Mortalité infantile

En 2022

350

Entre 340 et 400 décès infantiles sont dénombrés chaque année au Québec. 

4 pour 1000

Le taux de mortalité infantile est relativement stable au Québec depuis le 21e siècle.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Pour une interprétation juste des données – incluant la standardisation, les taux ou proportions brutes et ajustés, ainsi que les intervalles de confiance –   consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les sexes réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le sexe (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

La mortalité infantile est le rapport des décès d'enfants de moins d'un an aux naissances vivantes pour une période donnée. Le taux de mortalité infantile est défini comme le nombre de décès d’enfants de moins d’un an pour 1000 naissances vivantes au cours d’une même période.

Précisions méthodologiques 

  • La mortalité infantile est un indicateur établi de longue date qui mesure non seulement la santé infantile, mais aussi le bien-être d'une société. Elle reflète le niveau de mortalité, de l'état de santé et de prestation de soins de santé d'une population, ainsi que l'efficacité des soins préventifs et l'attention accordée à la santé de la mère et de l'enfant (Statistique Canada et Institut canadien d’information sur la santé, 2005).
  • La mortalité infantile peut être subdivisée en trois composantes :
    • Néonatale précoce : moins de 7 jours après la naissance;
    • Néonatale tardive : de 7 à 27 jours après la naissance;
    • Post-néonatale : de 28 jours à 364 jours après la naissance.

Les données du Québec

  • Les périodes de 5 ans sont établies rétrospectivement à partir de la dernière année disponible et en évitant une période qui chevauche l’année 1999 et l’année 2000 en raison de la rupture méthodologique due au changement de la Classification internationale des maladies. Il est donc possible qu’une période d’un à quatre ans soit manquante au début des années 2000.
  • Au Québec et au Canada, les causes de décès sont classifiées selon la neuvième révision de la Classification internationale des maladies (CIM-9) pour les années 1979 à 1999, et la dixième révision de la CIM (CIM-10) depuis 2000.
  • Le graphique 2.2 présente l’évolution des causes de décès infantiles. Voici les codes CIM associés aux causes de décès infantiles du graphiques 2.2 :
    • Malformations congénitales et anomalies chromosomiques (CIM-9 = 740-759; CIM-10 = Q00-Q99)
    • Autres affections périnatales (CIM-9 = 760-764, 766, 770-779; CIM-10 = P00-P06, P08-P19, P23-P96)
    • Courte gestation et faible poids (CIM-9 = 765; CIM-10 = P07)
    • Détresse respiratoire (CIM-9 = 769; CIM-10 = P22)
    • Mort soudaine du nourrisson (CIM-9 = 798.0; CIM-10 = R95)
  • La cause de décès infantile correspond à la cause initiale du décès. Cette cause est la maladie ou le traumatisme qui a déclenché l’évolution morbide conduisant directement au décès ou les circonstances de l’accident ou de la violence qui ont entraîné le traumatisme mortel (OMS, 1993).
  • Des données provisoires sont présentées pour l’année la plus récente et sont donc susceptibles d’être révisées dans les prochaines mises à jour. Les périodes de 5 ans, quant à elles, ne présentent que des données fermées.
  • Les résultats affichés ont un coefficient de variation inférieur à 33,3 %.
  • Les données des régions des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik ne sont pas présentées.

Limites méthodologiques 

  • Le poids à la naissance ainsi que l’âge gestationnel à la naissance sont deux facteurs pouvant agir sur les résultats des taux de mortalité infantile. Au Québec, tous les décès infantiles et toutes les naissances vivantes sont inclus dans le calcul du taux de mortalité infantile, peu importe le poids à la naissance ou les semaines de gestation à la naissance (Duchesne, 2005). C’est également le cas pour les données canadiennes, américaines et internationales qui sont présentées.
  • Voici un sommaire de ce qui est observé selon les sources de données et le type de comparaison dans l’indicateur Mortalité infantile:
    • Évolution au Québec : Depuis 1988, tous les décès infantiles et toutes les naissances vivantes sont inclus dans le calcul du taux de mortalité infantile, peu importe le poids à la naissance ou les semaines de gestation à la naissance. Le nombre de naissances de moins de 500 g a augmenté au fil des ans, mais représente tout de même moins de 0,2 % des naissances vivantes pour l'ensemble du Québec.
    • Comparaisons canadiennes : Aucune limite d’âge gestationnel ou de poids à la naissance; les données des provinces sont ainsi comparables avec celles du Québec.
    • Comparaisons américaines : Aucune limite d’âge gestationnel ou de poids à la naissance; les données des états américains sont ainsi comparables avec celles du Québec.
    • Comparaisons internationales : Aucune limite d’âge gestationnel ou de poids à la naissance; les données des provinces sont ainsi comparables avec celles du Québec.
    • Certains experts estiment qu’il faut plus de 10 000 naissances vivantes au dénominateur pour obtenir une estimation précise de la mortalité infantile (Van de Walle, 1990). Les données régionales et territoriales doivent ainsi être interprétées avec prudence.

