VIH / Sida

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : mise à jour des données au 30 juin 2009

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements épidémiologiques sur la personne infectée auprès du professionnel de santé ayant prescrit le test de dépistage du VIH.

Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du LSPQ, lequel effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province. Pour tout test confirmé positif au LSPQ, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit pour obtenir le numéro d'assurance maladie (NAM) si celui-ci n'est pas déjà disponible. Le NAM est encrypté pour avoir un identifiant unique permettant de savoir si le cas a déjà été déclaré ou s'il doit faire l'objet d'une déclaration. Dans ce dernier cas, l'ISP contacte le professionnel de santé pour procéder à l'enquête épidémiologi…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection – Épidémiologie du VIH de 1995 à 2008 – Épidémiologie du VHC de 2003 à 2008

Au 30 juin 2008, 19 911 questionnaires avaient été administrés à 11 240 individus (tableau 1).

Les trois quarts sont des hommes (8 256/10 931). L'âge moyen chez les hommes est de 34 ans. L'âge moyen des femmes est de 29 ans (tableau 1).

Les UDI recrutés sont moyennement scolarisés, un sur deux (1 926/3 942) n'ayant pas terminé son cours secondaire (tableau 3; données 2003-2008).

La cocaïne est la drogue dont l'injection est la plus répandue (86 % des 3 953 répondants en avaient fait usage); le dilaudid suit avec 35 %. On retrouve ensuite l'héroïne (blanche ou beige/brune) avec 28 % (tableau 5; données 2003-2008). La cocaïne est aussi la drogue la plus souvent injectée par 65 % (2 551/3 932) des participants; les drogues opiacées non prescrites suivent avec 28 % (1 098/3 932) (tableau 10; données 2003-2008).

L'usag…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection au Québec : avril 2007 à mars 2008

Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI), mis en place au Québec à la fin des années 1980, sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile (seringues stériles, contenants de chauffage/dissolution et filtres (Stéricup), ampoules d'eau et tampons). Ils peuvent aussi y remettre leurs seringues usagées et obtenir des conseils de prévention ainsi que d'autres services psychosociaux. Ce sont des organismes communautaires spécialisés dans la prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) auprès des UDI ou avec des clientèles et des vocations multiples, des établissements du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que des pharmacies.

Les statistiques compilées par les responsables des CAMI permettent d'établir un portrait des interventions réalisées sur une période de 12 mois et de suivre l'évolution de la situation au fil des ans grâce à d…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2008

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui a prescrit le test de dépistage confirmé positif. Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du LSPQ. Celui-ci effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province.

Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique sur le cas, si ce dernier n'a jamais été déclaré au programme de surveillance.

Le LSPQ a confirmé la positivité au VIH de 0,61 % sur 287 643 spécimens prélevés en 2008 et analysés par les laboratoires hospitaliers qui font partie du Programme québécois de diagnostic de l'infection par le…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : mise à jour des données au 30 juin 2008

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de santé ayant prescrit le test de dépistage du VIH.

Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du LSPQ, lequel effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province. Pour tout test confirmé positif au LSPQ, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit pour obtenir le numéro d'assurance maladie (NAM) si celui-ci n'est pas déjà disponible. Le NAM est encrypté pour avoir un identifiant unique permettant de savoir si le cas a déjà été déclaré ou s'il doit faire l'objet d'une déclaration. Dans ce dernier cas, l'ISP téléphone au professionnel de santé en vue de l'enquête épidémiologique sur le cas.

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2007

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui lui a prescrit le test de dépistage confirmé positif. Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du LSPQ. Celui-ci effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province.

Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique sur le cas, si ce dernier n'a jamais été déclaré au programme de surveillance.

En 2007, comparativement à 2006, on note une diminution de 4 % dans le nombre des spécimens analysés par les laboratoires hospitaliers qui font partie du programme québécois de diagnostic de l'infection par le VIH et de…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection : épidémiologie du VIH de 1995 à 2007 : épidémiologie du VHC de 2003 à 2007

Le réseau SurvUDI a été implanté en 1995 au Québec. Ce réseau s'intéresse à la surveillance des infections au VIH et au virus de l'hépatite C (VHC) parmi les utilisateurs de drogue par injection.

Le recrutement se fait dans plusieurs environnements différents. La plupart des participants sont rencontrés dans des programmes qui donnent accès à du matériel d'injection stérile. D'autres sont recrutés par exemple dans des centres de détention et des cliniques de désintoxication ou de réhabilitation.

Ceux qui rapportent s'être injecté des drogues dans les six mois précédents sont éligibles à l'étude s'ils se montrent capables de donner un consentement éclairé. Un questionnaire est administré et deux prélèvements de salive enrichie sont faits pour détecter l'infection par le VIH (depuis 1995) et par VHC (depuis 2003). La codification utilisée permet la détection des visites multiples faites par des répéteurs à l'étude. (Les lecteurs intéressés trouveront plus de détails da…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du VIH et des hépatites B et C auprès des personnes UDI au Québec : avril 2006 à mars 2007

Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI) sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile, des conseils de prévention ainsi que d'autres services psychosociaux. La plupart des CAMI récupèrent les seringues usagées. Le réseau des CAMI a été mis en place au Québec à la fin des années 1980. Ce sont des organismes communautaires, des établissements du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que des pharmacies.

Au Québec, la notion de réduction des méfaits liés à l’usage de drogues s’est développée vers la fin des années 1980 en réponse à la situation alarmante de la transmission du VIH chez les personnes faisant usage de drogues par injection. Depuis, les efforts de prévention se sont multipliés et des projets d’intervention dans les milieux de vie, de pairs aidants et de mobilisation des usagers de drogues en vue d’améliorer les services de prise en charge des personnes…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : mise à jour des données au 30 juin 2007

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le laboratoire et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de santé ayant prescrit le test. Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), lequel effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province. Pour tout test positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique sur le cas.

Le LSPQ a confirmé la positivité au VIH de 0,56 % des 150 450 spécimens prélevés au premier semestre 2007 et analysés dans les laboratoires hospitaliers qui font partie du programme québécois de diagnostic de l'infection par le VIH. Cette proportion se maintient à moins de 1 % depuis le début du programme. Environ 20 % des spécimens p…

Programme de surveillance de l'infection (PSI) par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2006

Le Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la confirmation de l'infection par le laboratoire et sur le recueil de renseignements concernant la personne infectée auprès du professionnel de santé qui a prescrit le test. En tant que laboratoire de référence, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) reçoit les spécimens réactifs au VIH que lui soumettent des laboratoires publics et privés et effectue toutes les analyses de confirmation. Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique téléphone au professionnel de santé ayant prescrit le test pour obtenir les informations épidémiologiques sur la personne infectée.

Le programme de surveillance comporte des limites liées au sous dépistage des personnes vivant avec le VIH, à l'impossibilité de procéder à la collecte épidémiologique pour certaines personnes trouvées infectées par le virus, notamment les réfugiés et les immigrants en…