COVID-19

COVID-19 et saison hivernale : favoriser le transport actif et la pratique d’activités extérieures

Le présent document vise à donner des balises pour favoriser la pratique de la marche ainsi que des activités hivernales sportives et récréatives dans le contexte de pandémie de COVID-19. Il s’agit d’un complément de deux documents publiés par l’INSPQ sur la pratique sécuritaire de la marche et du vélo à l’extérieur et sur l’utilisation sécuritaire des parcs et espaces verts urbains.

Ce document rappelle les principaux bienfaits de l’activité physique sur la santé et les mesures sanitaires à respecter pour favoriser l’utilisation sécuritaire des parcs et espaces verts urbains, des rues et des infrastructures de transport actif. Le document présente aussi des initiatives prometteuses mises de l’avant par des municipalités au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde pour favoriser la pratique sécuritaire d’activités hivernales da…

Centre de référence sur l'environnement bâti et la santé

Portrait de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) chez les résidents des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec

Faits saillants

  • Entre le début de la pandémie et le 21 novembre 2020, 52 % des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ont eu au moins un résident atteint par la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
  • Durant la 1re vague (23 février au 11 juillet 2020), 39 % des CHSLD ont rapporté au moins un cas comparativement à 26 % depuis le début de la 2e vague (23 août au 21 novembre 2020). Dans chacune des vagues, une majorité de CHSLD n’ont donc pas été touchés.
  • Durant la 1re vague, 14 % des CHSLD touchés ont été gravement affectés avec plus de 50 cas par 100 lits alors que ce ratio n’a été atteint que par 2 % des CHSLD depuis le début de la 2e vague.
  • Dans les deux vagues pandémiques, plus la taille des CHSLD était grande (selon le nombre de lits au permis), plus la probabilité d’avoir…

Comparaison des hospitalisations dues à la COVID-19 pendant la première vague à celles dues à l’influenza pendant les saisons précédentes

Le Québec est aux prises avec la pandémie de la COVID-19 due au virus SRAS-CoV-2 depuis l‘hiver 2020, avec un premier cas importé détecté à la fin février et la déclaration de l’état d’urgence sanitaire le 13 mars. La vigie quotidienne des cas et des éclosions mise en place par les efforts communs du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a permis de suivre l’évolution de la situation épidémiologique en utilisant plusieurs sources de données. Lors de la première vague (entre le 23 février et le 11 juillet 2020), un total de 56 565 cas confirmés, 7 143 hospitalisations et 5 643 décès ont été rapportés.

Devant l’ampleur du fardeau de la COVID-19 au Québec, des questions se posent quant à l’impact de la COVID-19 sur le réseau de la santé en comparaison avec l’impact des autres infections respiratoires d’origine virale tels que l’influenza et les autres virus respiratoires. Les effort…

Impact des comorbidités sur les risques de décès et d’hospitalisation chez les cas confirmés de la COVID-19 durant les premiers mois de la pandémie au Québec

Durant les premiers mois de la pandémie le virus SRAS-CoV-2 a infecté plus de 50 000 Québécois, nécessitant l’admission en centre hospitalier de plus de 6 000 d’entre eux et entraînant le décès de plus de 5 000 personnes. L’identification des facteurs de risque associés à une sévérité accrue de la COVID-19 a rapidement été l’une des priorités de recherche dans les pays touchés par la pandémie. La présence de conditions médicales préexistantes chez les cas de la COVID-19 a rapidement été identifiée comme un facteur de risque de complications pouvant mener au décès (Guan et al., 2020; Reilev et al., 2020; Williamson et al., 2020). Rapidement, l’équipe de vigie et de surveillance de la COVID-19 de l’Institut national de santé publique du Québec a réussi à documenter les conditions médicales préexistantes pour l’ensemble des cas confirmés de la COVID-19 par laboratoire ou par lien épidémiologique au Québec.

Plusieurs étude…

Manifestations cliniques à la suite de la vaccination contre l’influenza et recommandations dans le contexte de la COVID-19

Contexte

Dans le cadre de la vaccination contre l’influenza, plusieurs questions ont été adressées au Groupe Central ESPRI afin de bien orienter les vaccinateurs et répondants ESPRI sur les conduites à proposer aux vaccinés s’ils présentent des symptômes compatibles avec ceux de la COVID-19 après la vaccination.

Mise en garde : Ces recommandations ne s’appliquent pas dans le contexte où une personne aurait eu un contact à risque élevé ou modéré avec un cas de COVID-19 pour lequel il faut appliquer la conduite recommandée sans tenir compte de la vaccination.