Références

Duchesne, L. (2005). La situation démographique au Québec, bilan 2005 : les familles au tournant du XXIe siècle. Repéré sur le site de Bibliothèque et archives nationales du Québec : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/21172.

Organisation mondiale de la Santé. (1993). Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (10e éd., vol. 1). Genève, Suisse.

Statistique Canada et Institut canadien d’information sur la santé. (2005). Indicateurs de la santé. Repéré à http://www.statcan.gc.ca/pub/82-221-x/82-221-x2011002-fra.htm

Van de Walle, E. (1990). The IFORD surveys. Dans J. Vallin, S. D’Souza et A. Palloni (dir.), Measurement and analysis of mortality: new approaches (p. 35-47). Oxford University Press.

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Mortalité infantile. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Naissances prématurées

En 2022

7 %

La proportion des naissances vivantes prématurées au Québec est assez stable autour de 7 % depuis 2005. 

6 000

Le Québec enregistre environ 6 000 naissances prématurées par année depuis le milieu des années 2010.

Prématurité : naissances vivantes dont l’âge gestationnel est inférieur à 37 semaines.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que dans le cas d’indicateurs présentant des taux, la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul de taux ajustés, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que la page « Informations sur les comparaisons ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • La plupart des graphiques 1.1 offrent l’option de zoomer sur une période plus courte, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques. L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte. Cette option est offerte pour la plupart des graphiques par région.

Définition

Un nouveau-né est considéré comme prématuré si la naissance survient avant 37 semaines entière de grossesse (OMS, 2023). En effet, la durée de la grossesse correspond à l’espace de temps entre le début de la dernière période menstruelle et la naissance. Un bébé naît à terme à partir de 37 semaines de grossesse, et la majorité naîtront entre 39 et 41 semaines.

Il existe des sous-catégories de naissances prématurées, en fonction de l’âge gestationnel :

  • La très grande prématurité (moins de 28 semaines) ;
  • La grande prématurité (28 à 32 semaines) ;
  • La prématurité moyenne, voire tardive (33 à 36 semaines).

Les nourrissons peuvent naître prématurément en raison d’un travail prématuré spontané ou parce qu’il existe une indication médicale justifiant un déclenchement précoce du travail ou une césarienne (OMS 1990). Les nouveau-nés prématurés ont un risque plus élevé de mortalité néonatale et infantile que les nouveau-nés nés à terme (Johansson, Montgomery, Ekbom, Olausson, Granath, Norman et Cnattingius, 2004; Kramer, Demissie, Yang, Platt, Sauvé et Liston, 2000).

Précisions méthodologiques 

 Les données du Québec

  • La prématurité est présentée en proportion de naissances vivantes dont l’âge gestationnel est inférieur à 37 semaines.
  • Pour les données du Québec et du Canada, le calcul de l’âge gestationnel est basé sur la dernière semaine d’aménorrhée, c’est-à-dire, l’espace de temps entre le début de la dernière période menstruelle et la naissance.
  • Depuis 1988, les naissances vivantes de poids inférieur à 500 grammes sont comprises dans les données. Le nombre de naissances de moins de 500 g a augmenté au fil des ans, mais représente tout de même moins de 0,2 % des naissances vivantes pour l'ensemble du Québec.
  • Des données provisoires sont présentées pour l’année la plus récente et sont donc susceptibles d’être révisées dans les prochaines mises à jour. Les périodes de 5 ans, quant à elles, ne présentent que des données définitives.
  • Les résultats affichés ont un coefficient de variation inférieur à 33,3 %.
  • Les données des régions des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik ne sont pas présentées.

