Comité sur l'immunisation du Québec

Risque de convulsions et de fièvre après l'administration du vaccin combiné contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle (RROV) en comparaison aux vaccins RRO et varicelle administrés séparément

Comité sur l'immunisation du Québec

Depuis juin 2008, au Québec, le vaccin combiné rougeole, rubéole, oreillons et varicelle (RROV) est recommandé en remplacement des vaccins rougeole, rubéole, oreillons (RRO) et varicelle, administrés à la même visite en deux injections séparées chez l'enfant à l'âge de 12 mois. Son usage a été recommandé par le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) en mars-avril 2008 dans le but de réduire le nombre d'injections administrées à 1 an et d'améliorer la couverture vaccinale. Il s'agit du vaccin Priorix-Tetra® de GSK. Des études américaines ont toutefois observé, chez des enfants âgés de 12 à 23 mois, un risque de fièvre et de convulsions fébriles deux fois plus élevé à la suite de l'utilisation du vaccin combiné RROV (ProQuad® de Merck) comparativement aux vaccins administrés séparément. Ce dernier contribuerait à 1 cas de convulsion additionnel pour chaque 2 300 à 2 600 enfants vaccinés. Ces résultats ont incité l'Advisory Committee on…

La vaccination des pré-adolescents contre les virus du papillome humain (VPH) au Québec : deux ou trois doses?

Comité sur l'immunisation du Québec

En 2007, le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a recommandé un calendrier allongé uniquement pour la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) débutant en 4e année du primaire (0, 6, 60 mois) en mentionnant que « la 3e dose devrait être administrée… si cela s'avérait nécessaire ». Depuis que le programme de vaccination contre les VPH a été implanté au Québec en 2008, des programmes analogues ont été implantés au Mexique et en Colombie-Britannique, soit l'administration de deux doses espacées de 6 mois avec la possibilité de reconsidérer la nécessité d'une 3e dose. En 2012, le comité d'experts en immunisation de la Suisse a, quant à lui, recommandé un calendrier à deux doses à six mois d'intervalle pour la vaccination des préadolescentes. Au cours des dernières années, des études ont été publiées sur l'immunogénicité des vaccins contre les VPH en utilisant des calendriers alternatifs et certaines sont en cours pour documenter l'…

HPV Immunization of Quebec Pre-Adolescents: Two or Three Doses?

Comité sur l'immunisation du Québec

In 2007, the Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) recommended an extended schedule exclusively for immunization against the human papilloma virus (HPV) starting in grade 4 (0, 6, 60 months); the committee also stated that the third dose should be administered “if judged necessary.” Since the introduction of the Québec HPV immunization program in 2008, similar programs (two doses administered six months apart and a possible third dose if necessary) have been introduced in Mexico and British Columbia. In 2012, the committee of immunization experts in Switzerland recommended for pre-adolescents a schedule comprising two doses administered six months apart. In recent years, a number of studies have been published on the immunogenicity of HPV vaccines administered according to alternative schedules and other studies are presently underway to document the efficacy of one, two, or three doses administered at different intervals.

The present advisory report, which is…

Indications de vaccination pour les personnes greffées avec des cellules souches hématopoïétiques

Comité sur l'immunisation du Québec

À la suite de la réception d'une lettre de la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale, le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a revu les indications de la vaccination des personnes greffées avec des cellules souches hématopoïétiques, en mettant l'accent sur la vaccination contre le méningocoque et l'hépatite B, soit les deux thématiques particulièrement questionnées dans la lettre reçue.

Avis sur la pertinence d'ajouter les enfants âgés de 24 à 59 mois dans le Programme québécois de vaccination contre l'influenza

Comité sur l'immunisation du Québec

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a demandé au Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) d'évaluer la pertinence d'inclure les enfants âgés de 24 à 59 mois dans le Programme québécois de vaccination contre l'influenza. Cette demande découlait des modifications importantes au programme de vaccination contre l'influenza au Canada, et spécifiquement de la recommandation du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) d'ajouter les enfants âgés de 24 à 59 mois à la liste des personnes pour qui le vaccin antigrippal saisonnier est recommandé pour la saison 2012-2013.

Le Programme d'immunisation contre l'influenza du Québec (PIIQ) vise actuellement la protection des personnes les plus à risque de développer des complications. Comme le programme recommande déjà la vaccination des enfants ayant des maladies sous-jacentes, l'évaluation de la pertinence d'inclure tous les enfants âgés de 24 à 59 mois dans le programme doit porter sur…

Utilisation du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche acellulaire (dcaT) en prophylaxie postexposition dans le traitement des plaies

Comité sur l'immunisation du Québec

En 2004, le vaccin contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos (dcaT) est devenu disponible au Québec et a remplacé le vaccin contre la diphtérie et le tétanos (d2T5) pour la vaccination en 3e secondaire. Une seule dose de vaccin est également recommandée aux adultes qui n'ont pas reçu une dose à l'adolescence. Ce vaccin n'a toutefois pas remplacé le d2T5 dans les urgences par crainte de survaccination et d'augmentation des réactions locales. Dans ce contexte, le ministère de la Santé et des Services sociaux a demandé au Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) s'il était encore justifié d'exercer cette prudence à l'égard du dcaT.

