Consommation de boissons sucrées chez les jeunes

La consommation quotidienne de boissons sucrées a diminué chez les élèves du secondaire entre 2016-2017 et 2022-2023, principalement grâce à la réduction de la consommation de jus de fruits pur à 100 %.

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Les élèves qui se perçoivent en bonne santé sont moins susceptibles de consommer au moins une boisson sucrée par jour comparativement à ceux qui se perçoivent en moins bonne santé.

La consommation quotidienne de boissons sucrées chez les jeunes est sous-estimée car elle ne tient compte que des élèves déclarant consommer chaque jour une même sorte de boissons sucrées. Elles excluent donc les élèves qui consomment quotidiennement au moins une boisson sucrée mais appartenant à différentes catégories (par ex. jus de fruits pur à 100%, boissons gazeuses, boissons énergisantes, etc.). Cet indicateur n’est pas comparable à la Consommation de boissons sucrées chez les adultes, qui mesure la proportion de personnes consommant au moins une boisson sucrée par jour, quelle que soit sa catégorie. 

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.

Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Contexte

La surconsommation de boissons sucrées serait associée à la carie dentaire, au gain de poids chez les adultes et les jeunes (Ebbeling, 2014) et à une augmentation de l’incidence du diabète de type 2 (Imamura, O’Connor, Ye, Mursu, Hayashino, Bhupathiraju et Forouhi, 2015). De plus, la consommation de boissons énergisantes devrait être limitée chez les adolescents puisque ces boissons peuvent entraîner des effets néfastes sur la santé en raison de leur contenu élevé en caféine et en sucre ainsi que de leur niveau d’acidité (Plamondon, 2011). À noter que la consommation quotidienne de boissons sucrées chez les jeunes telle que présentée dans cet indicateur est sous-estimée car elle ne tient compte que des élèves déclarant consommer chaque jour une même sorte de boissons sucrées. Elles excluent donc les élèves qui consomment quotidiennement au moins une boisson sucrée mais appartenant à différentes catégories (par ex. jus de fruits pur à 100%, boissons gazeuses, boissons énergisantes, etc.).

précisions méthodologiques

Les données du Québec

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits au secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
  • Les écoles suivantes sont exclues :
    • Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
    • Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
    • Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
  • À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur a été mesuré seulement aux deux derniers cycles de l’EQSJS, et ce de manière comparable.
  • Cet indicateur inclut les élèves qui consomment quotidiennement au moins une sorte de boissons sucrées régulières parmi les suivantes :
    • Jus de fruits pur à 100%;
    • Boissons gazeuses (excluant celles diètes);
    • Boissons à saveur de fruits (excluant celles diètes ou sans sucre);
    • Boissons pour sportifs (excluant celles diètes ou faibles en calories);
    • Boissons énergisantes (excluant celles sans sucre ou faibles en calories);
    • Cafés aromatisés sucrés ou thés glacés sucrés;
    • Chocolat chaud, lait sucré ou boissons végétales sucrées.
  • La consommation quotidienne des jus de fruits pur à 100% équivaut à une consommation 7 jours par semaine. La consommation quotidienne des autres boissons équivaut à une consommation une fois ou plus par jour.
  • Les jus de fruits purs à 100% sont intégrés dans la définition de « boissons sucrées » depuis le Guide alimentaire Canadien de 2019.
  • Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées ne sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
  • Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.
  • Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
  • La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
  • Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
  • En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.
  • La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, soit entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
  • La perception de sa santé est une autoévaluation de son propre état de santé, exprimées selon les catégories suivantes : « Excellente », « Très bonne », « Bonne », « Passable » et « Mauvaise ». Les élèves ont été regroupés en deux groupes : ceux ayant une excellente, une très bonne ou une bonne santé, et ceux ayant une santé passable ou mauvaise.
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