Les données des comparaisons canadiennes et américaines 

  • Chaque année, au cours de la production des statistiques sur les naissances, les données des provinces canadiennes des années précédentes pourraient être révisées en fonction des mises à jour ou changements qui ont été reçus des bureaux de l'état civil provinciaux et territoriaux.
  • Les données canadiennes des territoires du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest ne sont pas présentées mais sont disponibles sur le site de Statistique Canada. Cependant, les données ne sont pas disponibles pour le Yukon.
  • Pour les données des États Unis, à partir de 2014, l’âge gestationnel n’est plus calculé à partir de la dernière semaine d’aménorrhée (en anglais : LMP pour last menstrual period) mais ce calcul est plutôt basé sur l'estimation obstétricale / clinique (OE). Les naissances calculées avec la méthode OE sont un peu moins susceptibles d’être classées comme prématurées que les naissances calculées à partir de la LMP (Martin, JA, Osterman, MJK et al., 2015)

Références

  1. Centers for Disease Control and Prevention, National Center for Health Statistics. National Vital Statistics System, Natality on CDC WONDER Online Database. Data are from the Natality Records 2016-2021, as compiled from data provided by the 57 vital statistics jurisdictions through the Vital Statistics Cooperative Program. Accessed at https://wonder.cdc.gov/wonder/help/Natality-expanded.html#Gestation
  2. Johansson, S., Montgomery, S. M., Ekbom, A., Olausson, P. O., Granath, F., Norman, M. et Cnattingius, S. (2004). Preterm delivery, level of care, and infant death in Sweden: a population-based study. Pediatrics, 113(5), 1230-1235. Repéré à http://pediatrics.aappublications.org/content/113/5/1230.short
  3. Kramer, M. S., Demissie, K., Yang, H., Platt, R. W., Sauvé, R. et Liston, R. (2000). The contribution of mild and moderate preterm birth to infant mortality. Journal of the American Medical Association, 284(7), 843-849. doi: 10.1001/jama.284.7.843
  4. Martin JA, Osterman MJK, Kirmeyer SE, Gregory ECW. Measuring gestational age in vital statistics data: Transitioning to the obstetric estimate. National vital statistics reports; vol 64 no 5. Hyattsville, MD: National Center for Health Statistics. 2015.
  5. Organisation mondiale de la Santé (2023), Naissances prématurées, principaux faits et vue d’ensemble https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/preterm-birth

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L’Indicateur de santé publique : Naissances prématurées. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Principales causes de décès  

En 2017-2021

1 sur 3

Le cancer constitue la principale cause de mortalité au Québec, responsable de près d’un décès sur trois.

COVID-19

L'apparition de la COVID-19 parmi les dix principales causes de décès marque un tournant historique, puisqu’aucune maladie respiratoire infectieuse autre que la grippe n’avait figuré dans ce classement depuis les années 1980.

La répartition des principales causes de décès ne doit pas être utilisée pour interpréter l’évolution de la mortalité ni pour la comparer entre différents territoires. Par exemple, bien qu'une région X ait une proportion de décès dus au cancer de 20 % contre 30 % dans la région Y, son taux de mortalité par cancer peut être plus élevé que celui de la région Y. Pour effectuer des comparaisons temporelles et géographiques, seuls les taux standardisés doivent être utilisés. Les taux standardisés pour certaines causes de décès sont disponibles pour les indicateurs suivants : mortalité par cancer, mortalité par cardiopathies ischémiques, mortalité par maladies pulmonaires obstructives chroniques.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les sexes réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le sexe (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Méthodologie

Les données sont présentées selon la cause initiale de décès. La cause initiale de décès correspond à la maladie ou au traumatisme qui a déclenché l’évolution morbide conduisant directement au décès ou aux circonstances de l’accident ou de la violence qui ont entraîné le traumatisme mortel (Organisation mondiale de la Santé [OMS], 1993).

  • Pour chacune des cinq ou dix causes initiales de décès, la proportion de décès est calculée en divisant le nombre de décès attribués à chaque cause au cours d’une période donnée par le nombre total de décès pour la même période, le tout multiplié par 100. Ces proportions permettent de présenter la répartition des principales causes de décès.
  • La catégorie ‘Autres causes’ représente la proportion des décès attribués aux causes restantes, c'est-à-dire celles qui ne figurent pas parmi les cinq ou dix premières, selon le croisement.
  • Le nombre de causes de décès affichées peut être inférieur à 5 (figure 1.1) ou 10 (figure 2.1), lorsque des causes ne peuvent être présentées en raison de petits nombres. Dans de tels cas, celles-ci sont alors ajoutées à la catégorie « Autres causes ».
  • Au Québec et au Canada, les causes de décès sont classifiées selon la neuvième révision de la Classification internationale des maladies (CIM-9) pour les années 1979 à 1999, et selon la dixième révision de la CIM (CIM-10) depuis 2000.