Le présent avis comprend entre autres une revue de littérature sur les recommandations actuelles à l'égard du dcaT et sur la sécurité de ce vaccin ainsi que des recommandations du CIQ quant à son utilisation en prophylaxie postexposition dans le traitement des plaies. Les informations disponibles dans cet avis supportent l'…

Avis du Comité sur l'immunisation du Québec concernant le choix d'un vaccin contre le méningocoque pour les enfants et les adolescents

Comité sur l'immunisation du Québec

Le présent avis porte sur le choix d'un vaccin méningococcique conjugué, tant pour la primovaccination des jeunes enfants que pour la dose de rappel en 3e année du secondaire. Pour préparer cet avis, une revue extensive de la littérature a été réalisée, les données épidémiologiques disponibles au Québec et au Canada ont été analysées et un modèle d'analyse économique a été élaboré. L'épidémiologie des infections invasives à méningocoque est décrite. Les avantages et inconvénients des différents vaccins et les calendriers possibles sont présentés. Des indications sont données sur les impacts épidémiologiques potentiels de différents calendriers et sur les différentiels de coût entre les vaccins conjugués contre le sérogroupe C et les vaccins conjugués quadrivalents A, C, W-135, Y qui génèrent des ratios coût-efficacité acceptables dans le contexte québécois.

La situation épidémiologique qui prévaut actuellement au Québec ne justifie pas l’utilisation d’un…

Avis du Comité sur l'immunisation du Québec sur la pertinence d'un programme public de vaccination des nourrissons contre l'hépatite B avec le vaccin Hexavalent DCaT-VPI-Hib-VHB

Comité sur l'immunisation du Québec

Dans les rapports du Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) de 1991 et 2005, deux options pour la vaccination contre l'hépatite B étaient envisagées : la vaccination des préadolescents ou la vaccination des nourrissons à la condition qu'un vaccin hexavalent contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la poliomyélite, les infections à Haemophilus influenzae de type b et l'hépatite B (DCaT-Polio-Hib-VHB) soit utilisé.

Étant donné l'épidémiologie de la maladie et le fait que le vaccin hexavalent n'était pas disponible, le programme de vaccination des préadolescents en milieu scolaire à l'école a été choisi et implanté en 1994 chez les jeunes de 4e année du primaire. Ce programme, qui permet d'atteindre des couvertures vaccinales de 85 à 88 %, s'est avéré hautement efficace. Il a permis, dans une période de temps relativement courte, de diminuer considérablement l'incidence de l'hépatite B aiguë. L'effet majeur de ce programme a été…

HPV Vaccination in Québec: Knowledge Update and Expert Panel Proposals

Comité sur l'immunisation du Québec

The human papillomavirus (HPV) belongs to the Papillomaviridae family, which includes at least 100 genotypes affecting the skin and mucous membranes. Of these, about 40 affect the anogenital area in particular, and approximately 15 are oncogenic. Genotypes 16 and 18 are responsible for 70-76% of cervical cancer cases worldwide. Genotypes 6 and 11 are non-oncogenic but are responsible for most cases of condyloma (anogenital warts [AGW]).

HPV prevalence and incidence data are estimated on the basis of epidemiological studies and are better documented in women than men. HPV prevalence varies widely by geographic region, age, the selected subpopulation and HPV detection method. In women, the overall age-adjusted prevalence of genital infections worldwide is estimated at 11.7%. It peaks in young women aged 20-24 and declines subsequently with age. The risk of acquiring HPV infection is particularly high in the first few years after sexual activity begins.…

La vaccination contre les VPH au Québec : mise à jour des connaissances et propositions du comité d'experts

Comité sur l'immunisation du Québec

Les virus du papillome humain (VPH) appartiennent à la famille des Papillomaviridae, qui comprend au moins une centaine de génotypes affectant la peau ou les muqueuses. Parmi ces derniers, une quarantaine affectent plus particulièrement la région anogénitale et une quinzaine sont oncogènes. Les génotypes 16 et 18 sont responsables de 70-76 % des cancers du col utérin dans le monde. Les génotypes 6 et 11, non oncogènes, sont responsables de la plupart des cas de condylomes.

Les données de prévalence et d'incidence des infections aux VPH sont estimées à partir d'études épidémiologiques et sont mieux documentées chez les femmes que chez les hommes. La prévalence des VPH varie largement selon la région géographique, l'âge, la sous-population sélectionnée et la méthode de détection des VPH utilisée. Chez les femmes, la prévalence globale des infections génitales au niveau mondial (ajustée pour l'âge) est estimée à 11,7 %. Elle présente un pic chez les jeunes…