Recommandations du CIQ

  1. Recommandations pour la population générale1:

    Après la vaccination contre l’influenza, des manifestations cliniques peuvent survenir dont la plupart sont bénignes, mais qui dans certains cas peuvent ressembler aux symptômes de la COVID-19. Cela concerne essentiellement la fièvre/myalgie générali…
Comité sur l'immunisation du Québec

COVID-19 : Étude de séroprévalence chez des travailleurs de la santé de centres hospitaliers au Québec

  • Cette étude menée auprès de 2 056 travailleurs de la santé montre une séroprévalence relativement élevée d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 après la 1re vague pandémique chez des travailleurs de huit hôpitaux de Montréal (14 %), une valeur significativement supérieure à celle de 3 % obtenue dans deux hôpitaux de régions moins touchées du Québec (Capitale-Nationale et Estrie).
  • La séroprévalence des travailleurs de la santé montréalais était fortement influencée par la survenue d’éclosions dans les unités d’hospitalisation COVID-19 et non-COVID-19 de quatre hôpitaux où la séroprévalence globale variait de 18 % à 32 %. Ces valeurs étaient significativement plus élevées que la séroprévalence de 5 % à 9 % retrouvée dans quatre hôpitaux montréalais moins touchés par des éclosions.
  • Les variables associées de façon indépendante à une séroprévalence plus élevée étaient le travail dans une unité d’hospitalisation (plu…

COVID-19 : Stratégies de communication pour soutenir la promotion et le maintien des comportements désirés dans le contexte de la pandémie

Ce document a pour objectif de déterminer les stratégies de communication visant à favoriser le maintien des comportements désirés dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Ces stratégies peuvent, en outre, contribuer à agir positivement sur la résilience communautaire et la cohésion sociale qui à leur tour permettent d’accroître la santé mentale et le bien-être des personnes et des communautés. Le document est destiné aux institutions, organisations et intervenants appelés à promouvoir le respect des recommandations émises par le gouvernement. Les stratégies de communication proposées tiennent compte de plusieurs facteurs en jeu, entre autres la compréhension des informations sur la pandémie, la confiance du public, la perception des risques, les normes sociales et la résilience communautaire.

  • La présente mise à jour présente des informations sur la façon de maintenir et revigorer l’adhésion du public aux mesures sanitaires, et de répondre à…

Portrait de la COVID-19 parmi les enfants du Québec du 23 février au 11 juillet 2020

Au Québec, la première vague de la pandémie de COVID-19 s’échelonne du 23 février au 11 juillet 2020. Durant la première moitié de cette première vague, les contacts sociaux des enfants se limitaient vraisemblablement à leur famille puisque les écoles, la plupart des services de garde, les centres commerciaux, les centres sportifs, les commerces aux détails, restaurants et bars ont fermé leurs portes à partir du 16 mars. Par contre, la réouverture des écoles primaires (sauf sur le territoire métropolitain de Montréal), début mai, et l’ouverture des camps de jour, piscines et parcs extérieurs, en juin, ont probablement été associées à une certaine relance des contacts sociaux des jeunes. L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a suivi l’évolution des connaissances scientifiques sur la COVID-19 dans la population pédiatrique. Elle l’a fait en établissant systématiquement des parallèles entre ces connaissances émergentes et les données épidémiologiques disponibles local…

Rapport épidémiologique descriptif de la COVID-19 au Québec du 23 février au 11 juillet 2020

Au début de 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a porté une attention particulière à un nouveau virus ayant occasionné plusieurs cas de pneumonies atypiques, détectés dans la province du Hubei en Chine. Ce virus a été nommé SRAS-CoV-2 puisqu’il s’agit d’un deuxième type de coronavirus pouvant entraîner un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). La maladie associée à ce virus a été désignée, par la suite, comme la « maladie à coronavirus 2019 » ou COVID-19, conformément aux pratiques de dénomination des maladies infectieuses de l’OMS. Le virus s’est rapidement propagé dans plusieurs pays, si bien que le 11 mars 2020, l’OMS levait le niveau d’alerte et qualifiait officiellement la situation mondiale de pandémie. En date du 11 juillet, plus de 12 718 000 cas et 561 761 décès avaient été répertoriés à travers le monde. Les premiers cas au Canada se sont manifestés en Ontario et en Colombie-Britannique vers la fin janvier…

Évolution de la létalité parmi les personnes atteintes de la COVID-19

La létalité, soit la proportion de décès parmi les cas de COVID-19, constitue une mesure de base de la gravité de la maladie. Depuis le début de la pandémie, plus de 6 000 Québécois ayant contracté l’infection en sont décédés. Ce rapport vise à décrire l’évolution de la létalité parmi les cas de COVID-19 déclarés au Québec depuis le début de la pandémie.

De manière générale, la létalité parmi les cas de COVID-19 s’est réduite considérablement et progressivement depuis le pic épidémique observé aux mois d'avril-mai. Un sommet de 14 % a été atteint entre le 5 avril et le 2 mai, avant de diminuer de façon progressive, et de se stabiliser autour du 1 % durant l’été, soit du 12 juillet au 12 septembre.

Les personnes âgées de 60 ans et plus représentent 98 % des décès attribuables à la COVID-19 répertoriés depuis le début de la pandémie. Le rapport s’y attarde plus précisément et on y constate que :

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