Les données du Québec

  • Les données sont présentées par période de 5 ans établies rétrospectivement à partir de la dernière année disponible. Pour éviter qu’une période chevauche les années de transition de la Classification internationale des maladies (CIM) entre 1999 et 2000, ce qui peut entraîner une brisure temporelle des données, il est possible qu’une période d’un à quatre ans soit manquante au début des années 2000.
  • Le choix des causes présentées est inspiré de la liste des 50 principales causes de décès développée par le National Center for Health Statistics (NCHS) des États-Unis dans leur rapport annuel sur les principales causes de décès (Heron, M. 2013). Cette nomenclature ne doit pas être confondue avec les chapitres de la CIM; par exemple les maladies du cœur n’équivalent pas au chapitre 9 de la CIM qui regroupe l’ensemble des maladies de l’appareil circulatoire.
  • Le libellé de certaines causes de décès a été abrégé pour assurer une meilleure lisibilité. Voici les noms médicaux complets des causes de décès abrégées ainsi que leurs codes CIM-10 associés:
    • Suicide : Suicide (lésions auto-infligées) (X60-X84, Y87.0)
    • Homicides : Agressions (X85-Y09, Y87.1)
    • Cancer : Tumeurs malignes (C00-C97)
    • Diabète : Diabète sucré (E10-E14)
    • VIH : Maladies dues au virus de l'immunodéficience humaine (B20-B24)
    • Affections périnatales : Certaines affections dont l'origine se situe dans la période périnatale (P00-P96)
    • C. difficile : Entérocolite à Clostridium difficile (A04.7)
    • Néphrite et néphropathie : Néphrite, syndrome néphrotique et néphropathie (N00-N07, N17-N19, N25-N27)
    • Anomalies congénitales : Malformations congénitales et anomalies chromosomiques (Q00-Q99)
    • Cirrhose du foie : Maladie chronique et cirrhose du foie (K70, K73-K74)
  • Liste complète des principales causes de décès et leurs codes CIM-10 associés.
  • Les données des régions des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik ne sont pas présentées.

Les données des comparaisons canadiennes

Les valeurs du Québec peuvent varier entre les graphiques présentant uniquement les données du Québec et ceux présentant les comparaisons canadiennes. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces différences : l'utilisation d'années ou de périodes distinctes, des sources de données différentes, ainsi que des dates de mise à jour des sources qui ne coïncident pas.

Les données canadiennes des territoires du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest ne sont pas présentées ici mais sont disponibles sur le site de Statistique Canada. Cependant, les données du Yukon ne sont pas disponibles.

Limites méthodologiques

  • La proportion d’une cause de décès par rapport au total des décès est influencée par l'évolution des autres causes. Il convient donc de ne pas interpréter cette proportion dans le temps ni de la comparer d'une région à l'autre. Pour les comparaisons temporelles et territoriales, l'utilisation de taux standardisés est recommandée.
  • L’identification d’une cause initiale sur le bulletin de décès peut être imprécise, particulièrement aux âges avancés. Certaines causes, comme le cancer, ont plus de probabilités d’être sélectionnées comme la cause initiale que d’autres (ex. diabète). Le fait de ne retenir qu’une seule cause initiale par décès peut affecter l’importance des différentes causes de décès.
  • L’adoption de la CIM-10 à partir de l’année 2000 peut entraîner une brisure dans l’analyse temporelle de plusieurs causes de décès (Anderson, Minino, Hoyert et Rosenberg, 2001; Paquette, Alix et Choinière, 2006).
  • Les différents systèmes de codage automatisés utilisés au Québec et ailleurs au Canada peuvent avoir un impact sur l’attribution de la cause de décès initiale. Des ruptures de tendances temporelles et des écarts territoriaux peuvent avoir lieu lors d’un changement de système.

Références

Anderson RN, Miniño AM, Hoyert DL, Rosenberg HM. Comparability of cause of death between ICD-9 and ICD-10: preliminary estimates. Natl Vital Stat Rep. 2001 May 18;49(2):1-32. PMID: 11381674.

