COVID-19

Utilisation du vaccin contre la COVID-19 NVX-CoV2373 de Novavax (Nuvaxovid)

  • Le NVX-CoV2373 (Nuvaxovid) est un vaccin contre la COVID-19 à protéines recombinantes avec adjuvant pour une utilisation chez les personnes âgées de 18 ans et plus.
  • Trois essais cliniques randomisés ont conclu à une efficacité élevée de deux doses du vaccin Nuvaxovid. Nous ne disposons pas de données sur son efficacité à long terme ou contre le variant Omicron.
  • Quelques cas de myocardite ont été identifiés après l’administration du vaccin Nuvaxovid. Les informations disponibles sont cependant insuffisantes pour déterminer s’il y a ou non un lien de causalité entre la vaccination et ces cas de myocardite.
  • Le Nuvaxovid est basé sur une technologie classique, ce qui pourrait favoriser l’acceptabilité d’une vaccination pour des personnes ayant une véritable crainte des vaccins basés sur des technologies plus récentes comme l’ARN messager (ARNm).
  • L’expérience accumulée avec les vaccins à ARNm est plus grande qu’avec le Nuvaxovid et leur effi…
Comité sur l'immunisation du Québec

SRAS-CoV-2 chez les femmes enceintes au Québec

Faits saillants

  • Globalement, 3,0 % (978) des femmes enceintes entre le 23 février 2020 et le 25 avril 2021 avaient contracté une infection au SRAS-CoV-2 pendant leur grossesse.
  • La présence de comorbidités chez la femme enceinte n’était généralement pas associée à une infection au SRAS-CoV-2.
  • Les femmes enceintes ayant une infection au SRAS-CoV-2 avaient un risque plus élevé que les femmes enceintes sans infection au SRAS-CoV-2 d’être admises aux unités de soins intensifs (USI) ou d’avoir recours à la ventilation mécanique pendant la grossesse.
  • Les risques de coagulopathie ou de septicémie et de thromboses étaient plus élevés chez les femmes ayant été infectées par le SRAS-CoV-2 par rapport aux femmes n’ayant pas l’infection documentée, mais ces issues défavorables de grossesse demeurent rares.
  • L’accouchement par césarienne était plus fréquent chez les femmes ayant été infectées par le SRAS‑CoV-2 au cours des 10 jours préc…

Travailleurs étrangers temporaires - Informations pratiques pour les employeurs

Un travailleur malade risque de mettre en isolement tous ses compagnons d’hébergement ou collègues de travail. L’application des mesures de prévention vise à protéger la santé de tous les travailleurs et à maintenir les activités de l’entreprise en cette période exceptionnelle de pandémie de COVID-19, dans le respect des droits et des libertés des travailleurs. Les employeurs ont la responsabilité de fournir les conditions d’hébergement et de travail pour permettre aux travailleurs étrangers temporaires de respecter les mesures. Les travailleurs étrangers temporaires ont la responsabilité de les appliquer.

Groupe de travail SAT-COVID-19

Dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 chez les jeunes âgés de 12 à 17 ans

  • Par rapport aux adultes, les adolescents de 12 à 17 ans infectés par le SRAS-CoV-2 sont moins susceptibles de développer des symptômes graves de la COVID-19, et ce, même dans le contexte de la présence du variant Omicron.
  • Les données disponibles sur les facteurs de risque de complications graves de la COVID-19 chez les adolescents montrent que le risque est augmenté en présence de plusieurs comorbidités et encore plus, s’il y a juxtaposition de facteurs de risque psychosociaux.
  • Depuis le début de la 5e vague comparativement à d’autres groupes d’âge, le nombre et le risque d’hospitalisations pour et avec la COVID-19 est plus faible dans le groupe d’âge des 12 à 17 ans. Les tendances observées suggèrent que le risque de complications sévères est plus élevé chez les adolescents avec au moins une maladie chronique et ceux non vaccinés par rapport à ceux en bonne santé et vaccinés.
  • Chez les 12-17 ans, les quelques études publiées sur l…
Comité sur l'immunisation du Québec

Aperçu des conversations en ligne durant la pandémie de la COVID-19 de mars à décembre 2020

Ce rapport présente des données tirées d’une veille médiatique sur les conversations en lien avec la COVID-19 dans les médias sociaux et sur les plateformes Web des médias traditionnels au Québec. Cette veille a été réalisée par une firme mandatée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) en 2020. La période couverte par ce rapport s’étend de mars à décembre 2020. Cette veille ne doit pas être utilisée comme seule source d’information afin de mesurer les croyances, attitudes et perceptions de la population.