limites méthodologiques

  • L’indicateur porte sur la fréquence de consommation et non sur la quantité consommée.
  • Les proportions présentées sous-estiment la consommation quotidienne totale de boissons sucrées, car les élèves rapportant consommer plusieurs fois par semaine différents types de boissons sucrées ne sont pas catégorisés comme des consommateurs quotidiens de boissons sucrées. En effet, l’indicateur présente seulement la proportion des élèves consommant un même type de boissons sucrées à tous les jours.
  • Cet indicateur n’est pas comparable à la Consommation de boissons sucrées chez les adultes, qui mesure la proportion de personnes consommant au moins une boisson sucrée par jour en cumulant la fréquence de consommation de toutes les sortes de boissons sucrées. De plus, les catégories de regroupements de boissons diffèrent entre les deux enquêtes, ce qui peut influer sur les résultats.
  • L’évolution temporelle de la consommation quotidienne de la catégorie « chocolats chauds » illustrée au graphique 1.2 doit être interprétée avec prudence car les laits sucrés et les boissons végétales sucrées ont été ajoutés à cette catégorie seulement au cycle 2022-2023, ce qui peut expliquer la légère hausse.
  • Aussi, cette catégorie est affectée par la période de collecte de données puisque les élèves sont possiblement plus susceptibles d’en consommer durant la période hivernale. Le calendrier de collecte de données de 2016-2017 ayant été différent de celui de 2022-2023, cela peut affecter l’évolution temporelle de cette catégorie de boissons.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
  • Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.

Références

Ebbeling, C. B. (2014). Sugar-sweetened beverages and body weight. Current Opinion in Lipidology, 25(1), 1-7. doi: 10.1097/MOL.0000000000000035

Imamura, F., O’Connor, L., Ye, Z., Mursu, J., Hayashino, Y., Bhupathiraju, S. N. et Forouhi, N. G. (2015). Consumption of sugar sweetened beverages, artificially sweetened beverages, and fruit juice and incidence of type 2 diabetes: systematic review, meta-analysis, and estimation of population attributable fraction. BMJ (Clinical Research Ed.), 351, h3576. doi: 10.1136/bmj.h3576.

Plamondon, L. (2011). Les boissons énergisantes : entre menace et banalisation. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec : https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1666_BoissonsEnergisantes.pdf

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025).  L'Indicateur de santé publique : Consommation de boissons sucrées chez les jeunes. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Consommation de fruits et légumes chez les jeunes

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Un élève du secondaire sur quatre consomme au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.

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Les élèves du secondaire qui se perçoivent en bonne santé sont plus portés à consommer 5 portions de fruits et légumes par jour que les élèves qui se perçoivent en moins bonne santé.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.

Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Cet indicateur réfère à la proportion d’élèves du secondaire qui rapportent manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.

Contexte

Les légumes et les fruits contiennent des éléments nutritifs essentiels, tels que des vitamines, des minéraux et des fibres, qui affectent positivement le développement des jeunes, leur bien-être et leur capacité d’apprentissage. De plus, une alimentation riche en légumes et en fruits peut contribuer à prévenir les maladies cardiovasculaires, certains types de cancer (Santé Canada, 2007) et l’obésité (Organisation mondiale de la Santé [OMS], 2018).

Précisions méthodologiques

Les données du Québec

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits au secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
  • Les écoles suivantes sont exclues :
    • Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
    • Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
    • Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
  • À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur
  • Le nombre de portions quotidiennes de fruits et légumes est calculé en multipliant la fréquence de consommation hebdomadaire en nombre de jours par semaine par le nombre de portions habituellement consommées lors de ces journées, pour obtenir une moyenne quotidienne de portions séparément pour les fruits et les légumes. Ensuite, on additionne les portions de fruits et de légumes pour obtenir une mesure combinée du nombre de portions quotidiennes.
  • Une portion de fruits équivaut à un fruit frais de la grosseur d’une balle de tennis ou ½ tasse de fruits en conserve (125 ml) ou ¼ tasse de fruits séchés (60 ml).
  • Une portion de légumes équivaut à une ½ tasse de légumes en morceaux (125 ml) ou 1 tasse de salade (laitue, épinards crus, etc.) (250 ml) ou ½ tasse de sauce aux tomates (125 ml). Le jus de légumes a été retiré des portions de légumes depuis le cycle 2022-2023.
  • Afin de pouvoir suivre l’évolution temporelle de la consommation de fruits et légumes, le nombre de portions consommés a été évalué bien que la notion de portions ne fasse plus partie du nouveau Guide alimentaire sorti en 2019. Pour référence, le Guide alimentaire canadien de 2007 recommande que les jeunes de 9 à 13 ans (filles et garçons) consomment au moins 6 portions de légumes et de fruits par jour, alors que la recommandation s’élève à 7 portions par jour pour les filles de 14 à 18 ans et à 8 portions par jour pour les garçons du même âge.
  • Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées ne sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
  • Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.
  • Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
  • La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
  • Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
  • En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.
  • La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, soit entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
  • La perception de sa santé est une autoévaluation de son propre état de santé, exprimée selon les catégories suivantes : « Excellente », « Très bonne », « Bonne », « Passable » et « Mauvaise ». Les élèves ont été regroupés en deux groupes : ceux percevant leur santé comme excellente, très bonne ou bonne, et ceux percevant leur santé comme passable ou mauvaise.
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Limites méthodologiques

