Surveillance

Évolution des traumatismes au Québec de 1991 à 1999

Année après année, les traumatismes se retrouvent parmi les principales causes de mortalité au Québec. Différents programmes de prévention, mis sur pied depuis plus de deux décennies, ont toutefois permis de diminuer tangiblement leur place sur l’échiquier des décès et des hospitalisations. Mais il reste beaucoup à faire puisque nous constatons qu’ils représentent une partie de plus en plus grande des causes de mortalité prématurée. Pensons ici aux suicides, aux accidents d’automobiles et aux intoxications accidentelles qui affectent plus particulièrement la jeune génération.

Afin d’aider les intervenants de la santé publique et nos partenaires en matière de sécurité et prévention des traumatismes, il était important de dresser un nouveau portrait de la situation des traumatismes dans les différentes régions sociosanitaires du Québec. La publication du dernier profil remonte à plus de trois ans : une mise à jour s’imposait. Dans le cadre de son mandat, l’Unité de connaissanc…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec - Rapport 2000

Le Laboratoire de santé publique du Québec continue d'assurer la surveillance épidémiologique des souches de Neisseria gonorrhoeae productrices de pénicillinase (NGPP) et des autres souches résistantes aux antibiotiques avec la collaboration, en 2000, de 108 laboratoires hospitaliers et privés de la province de Québec.

En 2000 toutes les souches de Neisseria gonorrhoeae envoyées au LSPQ ont été caractérisées selon leur sensibilité vis-à-vis les antibiotiques suivants : pénicilline, tétracycline, spectinomycine, ceftriaxone et ciprofloxacine. Les souches présentant une résistance à au moins un des antibiotiques listés précédemment sont envoyées au Laboratoire de lutte contre la maladie, à Winnipeg, pour une caractérisation plus poussée (profil plasmidique, auxotypie, sérologie ou amplification génique) dans le cadre du programme de surveillance canadien.

Le nombre de cas de gonorrhée répertoriés en 2000 s’est élevé à 661, une augmentation de 10,2% par rapport à l’anné…

Surveillance en laboratoire des infections invasives sévères à Streptococcus pyogenes - Rapport 2000

Ce programme de surveillance permet de cumuler de l’information pertinente concernant l’épidémiologie des infections invasives à Streptococcus pyogenes confirmées en laboratoire, notamment sur l’incidence de ces infections, le taux de létalité, leur répartition selon l’âge, le sexe et la région socio-sanitaire, les diagnostics associés, les sérotypes des souches ainsi que leur profil de sensibilité aux antibiotiques. Ces informations pourront aider à mieux connaître l’ampleur et la sévérité des infections et à suivre les tendances concernant la sensibilité aux antibiotiques des souches. Elles permettront également d’évaluer la prévalence des types de protéines M qui constituent des facteurs majeurs de virulence de Streptococcus pyogenes.

Dans le cadre du programme de surveillance en laboratoire des infections invasives sévères à Streptococcus pyogenes, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) a répertorié durant l'année 2000, 175 souches-patients isolées de cas qui…

Surveillance passive de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) - Rapport 2000

L’émergence de souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méthicilline, à l’oxacilline et à la nafcilline (SARM) a été observée au début des années 60. Le phénomène est apparu en premier en Europe pour s’étendre rapidement à travers le monde. Tel que mentionné dans le document « Mesures de contrôle et prévention des infections à Staphylococcus aureus résistantes à la méthicilline au Québec » (3), les infections à SARM semblent s’être disséminées rapidement à travers les États-Unis et être devenues endémiques dans plusieurs hôpitaux américains durant les années 80 alors que 10 à 40 % des isolats de S. aureus étaient confirmés résistants à la méthicilline.

Au Québec, le nombre de souches de SARM soumises au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) pour analyse (lysotypie, confirmation de la résistance, caractérisation génique …) a augmenté considérablement à la fin des années 90. En effet, le nombre de souches…

Surveillance des infections envahissantes à Neisseria meningitidis - Rapport 2000

Trente et une souches provenant de sites normalement stériles ont été reçues au LSPQ portant l’incidence des infections envahissantes à Neisseria meningitidis à 0,4 par 100 000 habitants comparativement à 0,5 en 1999 (Projections de population 1996-2001, juin 2000, Institut de la statistique du Québec). Dix-neuf souches ont été isolées du sang et 12 du liquide céphalorachidien.

