Avis scientifique

Écrit exprimant clairement une prise de position officielle de l’INSPQ, des recommandations ou des pistes d’action à privilégier sur une question de santé publique et visant à appuyer une prise de décision publique. Il est le résultat d’une démarche qui peut avoir nécessité un consensus d’experts, qui s’appuie sur l’état actuel des connaissances ainsi que sur des principes et des méthodes explicites et adaptées à l’objet de la recherche, au contexte de production et au niveau de preuve requis.

Analyses de laboratoire recommandées pour le dépistage de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)

Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (GQDITSS), le Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a mandaté l’Institut national de santé publique du Québec afin de réviser la littérature et formuler des recommandations concernant les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

Tests de contrôle à la suite de la détection d'une infection à C. trachomatis ou d'une infection à N. gonorrhoeae : indications et analyses recommandées

Ces travaux sont en soutien à la mise à jour du guide de l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) portant sur le traitement pharmacologique des infections à Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae. Le Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les infections transmissibles sexuellement et par le sang a formulé des recommandations concernant les indications de tests de contrôle à la suite de la détection d'une infection à C. trachomatis ou d'une infection gonococcique, ainsi que les analyses à privilégier.

Infections à C. trachomatis

Un test de contrôle est recommandé dans les situations suivantes seulement :

En présence de persistance (ou apparition) de signes ou symptômes; Grossesse; Problème anticipé d'observance au traitement; Utilisation d'un schéma thérapeutique autre que ceux recommandés au Québec par les guides sur le traitement pharmacologique des infections transmissibles sexuellement…

Le risque relié au virus du Nil occidental au Québec et les interventions à privilégier en 2015

Groupe scientifique sur le VNO

À la suite de la recrudescence de cas d'infection par le virus du Nil occidental (VNO) lors des saisons 2011 et 2012 au Québec, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) s'est vu confier en 2012 le mandat de fournir un avis scientifique au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) sur les interventions à privilégier pour lutter contre cette infection au cours de l'été 2013. Un addenda de l'avis a été rendu public en avril 2014 pour mettre à jour les connaissances et pour soutenir la gestion du risque en 2014.

Au courant de la saison VNO 2014, des questions ont été adressées au groupe d'experts scientifiques sur le VNO par le MSSS. De plus, l'INSPQ a réalisé deux projets d'évaluation sur le fardeau clinique et économique de la maladie et sur l'efficacité des interventions par larvicides à réduire l'abondance du vecteur et son taux d'infection.

À la lumière des nouvelles connaissances, un nouvel avis scientifique a été…

Analyses de laboratoire recommandées lors du dépistage de Chlamydia trachomatis et de Neisseria gonorrhoeae

Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang, le Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux a mandaté l'Institut national de santé publique du Québec afin de réviser la littérature et formuler des recommandations concernant les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de l'infection par Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae.

Avis sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH)

Comité sur l'immunisation du Québec

Dans son dernier avis sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH), le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a souligné que le fardeau des maladies associées aux VPH était particulièrement important parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH) et que ces derniers, contrairement aux hommes hétérosexuels, ne pouvaient compter sur la protection indirecte offerte par la vaccination des filles. Le CIQ avait aussi rappelé qu'une offre de vaccination à tous les garçons préadolescents semblait être l'approche à privilégier pour maximiser la protection des hommes et particulièrement celle des HARSAH. Le CIQ a également mentionné que selon des analyses réalisées au Québec et ailleurs, considérant le coût actuel du vaccin, l'ajout d'une offre de vaccination à l'ensemble des garçons préadolescents pourrait produire des bénéfices, mais à un ratio coût/utilité qui dépasserait le seuil de 40 000 $/QALY1, et ce, même…

Recommandations concernant l'évaluation et le suivi des soignants infectés par le virus de l'hépatite B (VHB)

Comité scientifique SERTIH - VHB

L'objectif de ce document est d'élaborer des recommandations québécoises concernant l'évaluation et le suivi des soignants infectés par le virus de l'hépatite B et qui serviront de référence aux experts des comités d'évaluation du Service d'évaluation des risques de transmission d'infections hématogènes (SERTIH). Ces recommandations permettent d'encadrer la pratique d'actes à risque de transmission (ART) du soignant. Le Comité scientifique SERTIH VHB a été constitué afin d'émettre des recommandations.