  • L’indicateur sous-estime le nombre de portions quotidiennes de fruits et légumes, car :
    • il ne couvre pas la période estivale où les récoltes de fruits et légumes sont plus abondantes au Québec et généralement à coût moins élevé;
    • il peut être difficile d’évaluer de manière précise le nombre de portions consommées, particulièrement lorsque les fruits ou les légumes sont transformés (par ex. sauce à spaghetti). À cet effet, les rappels alimentaires où les répondant.e.s détaillent tout ce qu’ils ont mangé sur une ou deux périodes de 24 heures tendent à être plus précis.
    • les questionnaires de fréquence alimentaire comme ceux de l’EQSJS peuvent être réductionnistes puisqu'un nombre limité d'aliments sont donnés en exemples.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
  • Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.

Références

Organisation mondiale de la santé (2018). Alimentation saine. www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/healthy-diet

Santé Canada. (2007). Bien manger avec le Guide alimentaire canadien : Ressource à l’intention des éducateurs et communicateurs. Repéré à http://www.hc-sc.gc.ca/fnan/alt_formats/hpfb-dgpsa/pdf/pubs/res-educat-fra.pdf

Plante C, Blanchet C, Rochette L. (2019). La consommation des aliments chez les Québécois selon les recommandations du Guide alimentaire canadien. Collection : Regard sur l’alimentation des Québécois. Numéro 3. Institut national de santé publique du Québec. Québec. 35 p. En ligne: https://www.inspq.qc.ca/publications/2616

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025).  L'Indicateur de santé publique : Consommation de fruits et légumes chez les jeunes. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Temps d’écran chez les jeunes

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Au cours d'une semaine scolaire, le quart des élèves du secondaire passent 4h et plus par jour devant un écran pour réaliser des activités de loisirs et de communication.

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L’utilisation intensive des écrans (4h et plus) durant la semaine d’école est plus répandue chez les élèves du secondaire ayant un niveau de détresse psychologique élevé (36 %) comparativement à ceux ayant un niveau faible ou moyen (22 %).

Le temps d'écran de loisir recommandé pour les jeunes de 5 à 17 ans est de moins de 2 heures par jour.  Une exposition de 4 heures ou plus, considérée comme intensive, correspond à un niveau à partir duquel les impacts sur la santé s’aggravent de façon marquée. 

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.

Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Cet indicateur mesure la proportion d’élèves du secondaire qui passent quatre heures et plus par jour devant les écrans pour réaliser des activités de loisirs et de communication pendant les jours de semaine.

Contexte

 La surexposition aux écrans est devenue une préoccupation majeure en santé publique en raison de son ampleur et de ses effets sur la santé. Les activités sur écran tendent à remplacer des comportements bénéfiques à la santé et au développement des jeunes (sommeil, interactions sociales, activité physique), favorisant une sédentarité croissante observée à l’échelle mondiale (Bucksch et al., 2016; Rideout, Foehr et Roberts, 2010). Durant les jours de semaine, le temps d’écran est aussi susceptible d’entrer en conflit avec les activités scolaires.

S’il est recommandé que les jeunes de 5 à 17 ans passent moins de 2 heures par jour devant les écrans pour les loisirs (Tremblay et al., 2016), les effets néfastes sur leur développement, leur santé et leur bien-être semblent s’aggraver de façon marquée au-delà de 4h de temps d’écran de loisir par jour . Ces effets négatifs sur la santé, de plus en plus documentés dans la littérature, incluent notamment les maladies associées à la sédentarité et l'obésité, les troubles du sommeil et de la vision, les problèmes musculosquelettiques, les symptômes dépressifs, l'anxiété liée à l'image corporelle, la cyberintimidation, les dépendances en ligne et des résultats scolaires moins satisfaisants (Ferguson et Lemétayer, 2023; Lemétayer et al., 2022).

