Surveillance

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2010

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec a été mis en place en avril 2002. Il est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui a prescrit le test de dépistage confirmé positif.

Le LSPQ effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province. Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique sur le cas, si ce dernier n'a jamais été enregistré au programme de surveillance.

Le numéro d'assurance maladie (NAM) est utilisé pour éliminer les doublons1. Préalablement à la collecte épidémiologique, le NAM est encrypté pour avoir un identifiant unique permettant de savoir si le cas a déjà été enregistré ou s'il doit fa…

La résistance aux antituberculeux au Québec - 2010

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) collige tous les résultats des épreuves de sensibilité auxquelles ont été soumis les isolats de bacilles tuberculeux pendant l'année civile afin de suivre l'évolution de la résistance aux antituberculeux au Québec.

Le LSPQ identifie les souches reçues à l'échelle de l'espèce et caractérise le profil de sensibilité aux antibiotiques. Les épreuves de sensibilité sont réalisées par la méthode fluorimétrique du système MGITMD 960 (BD Diagnostic Systems).

Les tableaux 1 et 2 reflètent notre surveillance de laboratoire des nouvelles souches de Mycobacterium tuberculosis et de M. africanum, variété africaine du bacille tuberculeux humain représentant jusqu’à 60 % des isolats de patients avec tuberculose pulmonaire dans certaines régions d’Afrique sub-saharienne de l’Ouest. Les tableaux présentent, pour l’ensemble de la province (2001 à 2010) et selon les 18 régions sociosanitaires (2006 à 2010), le profil annuel de la résist…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2010

Le nombre de cas d'infections à Neisseria gonorrhoeae augmente de façon importante depuis quelques années. La surveillance de laboratoire des infections à N. gonorrhoeae permet de suivre l'évolution du nombre de cas confirmés, de l'utilisation des différentes méthodes diagnostiques utilisées dans le réseau des laboratoires du Québec et de la résistance aux antibiotiques. Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) a initié en 1988, en collaboration avec le réseau des laboratoires du Québec, un programme de surveillance des gonococcies. Les objectifs du programme sont d'étudier l'évolution de l'infection et de son diagnostic de laboratoire d'une part et du profil de sensibilité aux antibiotiques des souches d'autre part.

En 2010, des analyses de sensibilité à la céfixime ont été ajoutées puisque des échecs thérapeutiques ont été décrits et que des souches non sensibles à cet antibiotique ont été identifiées. La spectinomycine a également été ajoutée p…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection – Épidémiologie du VIH de 1995 à 2009 - Épidémiologie du VHC de 2003 à 2009

Les infections par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l'hépatite C (VHC) chez les utilisateurs de drogues par injection représentent un important enjeu de santé publique au Québec.

Les données les plus récentes du réseau SurvUDI indiquent que la cocaïne demeure la drogue injectée par la plus grande proportion des participants, suivie par le Dilaudid, l'héroïne, la morphine, l'oxycodone et le crack/freebase. L'injection de certains opioïdes (Dilaudid, oxycodone) a augmenté de façon importante, de même que la consommation de crack/freebase non injecté.

Après une diminution observée entre 1995 et 2002, le taux d'incidence du VIH ne baisse plus. Le taux d'incidence du VHC, quant à lui, a augmenté de façon significative entre 2002 et 2007.

Après avoir diminué de façon importante jusqu'en 2006, la proportion de participants qui déclarent avoir utilisé des seringues déjà utilisées par d'autres personnes s'est stabilisée…

Enquête québécoise sur des conditions de travail, d'emploi et de santé et de sécurité au travail (EQCOTESST)

Ce rapport présente les premiers résultats de l'Enquête québécoise sur des conditions de travail, d'emploi et de santé et sécurité du travail (EQCOTESST) réalisée conjointement par l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), avec la collaboration de la Commission des normes du travail (CNT) et du ministère du Travail du Québec (MTQ). Cette étude vise à produire une meilleure connaissance des conditions de travail, d'emploi et de santé et sécurité du travail (SST) des travailleurs québécois ainsi que des facteurs de risque auxquels ils sont exposés dans le cadre de leur emploi afin de pouvoir soutenir stratégiquement les orientations de recherche et d'intervention en santé et sécurité du travail au Québec.

