Sécurité routière

Blessures à motocross chez les moins de 16 ans lors de compétitions et d'entraînements : estimation du risque et éléments d'information pour la prévention des blessures

La pratique compétitive du motocross prend de l'ampleur au Québec et cette activité motorisée est à l'origine de blessures chez les participants. Cette activité attire de nouveaux adeptes, dont des jeunes de moins de 16 ans. En absence de règlement dûment approuvé, l'utilisation de motocross n'est pas autorisée actuellement chez les moins de 16 ans au Québec. Une demande émanant du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport a été acheminée au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) puis à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) afin d'estimer le risque de blessures chez les participants à ce genre d'événement.

Les objectifs de ce document visent à : 1- estimer l'ampleur du risque de blessures chez les jeunes lors de compétitions de motocross et 2- de fournir des éléments d'information afin de soutenir la prise de décision sur la pratique des jeunes québécois de moins de 16 ans lors de compétitions et d'entraînements à mot…

Avis de santé publique sur la circulation des aides à la mobilité motorisées sur le réseau routier

Les aides à la mobilité motorisées (AMM) sont des appareils conçus pour suppléer une incapacité à la marche. Cette catégorie d'appareils comprend les triporteurs, les quadriporteurs et les fauteuils roulants motorisés. Leur utilisation est en nette croissance en raison du vieillissement de la population et parce que de plus en plus de personnes aptes à marcher ou en bonne santé les utilisent. Les AMM sont pour certains une alternative à l'automobile à la suite du retrait du permis de conduire alors que pour d'autres, il s'agit d'un mode de transport pratique et économique.

À l'heure actuelle, l'utilisation sur les voies publiques de ces appareils n'est pas encadrée par le Code de la sécurité routière du Québec. Cette absence de dispositions légales pose un certain nombre de contraintes, dont la principale est sans doute de placer les utilisateurs et les forces de l'ordre dans une « zone grise ». Pour encadrer l'usage d'AMM, le rendre plus sécuritaire et harmoniser…

Mémoire déposé à la Commission parlementaire sur les transports et l'environnement lors des consultations particulières et audiences publiques à l'égard du document Rapport sur les véhicules hors route – Vers un développement durable de la pratique

À l’invitation de la Commission des transports et de l’environnement, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a produit le présent mémoire en relation avec le document du ministère des Transports du Québec intitulé Rapport sur les véhicules hors route – Vers un développement durable de la pratique. Ce mémoire s’inscrit dans la continuité de celui déposé par l’INSPQ en 2006, lors des consultations particulières et audiences publiques dans le cadre du Document d’orientation sur les véhicules hors route présenté par la ministre déléguée au transport (INSPQ et DSPQ, 2006).

L’INSPQ a comme mission, notamment, d’identifier les problèmes de santé de la population et les dangers qui la menacent. Il doit analyser les causes de ces problèmes, déterminer quelles mesures de prévention pourraient être mises de l’avant, soutenir ceux qui ont la responsabilité de les implanter et rendre accessible l’expertise en santé publique1. La santé est entendue ici au sens large, comm…

Mémoire déposé à la Commission des transports et de l'environnement dans le cadre des consultations sur le projet de loi no 71, loi modifiant le Code de la sécurité routière et d'autres dispositions législatives

Malgré les améliorations récentes du bilan routier au Québec, les traumatismes routiers demeurent encore en 2010 un problème de santé publique prioritaire. En 2008, les routes faisaient près de 45 000 victimes dont 557 décès et plus de 2 300 blessées graves (SAAQ, 2009). Ce fléau affecte principalement la population jeune, ce qui se traduit par un nombre considérable d'années potentielles de vie perdues avant 65 ans (APVP), faisant de cette catégorie de traumatismes une des principales causes de mortalité prématurée. L'importance de ce problème et le fait qu'il existe des interventions démontrées efficaces pour les prévenir a fait en sorte que depuis plus de 20 ans, le réseau de la santé publique du Québec s'est mobilisé pour susciter et soutenir la mise en oeuvre d'interventions préventives.

C'est d'ailleurs dans cet esprit que le Programme national de santé publique (MSSS, 2008) fait de la prévention des traumatismes routiers une activité prio…

Réduction de la limite d'alcool permise dans le sang pour la conduite d'un véhicule automobile

L'alcool au volant comme problématique actuelle de sécurité routière

Malgré les progrès réalisés au cours des 40 dernières années, la conduite d'un véhicule automobile sous l'influence de l'alcool demeure toujours un problème important et actuel de santé et de sécurité publique. Selon une enquête réalisée en 2008, 5,2 % des Canadiens sondés ont admis avoir conduit leur véhicule au cours des douze derniers mois même s'ils croyaient dépasser le taux d'alcoolémie (TA) permis par le Code criminel canadien (80 mg/100 ml). Au Québec, cette proportion est de 7,5 % (Fondation de recherche sur les blessures de la route, 2008a et 2008b).