Précisions méthodologiques

Les données du Québec

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits à l’école secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
  • Les écoles suivantes sont exclues :
    • Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
    • Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
    • Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
  • À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur a été mesuré seulement au dernier cycle.
  • Cet indicateur inclut le temps d’utilisation de tous types d’écran pour des activités de loisirs et de communications (par ex. aller sur les réseaux sociaux, jouer à des jeux vidéo, écouter une série ou un film, parler en ligne avec des amis). Cela exclut le temps d’écran passé pour effectuer des travaux scolaires, pour le travail ou pour des obligations (par ex. remplir des formulaires).
  • L’ensemble des graphiques illustre uniquement l’utilisation d’écran durant les jours de semaine, à l’exception du graphique 1.2 qui présente la répartition du temps d’écran séparément pour les jours de semaine et les jours de fin de semaine.
  • Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées ne sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
  • Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.
  • Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
  • La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
  • Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
  • En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.
  • La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
  • L’indice de détresse psychologique est mesuré à l’aide de 14 items qui abordent 4 dimensions : l’état dépressif, l’état anxieux, les problèmes cognitifs et l’irritabilité (Bellerose, Lavallée, Chénard et Levasseur, 1995). On considère qu’un niveau élevé de détresse psychologique est atteint lorsque le score se situe parmi les 20% les plus élevés observés dans l’EQSJS 2010-2011. Ce seuil, fixé à 42,86, a été maintenu dans les cycles suivants pour permettre la comparabilité. Il importe de préciser que le niveau élevé de détresse psychologique ne correspond pas à un seuil clinique.
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Limites méthodologiques

  • Il peut être difficile d’estimer le nombre d’heures de temps d’écran, surtout si l’utilisation est entrecoupée avec d’autres activités ou réalisée en même temps (ex.: multitâche numérique).
  • De plus, un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
  • L’indicateur tient compte seulement de la durée d’exposition perçue aux écrans. Il ne prend pas en compte d’autres facteurs comme le contenu visionné, le moment ou le contexte d’utilisation qui peuvent moduler les impacts du temps d’écran.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
  • Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.
  • L’indice de détresse psychologique ne doit pas être utilisée comme une mesure de la prévalence de problèmes de santé mentale chez les élèves du secondaire.

Références

Bellerose, C., Lavallée, C., Chénard, L. et Levasseur, M. (1995). Et la santé, ça va en 1992-1993? Rapport de l’enquête sociale et de santé 1992-1993, volume 1. Repéré sur le site de l’Institut de la statistique du Québec : http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/sante/etat-sante/santeglobale/ess_1992-1993_vol1.pdf

Biron, J.-F., Fournier, M., Tremblay, P. H. et Nguyen, C. T. (2019). Les écrans et la santé de la

population à Montréal. Repéré à

https://santemontreal.qc.ca/fileadmin/user_upload/Uploads/tx_asssmpubli…

ations/Les_ecrans_et_la_sante_de_la_population_a_Montreal.pdf

Bucksch, J., Sigmundova, D., Hamrik, Z., Troped, P. J., Melkevik, O., Ahluwalia, N., … Inchley, J. (2016). International trends in adolescent screen-time behaviors from 2002 to 2010. The Journal of Adolescent Health , 58(4), 417‑425. https://doi.org/10.1016/j.jadohealth.2015.11.014

Ferguson, Y., et Lemétayer (2023). Analyse des recommandations en matière de réduction des risques sur la santé associés à l’utilisation des écrans en contexte scolaire. Institut national de santé publique du Québec. Repéré à www.inspq.qc.ca/sites/default/files/2023-11/3425-reduction-risquessante…

Lemétayer, F., et coll. (2022). Usages, impacts sur la santé et encadrement parental de l’utilisation des écrans chez les 6-17 ans : sondage prépandémie auprès des parents québécois. Institut national de santé publique du Québec. Repéré à www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2831- encadrement-parental-ecran-6-17-ans.pdf

Rideout, V. J., Foehr, U. G. et Roberts, D. F. (2010). Generation M2. Media in the lives of 8- to 18-

year-olds. Repéré à https://files.eric.ed.gov/fulltext/ED527859.pdf

Tremblay, M. S., Carson, V., Chaput, J. P., Connor, S., Dinh, T., Duggan, M., … Zehr, L. (2016).

