
  • calculer une densité de dépistage dans les installations participantes.

Ce rapport présente les résultats de la cinquième année de surveillance par les laboratoires des nouveaux cas d’ERV identifiés dans chaque installation pour la période allant du 12 septembre 2010 au 10 septembre 2011.

Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Surveillance des diarrhées associées à Clostridium difficile au Québec : bilan du 14 août 2011 au 3 décembre 2011

La surveillance provinciale obligatoire des diarrhées associées à Clostridium difficile (DACD) se poursuit pour la huitième année. Des bilans périodiques de l’analyse des données sont publiés trois fois par année et rendus publics sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Ce document présente un résumé des données recueillies du 14 août 2011 au 3 décembre 2011.

L’augmentation des taux d’incidence provinciaux de la DACD observée lors de la seconde période épidémique tardive 2010-2011 semble se maintenir élevée pendant les quatre premières périodes. En effet, le creux estival observé lors de la période post-épidémique (2007-2010) ne semble pas aussi accentué en début de cette huitième année de surveillance. Par ailleurs, une augmentation statistiquement significative des taux d’incidence est observée dans les régions de la Mauricie et Centre-du-Québec, de la Côte-Nord et des Laurentides par rapport aux mêmes périodes de…

Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2011

Le nombre de cas d’infections à Neisseria gonorrhoeae augmente de façon importante depuis quelques années. Le contrôle des gonococcies représente une priorité importante et un défi majeur en santé publique. Les programmes de contrôle incluent la prévention, le diagnostic et le traitement des patients et de leur(s) contact(s).

La surveillance de laboratoire des infections à N. gonorrhoeae permet de suivre l’évolution du nombre de cas confirmés, de l’utilisation des différentes méthodes diagnostiques utilisées dans le réseau des laboratoires du Québec et de la résistance aux antibiotiques.

Le rapport de surveillance met l’emphase sur les résultats obtenus en 2011 et présente également une comparaison des résultats obtenus pour les années 2010 et 2011.

En 2011, le programme de surveillance a permis de mettre en évidence les faits suivants :

  • parmi les 89 laboratoires participants, 68 ont déclaré au moins un…