Les principales recommandations du comité scientifique sont :

les résultats de charge virale seront exprimés en unité internationale par millilitre (UI/mL); en regard des recommandations retrouvées dans certains pays et compte tenu des mesures préventives demandées au professionnel infecté qui désire pratiquer des ART, le seuil de restriction de l'ADN du VHB en dessous duquel la pratique d'ART est permise est de 2 000 UI/mL. La méthode utilisée pour…

Évaluation de l'émergence possible du virus Chikungunya et du risque de transmission vectorielle au Québec

Le virus Chikungunya (CHIK) est un arbovirus transmis aux humains par la piqûre des moustiques Ae. Aegypti et Ae. Albopictus, les mêmes espèces qui sont impliquées dans la transmission des virus de la dengue, de la fièvre jaune, et du Nil occidental, entre autres. Les principaux symptômes de l'infection par le virus CHIK sont la fièvre aiguë et des arthralgies sévères. Les symptômes articulaires peuvent persister pendant des mois ou des années. La majorité des cas sont symptomatiques. Le premier cas de transmission autochtone du virus CHIK dans les Amériques a été déclaré dans les Caraïbes sur l'île de Saint-Martin en décembre 2013 et aux États-Unis en Floride en juillet 2014. L'exposition à des moustiques infectés est le principal facteur de risque d'infection dans les régions endémiques. La protection personnelle est le moyen de prévention primaire. Compte tenu du nombre important de voyageurs canadiens qui visitent les nouveaux pays endémiques dans les…

Analyses de laboratoire recommandées pour le dépistage de la syphilis

Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), le Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a mandaté l'Institut national de santé publique du Québec pour réviser la littérature et formuler des recommandations concernant les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de la syphilis.

Le spécimen utilisé pour le dépistage de la syphilis est le sang, prélevé par ponction veineuse, dans le but d'effectuer une sérologie. La période fenêtre pour la syphilis est de trois mois, peu importe le type de test utilisé au laboratoire (tréponémique ou non-tréponémique). L'analyse de biologie médicale recommandée pour le dépistage de la syphilis est une sérologie, soit par un test non tréponémique (RPR) ou par un test tréponémique (EIA/CIA). En présence de résultat réactif à l'épreuve initiale, des analyses complémentaires seront…

Travailleuses enceintes ou qui allaitent en milieu de soins : risque de maladie à virus Ebola et recommandations sur les mesures de prévention

Groupe scientifique maternité et travail

Depuis mars 2014, une importante épidémie de maladie à virus Ebola, sévit en Afrique de l'Ouest. Bien que le risque d'importation de la maladie soit faible, il ne peut pas être exclu. Les recommandations formulées dans le présent document constituent un avis d'experts, fondé sur les connaissances actuelles au sujet du risque encouru par les femmes enceintes atteintes de la maladie à virus Ebola. Le présent avis se base principalement sur le document du Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ, 2014), portant sur les mesures de prévention et de contrôle de la maladie à virus Ebola pour les hôpitaux du Québec. Il tient également compte de publications sur le sujet ainsi que des recommandations des principaux organismes internationaux, qu'il s'agisse de descriptions de cas, de rapports publiés sur des éclosions antérieures et d'avis de groupes d'experts.

Lors de la grossesse, l'immunité est réduite (Blackburn, 2013). De plus, les épidémies en Afrique ont mis…

Maladie à virus Ebola : mesures de prévention et de contrôle pour les hôpitaux - Mise à jour du 3 décembre 2014

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Cette fiche présente une mise à jour des recommandations du Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ) sur les mesures de prévention et de contrôle de la maladie à virus Ebola pour les hôpitaux du Québec. Les caractéristiques de l'évolution de l'épidémie en Afrique de l'Ouest corroborent la notion de transmission par contact et par gouttelettes. La transmission par voie aérienne, entre autre lors des activités générant des aérosols (AGA), demeure théorique. Toutefois, tenant compte de la létalité élevée et de la contamination de l'environnement par les liquides organiques (sang, vomissements, selles, etc.), le CINQ recommande un niveau de mesures plus élevé. Cette mise à jour tient compte des dernières recommandations émises par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains publiées le 20 octobre 2014, ainsi que celles de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) du 31 octobre 2014.

Les hôpitaux doivent mettre en place les…