Canadian 24-hour movement guidelines for children and youth: an integration of physical

activity, sedentary behaviour, and sleep. Applied Physiology, Nutrition and Metabolism,

41(6 Suppl 3), S311-S327. https://doi.org/10.1139/apnm-2016-0151

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025).  L'Indicateur de santé publique : Temps d’écran chez les jeunes. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Sommeil chez les jeunes

50 %

La moitié des élèves du secondaire dorment suffisamment pendant la semaine d’école.

None

Les élèves ayant un faible niveau de détresse psychologique sont plus susceptibles d’atteindre le niveau recommandé de sommeil pendant la semaine d’école comparativement à ceux ayant un niveau élevé de détresse psychologique.

Le nombre d’heures de sommeil recommandé est de 9 à 11 heures pour les 6 à 13 ans et de 8 à 10 heures pour les 14 à 17 ans. 

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.

Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Cet indicateur réfère à la proportion des élèves du secondaire qui dorment la durée recommandée qui est de 9 à 11 heures de sommeil pour les 6 à 13 ans et de 8 à 10 heures pour les 14 à 17 ans.

Contexte

Le sommeil est un élément important d’une bonne santé physique et mentale. Au niveau de la santé physique, il joue un rôle dans le contrôle du poids, la réponse immunitaire et la santé cardiovasculaire. Au niveau de la santé mentale, il favorise la performance académique, l’apprentissage et la mémoire (Gruber, Carrey, Weiss, Frappier, Rourke, Brouillette et Wise, 2014).

Précisions méthodologiques

Les données du Québec

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits au secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
  • Les écoles suivantes sont exclues :
    • Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
    • Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
    • Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
  • À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur a été mesuré seulement aux deux derniers cycles.
  • Le nombre d’heures de sommeil est calculé en faisant la différence entre l’heure du réveil et l’heure du coucher rapporté par les élèves. Elle tient pour acquis que l’élève a dormi de manière continue pendant toute cette période. Aussi, cette mesure n’inclut pas les siestes qui peuvent influer sur l’heure du coucher.
  • La recommandation est de 9 à 11 heures de sommeil pour les 6 à 13 ans et de 8 à 10 heures pour les 14 à 17 ans. Le changement dans la recommandation d’heures de sommeil entre 13 et 14 ans entraîne une rupture apparente dans la proportion des élèves rapportant dormir le nombre d’heures recommandé entre le secondaire 2 et 3 (voir graphique 2.1).
  • Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées ne sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
  • Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.
  • Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
  • La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
  • Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
  • En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.
  • La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, soit entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
  • L’indice de détresse psychologique est mesuré à l’aide de 14 items qui abordent 4 dimensions : l’état dépressif, l’état anxieux, les problèmes cognitifs et l’irritabilité (Bellerose, Lavallée, Chénard et Levasseur, 1995). On considère qu’un niveau élevé de détresse psychologique est atteint lorsque le score se situe parmi les 20% les plus élevés observés dans l’EQSJS 2010-2011. Ce seuil, fixé à 42,86, a été maintenu dans les cycles suivants pour permettre la comparabilité. Il importe de préciser que le niveau élevé de détresse psychologique ne correspond pas à un seuil clinique.
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Limites méthodologiques

  • La comparabilité de l’indicateur entre les cycles d’enquête est susceptible d’avoir été affectée par des biais :
    • Le libellé de la question pour l’heure du coucher est différent entre les 2 cycles, ce qui peut affecter l’évolution temporelle illustrée aux graphiques 1.1 et 3.1a.
    • L’évolution temporelle entre les cycles 2016-2017 et 2022-2023, illustrée dans les graphiques 1.1, 1.2 et 3.1a, pourrait avoir été affectée par la période de collecte de données. Pour le cycle 2022-2023, des différences statistiquement significatives sont notées dans les réponses des élèves selon qu'ils ont participé à l'enquête entre septembre et décembre vs entre janvier et juin. Ces différences peuvent poser un enjeu de comparabilité temporelle car, pour 2016-2017, une proportion plus importante de réponses ont été recueillies entre janvier et juin par rapport à entre septembre et décembre.
    • L’effet de période de collecte affecte également la comparabilité de la région 10 Nord-du-Québec avec les autres régions en 2022-2023 puisque la collecte de données dans cette région s’est effectuée seulement entre janvier et juin 2023.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
  • Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.
  • L’indice de détresse psychologique ne doit pas être utilisée comme une mesure de la prévalence de problèmes de santé mentale chez les élèves du secondaire.