Depuis la campagne de vaccination menée à l’hiver 1993, la proportion des souches de sérogroupe C appartenant au clone C:2a:P1.2:ET15 a constamment diminué pour atteindre 0 en 1998. Deux cas sont toutefois survenus en 1999 et un autre au cours de la dernière année chez un enfant âgé de 7 ans.

Les 22 souches appartenant au sérogroupe B présentent plus de 15 profils de sérotype et soustype différents.

Surveillance des infections envahissantes à Haemophilus influenzae - Rapport 2000

En juin 1997, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) se dotait d’un programme de surveillance de laboratoire dans le cadre duquel les laboratoires hospitaliers étaient invités à acheminer au LSPQ toute souche d’H. influenzae isolée d’un site normalement stérile ou de pus d’épiglottite.

Le présent rapport fait état de la situation au Québec en matière d’infections dues à H. influenzae pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2000 et compare celle-ci à la situation observée au cours de 1998 et 1999.

À la lueur des données recueillies au cours des trois dernières années de surveillance des infections à H. influenzae au Québec, les infections envahissantes à HiNC sont les plus fréquentes et ce dans la plupart des groupes d’âges.

L’incidence des infections envahissantes dues à Hib est légèrement à la baisse depuis les trois dernières années passant de 0,12 en 1998 à 0,11 en 1999 et à 0,10 cas par 100 000 habitants cette année.

Des 2 cas d’i…

Surveillance des infections envahissantes à Listeria monocytogenes - Rapport 2000

Les laboratoires hospitaliers font parvenir au LSPQ toutes les souches de Listeria monocytogenes isolées d’un site normalement stérile. Les souches reçues sont soumises à une caractérisation phénotypique à l’aide d’épreuves biochimiques conventionnelles tel que décrit par les Centers for Disease Control and Prevention à Atlanta. La caractérisation moléculaire fait appel à l’électrophorèse en champs pulsés (ECP) de l’ADN génomique préalablement soumis à une digestion enzymatique.

Dans un contexte de surveillance, alors qu’une augmentation subite de l’incidence de la listériose dans une région donnée laisserait immédiatement présager une éclosion possible, le regroupement spatio-temporel de cas apparemment sporadiques pourrait ne pas être évident en raison de la rareté de la maladie et du long délai pouvant survenir entre l’exposition des cas à L. monocytogenes et l’apparition de la maladie.

Le présent rapport fait état des résultats du programme de surveillance de lab…

Surveillance passive des entérocoques résistants à la vancomycine - Rapport 2000

En février 1999, le sous-comité de surveillance et des laboratoires de l’AMMIQ, issu du Groupe de travail sur les antimicrobiens (GRAM), recommandait à tous les laboratoires hospitaliers de participer, sur une base volontaire, à la surveillance épidémiologique des isolats d’entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) et d’acheminer ces souches au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), accompagnées d’un questionnaire développé à cette fin.

Ainsi, les souches d’E. faecium ou d’E. faecalis présumées être résistantes à la vancomycine par les laboratoires des centres hospitaliers du Québec sont acheminées au LSPQ. Le LSPQ offre des services de confirmation de l’identification bactérienne, des analyses de sensibilité aux antibiotiques ainsi que le typage moléculaire par électrophorèse en champs pulsés.

Les données suivantes concernent les souches d’ERV reçues au LSPQ et prélevées pour la période du 1er janvi…

Surveillance du pneumocoque - Rapport 2000

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) débutait en novembre 1995 la surveillance active des souches de Streptococcus pneumoniae isolées de sites normalement stériles avec la collaboration de tous les centres hospitaliers du Québec susceptibles d'isoler du pneumocoque de ces sites.

De plus, 26 centres hospitaliers ont été identifiés comme centres sentinelles. Leur collaboration se traduit par l'envoi de toutes leurs souches de pneumocoque isolées de sites normalement stériles quelle que soit leur sensibilité à la pénicilline G, accompagnées des renseignements suivants : données démographiques du patient, foyer infectieux et devenir du patient.

Toutes les souches envoyées au LSPQ sont caractérisées quant à leur sensibilité aux antibiotiques et leur sérotype. Les sensibilités à la pénicilline G et à la ceftriaxone, au chloramphénicol, à l’érythromycine, à la rifampicine, au triméthoprime/sulfaméthoxazole,…