Les principaux constats de cette veille sont les suivants :

  • Au début de la pandémie, on observe un nombre élevé de conversations en lien avec la COVID-19 au Québec, puis ce nombre a diminué au fil des mois;
  • Le thème lié aux Interventions mises en place pour limiter la propagation du virus de la COVID-19 a été au cœur des conversations;
  • Au fil des semaines, les conversations portant sur le thème de la…

Infodémie et vaccination contre la COVID-19 au Québec – Aperçu des conversations en ligne de mars à décembre 2020

La technologie et les médias sociaux ont joué un rôle majeur durant la pandémie afin de garder la population informée, mais ont également contribué à l’« infodémie », soit une surabondance d’informations vraies, fausses ou trompeuses, qui complexifie la prise de décision des individus. En effet, les personnes qui s’informent sur les médias sociaux risquent d’être davantage exposées à la désinformation et sont plus susceptibles d’avoir une perception erronée d’une situation donnée. L’exposition à de la désinformation en santé peut diminuer l’adhésion aux comportements préventifs recommandés, comme la vaccination. Des études démontrent que l’exposition à du contenu négatif vis-à-vis la vaccination peut augmenter la perception des risques d’un vaccin (ex. : crainte des effets secondaires) et diminuer l’intention vaccinale. Si la circulation de fausses informations au sujet de la vaccination n’est pas chose nouvelle, la pandémie de la COVID-19 a accentué cette problématiq…

COVID-19 : Aide à la décision concernant le N95 pour les travailleurs hors milieux de soins

Cette analyse est destinée aux milieux de travail, aux décideurs et aux intervenants du réseau de santé publique et vise à identifier les situations de travail en-dehors des milieux de soins1 où l’utilisation d’un appareil de protection respiratoire (APR) de type N95 peut être considéré. Rappelons que les équipements de protection individuelle (EPI), dont font partie le masque N95 et le masque médical, sont l’une des mesures prévues à la hiérarchie des mesures de contrôle en milieu de travail de la COVID-19 (Groupe de travail SAT-COVID-19, 2021) et doivent être déployés en complément des autres mesures prévues cette hiérarchie.

Les propositions faites dans ce document sont basées sur des constats qui se dégagent des données analysées et étayées dans le document Modes de transmission et…

COVID-19 : Considérations pour l’utilisation d’un appareil de protection respiratoire de type N95

L’appareil de protection respiratoire (APR) de type pièce faciale hermétique, comme le N95, est conçu pour protéger celui qui le porte contre les risques d’inhalation de particules, en raison de son pouvoir filtrant et de son étanchéité prévue dans sa conception. Celui-ci doit être adéquatement ajusté au visage de la personne qui le porte de manière à être étanche, à chaque utilisation. Si, après l’évaluation du risque, l’utilisation d’un APR s’avère nécessaire, un essai d’ajustement doit être réalisé pour que l’équipement puisse remplir son rôle de protection respiratoire. Un N95 sans essai d’ajustement ne peut être considéré comme un APR et devrait être considéré comme un masque barrière.

Dans la situation actuelle d’urgence sanitaire, particulièrement depuis l’arrivée du variant Omicron plus transmissible qui cause une augmentation importante des cas, on observe une augmentation du nombre de nouveaux utilisateurs de masques N95, principalement dans des…

Administration des doses subséquentes d’un vaccin contre la COVID-19 chez les personnes ayant développé une péricardite ou une myocardite

Mise en contexte et question du Groupe sur l’acte vaccinal (GAV)

Dans des avis datés du 19 juillet 2021(1) et du 3 décembre 2021(2), le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) recommandait d’utiliser de préférence le vaccin PB COVID-19 de Pfizer chez les jeunes âgés de 12‑29 ans, dont l’administration pourrait comporter un risque de péricardite/myocardite moindre que le vaccin de Moderna. Aussi, il avait été décidé d’attendre que plus de données scientifiques soient disponibles avant de recommander d’administrer des doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19 aux personnes ayant développé une péricardite ou une myocardite à la suite de l’administration d’un vaccin à ARNm contre la COV…

Comité sur l'immunisation du Québec

SRAS-CoV-2 : Avis complémentaire concernant la durée de contagiosité chez les cas confirmés de COVID-19 du variant Omicron dans les milieux de soins

Ce document est basé sur la littérature disponible concernant le variant Omicron et peut changer selon l’évolution des connaissances. Les recommandations sont fondées sur l’information disponible au moment où elles ont été élaborées.

Cet avis doit être utilisé de façon complémentaire aux documents produits par le CINQ disponibles sur la page Prévention et contrôle des infections de l’INSPQ.

L’émergence du variant Omicron dans les milieux de soins apporte de nombreux questionnements concernant les mesures de prévention et contrôle des infections, particulièrement concernant la période d’isolement ainsi que la durée de contagiosité. Certaines instances internationales, telles que les Centers for Disease Control (CDC) (2021a, 2021b) et Swissnoso (2021) ont recommandé de diminuer la durée d’isolement chez les cas confirmés de COVID-19 dans la communauté et chez les travailleurs de…

Comité sur les infections nosocomiales du Québec