Références

Bellerose, C., Lavallée, C., Chénard, L. et Levasseur, M. (1995). Et la santé, ça va en 1992-1993? Rapport de l’enquête sociale et de santé 1992-1993, volume 1. Repéré sur le site de l’Institut de la statistique du Québec : http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/sante/etat-sante/santeglobale/ess_1992-1993_vol1.pdf

Gruber, R., Carrey, N., Weiss, S. K., Frappier, J. Y., Rourke, L., Brouillette, R. T. et Wise, M. S. (2014). Position statement on pediatric sleep for psychiatrists. Journal of the Canadian Academy of Child and Adolescent Psychiatry, 23(3), 174-195. Repéré à http://www.cacapacpea.org/uploads/documents/cacap_sept_2014_pediatric_sleep_gruber_PS_online.pdf

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025).  L'Indicateur de santé publique : Sommeil chez les jeunes. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].

Cigarette électronique chez les jeunes

1 sur 6

En 2022-2023, environ un élève du secondaire sur six (16 %) ont utilisé la cigarette électronique au moins une fois au cours des 30 derniers jours.

2x

La proportion d’adolescentes utilisant la cigarette électroniquement a plus que doublé entre 2016-2017 et 2022-2023 pour surpasser celle des adolescents qui est demeurée stable durant cette période.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.

Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

 Définition

Cet indicateur mesure la proportion d’élèves du secondaire qui ont utilisé la cigarette électronique au cours des 30 jours précédant l’enquête en prenant en compte uniquement les produits de vapotage avec ou sans nicotine, ce qui exclut ceux contenant du cannabis.

Contexte

La popularité grandissante de la cigarette électronique auprès des jeunes est préoccupante. Les produits de vapotage contiennent typiquement de la nicotine, et les jeunes sont à risque d’y développer rapidement une dépendance (Gervais, O’Loughlin, Meshefedjian, Bancej et Tremblay, 2006; U.S. Department of Health and Human Services, 2016). La cigarette électronique pourrait aussi s’avérer une avenue d’initiation au tabagisme. En plus de la nicotine, les liquides à vapoter contiennent souvent des substances toxiques qui peuvent être néfastes pour la santé (Gouvernement du Canada 2024 ; Organisation mondiale de la Santé 2023). Un consensus émerge parmi la communauté scientifique et de santé publique à l’effet que la cigarette électronique serait moins dommageable pour la santé des fumeurs que les produits du tabac fumés, cependant les effets sur la santé à long terme demeurent peu connus.

Précisions méthodologiques

Les données du Québec

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits au secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
  • Les écoles suivantes sont exclues :
    • Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
    • Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
    • Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
  • À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur a été mesuré seulement aux deux derniers cycles et ce, de manière comparable.
  • Cet indicateur mesure la proportion d’élèves du secondaire qui ont utilisé la cigarette électronique au cours des 30 jours précédant l’enquête en prenant en compte uniquement les produits de vapotage avec ou sans nicotine, ce qui exclut ceux contenant du cannabis.
  • Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées ne sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
  • Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.
  • Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
  • La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
  • Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
  • En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, soit entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
  • L’indice de détresse psychologique est mesuré à l’aide de 14 items qui abordent 4 dimensions : l’état dépressif, l’état anxieux, les problèmes cognitifs et l’irritabilité (Bellerose, Lavallée, Chénard et Levasseur, 1995). On considère qu’un niveau élevé de détresse psychologique est atteint lorsque le score se situe parmi les 20% les plus élevés observés dans l’EQSJS 2010-2011. Ce seuil, fixé à 42,86, a été maintenu dans les cycles suivants pour permettre la comparabilité. Il importe de préciser que le niveau élevé de détresse psychologique ne correspond pas à un seuil clinique.
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Limites méthodologiques

  • La fréquence d’utilisation de la cigarette électronique dans les 30 jours précédant l’enquête n’est pas mesurée.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
  • Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.
  • L’indice de détresse psychologique ne doit pas être utilisée comme une mesure de la prévalence de problèmes de santé mentale chez les élèves du secondaire.

