Groupe scientifique sur l'eau

Conditions de faisabilité et utilité de la surveillance de la COVID-19 à l’aide du monitorage du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées – Mise à jour 2023

Groupe scientifique sur l'eau

La présente revue rapide est une mise à jour de la revue de la littérature portant sur les conditions de faisabilité et l’utilité de la surveillance de la COVID-19 à l’aide du monitorage du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées allant de novembre 2019 à février 2021. Elle est fondée sur une recherche documentaire systématique excluant les articles en prépublication, et repose sur l’information disponible de février 2021 à mars 2022.

Méthodologie d’élaboration de valeurs guides sanitaires chroniques pour les contaminants chimiques de l’eau potable

Groupe scientifique sur l'eau

Ce guide méthodologique présente les principaux paramètres et balises employés par le Groupe scientifique sur l’eau (GSE) de l’INSPQ pour : 1) proposer ses propres VGS ou 2) évaluer les VGS suggérées ou recommandées par d’autres organismes. La méthode décrite dans le guide découle d’une revue approfondie des approches utilisées par les organismes déterminant des normes et des critères pour l’eau potable et les aliments à l’échelle nationale ou internationale, ainsi que d’une revue de la littérature scientifique récente sur le sujet. La méthode pour déterminer la VGS d’une substance comprend trois étapes principales.

Valeur guide sanitaire pour le manganèse dans l’eau potable

Groupe scientifique sur l'eau

Actuellement, aucune norme relative au manganèse ne figure dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable du Québec. Le présent avis fait suite à une demande du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) en lien avec la présence de manganèse dans l’eau potable. Après une révision de la littérature scientifique et la consultation d’experts, le Groupe scientifique sur l’eau de l’Institut national de santé publique du Québec propose une valeur guide sanitaire (VGS) de 60 µ/L à prendre en compte lors de l’établissement d’une concentration maximale de manganèse dans l’eau potable au Québec. Cette VGS se base sur la protection des personnes vulnérables, en particulier les nourrissons alimentés par du lait de préparation commerciale reconstitué avec de l’eau du robinet.

Présence de plomb dans l’eau des écoles et des garderies : importance du risque et pertinence d’une surveillance à chaque point d’utilisation

Équipe scientifique sur le risque toxicologique et radiologique, Groupe scientifique sur l'eau

L’exposition au plomb de la population générale a diminué de façon importante en Amérique du Nord au cours des dernières décennies. Néanmoins, certaines sources d’exposition, comme l’eau potable, requièrent toujours une attention particulière. Si l’exposition liée aux entrées de service en plomb de bâtiments résidentiels est bien démontrée, l’exposition liée aux constituants en plomb de canalisation et de robinetterie de certains bâtiments institutionnels l’est moins.

Puisque les jeunes enfants sont particulièrement susceptibles aux effets délétères du plomb, le présent avis se penche sur le risque potentiel que peut représenter la présence occasionnelle de plomb dans l’eau potable distribuée dans les écoles et les garderies du Québec. Des propositions sont également faites pour appuyer la gestion de ce risque par les instances concernées.

Afin d’évaluer le risque, les auteurs de l’avis ont eu recours à une procédure de simulation des plombémies d’enfants exposés au…

Fiches synthèses sur l'eau potable et la santé humaine

Groupe scientifique sur l'eau

L'adoption du Règlement sur la qualité de l'eau potable en juin 2001 par le gouvernement du Québec a engendré des changements importants dans la gestion de l'eau potable. À la suite de l'adoption de ce règlement et dans le cadre de ses activités de soutien aux directions de santé publique, le Groupe scientifique sur l'eau (GSE) de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a réalisé un ensemble de fiches synthèses sur les principaux paramètres du règlement ainsi que sur certaines conduites à tenir en cas de problème de qualité de l'eau.

Ces fiches présentent notamment les effets possibles sur la santé associés à une exposition à divers contaminants de nature microbienne ou chimique. Elles visent également à expliquer la base des normes de qualité de l'eau potable au Québec, les recommandations élaborées par Santé Canada, les normes de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (US EPA) ainsi que les valeurs guides de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces fiches d'information ont été produites avec un très grand souci de rigueur scientifique et doivent être considérées comme un condensé de la littérature scientifique disponible au moment de leur rédaction.

L’élaboration de chacune de ces fiches a été effectuée avec la même rigueur. D’abord, une revue de la littérature récente est effectuée pour chacun des contaminants et permet de rédiger une première version des fiches. Ces versions sont par la suite révisées, dans certains cas, par des groupes de travail constitués de personnes reconnues pour leur expertise dans le domaine. Les commentaires formulés par les groupes de travail sont intégrés aux documents et de nouvelles versions sont présentées aux membres du GSE, qui proposent des recommandations pour améliorer les fiches soumises. Pour la dernière étape de révision, les commentaires des équipes de santé publique et de révision externe sont sollicités afin de produire la version finale des textes. Finalement, après discussion des commentaires, les membres du groupe scientifique retiennent ceux jugés les plus utiles et pertinents et entérinent les versions des fiches qui sont présentées dans ce recueil. La mise à jour de ces fiches a lieu lorsque jugé nécessaire ou lorsqu’une direction de santé publique en fait la demande.

Propositions de critères d'intervention et de seuils d'alerte pour les cyanobactéries

Groupe scientifique sur l'eau

Les cyanobactéries, aussi appelées algues bleu-vert, sont des bactéries Gram négatif qui se répartissent en 150 genres regroupant quelques 2000 espèces. L’intérêt porté par les professionnels de la santé publique aux cyanobactéries découle du fait que ces micro-organismes peuvent produire des substances toxiques. Ces substances, appelées cyanotoxines, sont regroupées en trois classes : les neurotoxines (anatoxine-a, anatoxine-a(s), saxitoxine, néosaxitoxine), les hépatotoxines (microcystines, nodularine, cylindrospermopsine) et les endotoxines de nature lipopolysaccharidique.

La problématique des cyanobactéries est présente un peu partout sur la planète et le Québec ne fait pas exception. Plusieurs plans d’eau (lacs et cours d’eau) ont été signalés au ministère de l’Environnement du Québec (MENV) pour des problèmes de fleurs d’eau. Plusieurs de ces plans d’eau sont utilisés pour des activités récréatives, et certains d’entre eux comptent des prises d’eau potable…