La conduite sous l'influence de l'alcool demeure encore aujourd'hui la principale cause de décès routiers. Au Canada, 3 122 personnes sont décédées des suites d'une collision routière en 2006. De ce nombre, 37,1 % étaient associées à l'alcool, ce qui signifie que 1 161 sont mortes lors…

Étude comparative de la gravité des blessures chez les utilisateurs de véhicules hors route et de motocyclettes au Québec

Le nombre de véhicules hors route (motoneiges et véhicules tout-terrain) a augmenté de façon importante au cours des dix dernières années au Québec. Parallèlement à cette croissance, on note une augmentation du nombre des décès et des hospitalisations reliés à ces activités motorisées. Cette étude vise à décrire la gravité des blessures subies à véhicules hors route (VHR) au Québec entre 2000 et 2005. Les données proviennent du Registre des traumatismes du Québec. Ce registre contient les hospitalisations survenues dans les centres hospitaliers du réseau de traumatologie québécois. Nous avons comparé la gravité des blessures selon deux dimensions, la gravité immédiate et l'importance des séquelles qui en résultent. La première dimension a été mesurée à l'aide de l'Injury Severity Scale (ISS), de l'échelle de Glasgow et de la proportion de blessés médullaires. La gravité des séquelles a été estimée à l'aide de l'Injury Impairment Scale (IIS). Trois activités motorisées ont été compar…

Enquête de santé auprès des Cris 2003, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, Cycle 2.1 Iiyiyiu Aschii, 2003 : Blessures et sécurité dans les transports

Cette enquête a été effectuée au cours de l’été 2003 auprès d’un échantillon représentatif des résidents de 12 ans et plus des neuf communautés d’Iiyiyiu Aschii : Chisasibi, Eastmain, Mistissini, Nemiscau, Oujé- Bougoumou, Waskaganish, Waswanipi, Wemindji, Whapmagoostui.

  • 10 % des résidents de la région affirment avoir subi, au cours des douze derniers mois, une blessure limitant leurs activités normales.
  • Chaque année, plus de 1 000 personnes de 12 ans et plus subissent au moins une blessure limitant leurs activités.
  • Les hommes et les jeunes forment les groupes qui enregistrent les plus hautes prévalences de blessures.
  • La région d’Iiyiyiu Aschii ne se démarque pas du reste du Québec quant aux prévalences de blessures rapportées.
  • Les entorses, les foulures et les fractures sont les principales blessures rapportées.
  • Les chutes constituent la principale cause de blessure (42 %).
  • 48 % des blessures surviennent dan…

Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik 2004 : blessures et sécurité dans les transports

Les Autochtones affichent en général des taux plus élevés de décès et d’hospitalisation à la suite d’un traumatisme que le reste de la population. Pour les périodes de 1991 à 1993 et de 1997 à 1998, les résidents du Nunavik se distinguaient de l’ensemble des Québécois par un taux de décès et d’années potentielles de vie perdue beaucoup plus élevé à la suite d’un traumatisme (intentionnel ou non). Les Inuits du Nunavik ont aussi des taux d’hospitalisation plus élevés à la suite de traumatismes que l’ensemble des autres Québécois; les chutes, les accidents automobiles hors route, les tentatives de meurtre et les tentatives de suicide en sont les causes les plus fréquentes. Ce résumé présente les résultats de l’Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik pour les blessures et la sécurité dans les transports. Les résultats recueillis permettent d’établir la prévalence des blessures chez les membres des ménages du Nunavik, telle que rapportée lors de l’enquête de 2004.

Les bles…

Mémoire déposé à la Commission des transports et de l'environnement dans le cadre des consultations sur les projets de loi modifiant le Code de la sécurité routière et le Règlement sur les points d'inaptitude

Bien que le bilan routier se soit amélioré au cours des 20 dernières années, l'insécurité routière est encore responsable de plusieurs centaines de décès évitables à chaque année au Québec. En 2006, près de 37 000 accidents de véhicules ont occasionné des dommages corporels sur le réseau routier québécois dont 3714 blessés graves ayant nécessité une hospitalisation. La route a causé 717 morts cette même année (SAAQ, 2007a). Pour chaque décès, cinq victimes nécessiteront une hospitalisation, parmi lesquelles certaines conserveront des séquelles graves. Ce fléau affecte principalement la population jeune, cela se traduit par un nombre considérable d'années potentielles de vie perdues avant 65 ans (APVP), faisant de ces traumatismes une des principales causes de mortalité prématurée. Par comparaison, en termes de nombre, les décès par traumatismes routiers représentent près de six fois le nombre de décès causés par l'infection au VIH qui se chiffre à 122 décès par année en moyenne pour…

Avis de santé publique sur les effets du cellulaire au volant et recommandations

D'un point de vue de santé publique, la route fait encore beaucoup trop de victimes, pour la plupart évitables : 704 décès et 6 397 blessés graves selon la SAAQ (2005). Le bilan des cinq dernières années (2000-2005) exprime une nette tendance à la hausse au Québec. En effet, le nombre de victimes décédées a augmenté de plus de 9 % entre 2004 et 2005 et les blessures graves de 14,2 %. Dans le réseau hospitalier, cela représente plus de 4 000 hospitalisations en moyenne par année (INSPQ, 2006).

Les gains importants réalisés depuis vingt ans sont largement attribuables aux programmes qui se sont attaqués à la conduite avec facultés affaiblies, ont renforcé le port de la ceinture de sécurité, de même que la construction de véhicules plus sécuritaires. Cependant, plusieurs facteurs, qui n'ont pas eu le même traitement contribuent aujourd'hui à cette situation au Québec. Le phénomène généralisé du non respect de la vitesse légale sur l'ensemble du réseau routier de même que l…