Le rapport est structuré en trois parties qui s'articulent de la façon suivante. Après une introduction expliquant les origines de l…

Enquête québécoise sur des conditions de travail, d'emploi et de santé et de sécurité au travail (EQCOTESST) : sommaire

Ce rapport présente les premiers résultats de l'Enquête québécoise sur des conditions de travail, d'emploi et de santé et sécurité du travail (EQCOTESST) réalisée conjointement par l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), avec la collaboration de la Commission des normes du travail (CNT) et du ministère du Travail du Québec (MTQ). Cette étude vise à produire une meilleure connaissance des conditions de travail, d'emploi et de santé et sécurité du travail (SST) des travailleurs québécois ainsi que des facteurs de risque auxquels ils sont exposés dans le cadre de leur emploi afin de pouvoir soutenir stratégiquement les orientations de recherche et d'intervention en santé et sécurité du travail au Québec.

Le rapport est structuré en trois parties qui s'articulent de la façon suivante. Après une introduction expliquant les origines de l…

Surveillance de l'usage du tabac au Québec

Le tabagisme est un facteur de risque considérable pour la santé des fumeurs et des nonfumeurs. Le problème est à ce point important que le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec reconnaît la lutte contre le tabagisme comme une priorité nationale de santé publique. À cet égard, le Programme national de santé publique 2003-2012 (MSSS, 2003) visait initialement à réduire, d’ici 2012 :

  • l’usage du tabac chez les jeunes du secondaire;
  • la proportion des personnes de 15 ans et plus qui font usage du tabac à 18 %;
  • l’exposition à la fumée de tabac dans l’environnement.

Sa mise à jour en 2008 (MSSS, 2008) a établi de nouvelles cibles à atteindre en ce qui a trait au tabagisme, à savoir réduire :

  • la proportion de fumeurs chez les jeunes du secondaire à 13 %;
  • la proportion de fumeurs de 15 ans et plus à 16 %.

Trois objectifs motivent l’action gouvernementale, tels qu’énoncés dans l’édition…

Surveillance provinciale des nouveaux cas d'entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) : septembre 2009-septembre 2010

L'entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) a fait son apparition au Québec à la fin des années 90 dans quelques centres hospitaliers de soins généraux et spécialisés (CHSGS). En octobre 1998, un groupe de travail sur l'ERV a émis des lignes directrices sur les mesures de contrôle et de prévention des infections à ERV, lesquelles ont été révisées en 1999 par le Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ).

Dans le but de limiter la propagation des ERV intra- et inter-installations au Québec, un système de communication et de déclaration des éclosions a été mis en place en 1996. Ce système d'information bien qu'il fournissait un état de situation sur les éclosions dans les installations n'était cependant pas un programme de surveillance. En effet, il ne permettait pas de connaître l'incidence exacte des ERV dans les centres hospitaliers ni d'évaluer l'importance des éclosions puisque le nombre de cas par éclosion n'était pas systématiquement rapporté.

Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Blessures à motocross chez les moins de 16 ans lors de compétitions et d'entraînements : estimation du risque et éléments d'information pour la prévention des blessures

La pratique compétitive du motocross prend de l'ampleur au Québec et cette activité motorisée est à l'origine de blessures chez les participants. Cette activité attire de nouveaux adeptes, dont des jeunes de moins de 16 ans. En absence de règlement dûment approuvé, l'utilisation de motocross n'est pas autorisée actuellement chez les moins de 16 ans au Québec. Une demande émanant du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport a été acheminée au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) puis à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) afin d'estimer le risque de blessures chez les participants à ce genre d'événement.

Les objectifs de ce document visent à : 1- estimer l'ampleur du risque de blessures chez les jeunes lors de compétitions de motocross et 2- de fournir des éléments d'information afin de soutenir la prise de décision sur la pratique des jeunes québécois de moins de 16 ans lors de compétitions et d'entraînements à mot…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection au Québec : avril 2008 à mars 2010

Mis en place au Québec à la fin des années 1980, le réseau des centres d’accès au matériel d’injection stérile (CAMI) est un regroupement d’organismes communautaires spécialisés dans la prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), particulièrement le VIH et les hépatites B et C, auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) ou avec des clientèles et des vocations multiples, d’établissements du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que de pharmacies. Les CAMI sont des lieux où les personnes UDI peuvent se rendre pour obtenir du matériel d’injection stérile1, remettre des seringues usagées et obtenir des conseils de prévention ainsi que des services psychosociaux et de santé dans certains cas.

Afin de contribuer à la surveillance et à l’évaluation des activités entourant l’accès au matériel d’injection stérile, les différents CAMI sont invités à compiler des statistiques sur le matériel distribué aux personnes UDI…