Références

Bellerose, C., Lavallée, C., Chénard, L. et Levasseur, M. (1995). Et la santé, ça va en 1992-1993? Rapport de l’enquête sociale et de santé 1992-1993, volume 1. Repéré sur le site de l’Institut de la statistique du Québec : http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/sante/etat-sante/santeglobale/ess_1992-1993_vol1.pdf

Gervais, A., O’Loughlin, J., Meshefedjian, G., Bancej, C., & Tremblay, M. (2006). Milestones in the natural course of onset of cigarette use among adolescents. Canadian Medical Association Journal,175(3), 255-261.

Gouvernement du Canada (2024). Les risques du vapotage. Répéré à www.canada.ca/fr/sante-canada/services/tabagisme-et-tabac/vapotage/risques.html

Organisation mondiale de la santé (2023). Tabac. Répéré à www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/tobacco

  1. S. Department of Health and Human Services. (2014). The health consequences of smoking – 50 years of progress. Repéré à https://www.surgeongeneral.gov/library/reports/50-years-ofprogress/full-report.pdf

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025).  L'Indicateur de santé publique : Cigarette électronique chez les jeunes. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Consommation d'alcool chez les jeunes

La proportion d’élèves du secondaire ayant consommé de l’alcool dans les 12 derniers mois a diminué, passant de 60 % en 2010-2011 à 47 % en 2022-2023.

None

La proportion d’élèves du secondaire ayant consommé de l’alcool au moins une fois dans la dernière année augmente progressivement avec le niveau scolaire, passant de 19 % en secondaire 1 à 51 % en secondaire 3 puis 73 % en secondaire 5.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.

Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Cet indicateur mesure la proportion d’élèves du secondaire qui rapportent avoir consommé de l’alcool au moins une fois au cours des 12 mois précédant l’enquête.

Contexte

L’alcool est une substance psychoactive qui fait partie de la catégorie des dépresseurs du système nerveux central. Elle représente la substance psychoactive la plus couramment utilisée par les jeunes au Québec (Traoré et al., 2018). Sa consommation est liée à de nombreuses conséquences négatives à court terme, telles qu'une plus grande vulnérabilité à l'intoxication aiguë, aux trous de mémoire, aux blessures, aux accidents, aux agressions, aux vols et comportements sexuels à risque (ASPC, 2015; April et coll., 2018).

Précisions méthodologiques

Les données du Québec

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits à l’école secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
  • Les écoles suivantes sont exclues :
    • Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
    • Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
    • Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
  • À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur a été mesuré aux trois cycles.
  • Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
  • Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.
  • Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
  • La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
  • Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
  • En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.
  • La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, soit entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
  • L’indice de détresse psychologique est mesuré à l’aide de 14 items qui abordent 4 dimensions : l’état dépressif, l’état anxieux, les problèmes cognitifs et l’irritabilité (Bellerose, Lavallée, Chénard et Levasseur, 1995). On considère qu’un niveau élevé de détresse psychologique est atteint lorsque le score se situe parmi les 20% les plus élevés observés dans l’EQSJS 2010-2011. Ce seuil, fixé à 42,86, a été maintenu dans les cycles suivants pour permettre la comparabilité. Il importe de préciser que le niveau élevé de détresse psychologique ne correspond pas à un seuil clinique.
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Limites méthodologiques

  • L’évolution temporelle entre le cycle 2016-2017 et les deux autres cycles, illustrée dans les graphiques 1.1 et 3.1a, pourrait avoir été affectée par la période de collecte de données. Pour les cycles 2016-2017 et 2022-2023, des différences statistiquement significatives sont notées dans les réponses des élèves selon qu'ils ont participé à l'enquête entre septembre-décembre ou janvier-juin. Ces différences peuvent poser un enjeu de comparabilité temporelle car, pour 2016-2017, une proportion plus importante de réponses ont été recueillies entre janvier-juin par rapport à septembre-décembre.
  • Cet effet de période de collecte affecte également la comparabilité de la région 10 Nord-du-Québec avec les autres régions en 2022-2023 puisque la collecte de données dans cette région s’est effectuée seulement entre janvier et juin 2023.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
  • Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
  • Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.
  • L’indice de détresse psychologique ne doit pas être utilisé comme une mesure de la prévalence de problèmes de santé mentale chez les élèves du secondaire.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.

Références

Agence de la santé publique du Canada. (2015). Rapport de l’administrateur en chef de la santé publique sur l’état de la santé publique au Canada, 2015 : La consommation d’alcool au Canada. Accessible en ligne : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/rapport-administrateur-enchef-sante-publique-sur-etat-sante-publique-au-canada/2015-consommation-alcool-canada.html

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