Heron, M. (2013). Deaths: leading causes for 2010. National Vital Statistics Reports, 62(6), 97. Repéré à https://www.cdc.gov/nchs/data/nvsr/nvsr62/nvsr62_06.pdf

Paquette, L., Alix, C. et Choinière, R. (2006). Proposition pour l’analyse des séries temporelles des données de mortalité selon la cause au Québec à la suite de l’adoption de la 10e révision de la Classification internationale des maladies. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec : https://www.inspq.qc.ca/publications/548

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Principales causes de décès. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 29 novembre 2024

Mortalité par maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)

En 2022

None

Depuis 2000, la mortalité par maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) a connu une forte baisse chez les hommes mais demeure assez stable chez les femmes.

3000

Environ 3 000 décès annuels sont causés par les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) au Québec.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que dans le cas d’indicateurs présentant des taux, la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul de taux ajustés, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que la page « Informations sur les comparaisons ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • La plupart des graphiques 1.1 offrent l’option de zoomer sur une période plus courte, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques. L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte. Cette option est offerte pour la plupart des graphiques par région.

Définition

Les causes de décès par maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) sont principalement la bronchite chronique et l’emphysème.

Précisions méthodologiques

Cet indicateur correspond au taux ajusté de mortalité selon l’âge, sauf lorsqu’il est présenté par groupes d’âge (0 à 39 ans, 40 à 49 ans, 50 à 59 ans, 60 à 69 ans, 70 à 79 ans et 80 ans et plus); des taux bruts sont alors présentés. La définition d’un taux ajusté de mortalité ainsi que les populations de référence utilisées pour la standardisation sont disponibles dans le glossaire.

Les données du Québec

  • Au Québec et au Canada, les causes de décès sont classifiées selon la neuvième révision de la Classification internationale des maladies (CIM-9) pour les années 1979 à 1999, et la dixième révision de la Classification internationale des maladies (CIM-10) depuis 2000.
  • Il est possible qu’une période d’un à quatre ans soit manquante au début des années 2000. En effet, des périodes de 5 ans sont établies rétrospectivement à partir de la dernière année disponible et en évitant une période qui chevauche l’année 1999 et l’année 2000 à cause de la rupture méthodologique due à ce changement de la Classification internationale des maladies.
  • Les nombres présentés dans les graphiques par période sont des nombres annuels moyens et non des nombres totaux pour la période.
  • À noter que selon le cadre méthodologique du plan national de surveillance, un résultat dont le nombre est inférieur à 5 peut être diffusé selon différentes variables de stratification si l’ensemble des âges est sélectionné et que le coefficient de variation est inférieur à 33,3 % (pour les fichiers administratifs).
  • Des données provisoires sont présentées pour l’année la plus récente. Elles sont donc susceptibles d’être révisées dans les prochaines mises à jour. Les périodes de 5 ans, quant à elles, ne présentent que des données fermées.
  • Les résultats affichés ont un coefficient de variation inférieur à 33,3 %.
  • Les termes « masculin » et « féminin » font référence à la variable « sexe » (homme ou femme) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) qui n’est pas une mesure exacte du sexe assigné à la naissance ni de l'identité de genre, mais fait plutôt une référence à la mention légale de sexe inscrite à l'état civil.
  • Les données des régions des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik ne sont pas présentées.

Les données des comparaisons américaines et internationales

  • Les comparaisons canadiennes selon la province ne sont pas disponibles pour cet indicateur.
  • Les valeurs des taux ajustés du Québec peuvent varier pour une même année ou période selon la population de référence utilisée. Pour plus de renseignements concernant la standardisation ou les populations de référence, consultez le glossaire.
  • Comparaisons américaines : Les taux ajustés des états dont le numérateur (nombre de décès) selon le sexe est inférieur à 20 sont masqués en raison de leur plus grande imprécision.
  • Comparaisons internationales: Les données sur la MPOC incluent des formes de bronchites non spécifiées comme aigues ou chroniques (code CIM-10: J40). Les données internationales pourront donc être légèrement surestimées comparativement aux données du Québec qui excluent le code J40.
  • Pour plus d’informations sur les graphiques présentant les comparaisons régionales, canadiennes, américaines et internationales, consultez la page Informations sur les comparaisons.
  • Certains des 16 pays comparables peuvent être manquants si des données récentes ne sont pas disponibles dans la source de données utilisée, soit le Data Explorer de l’OCDE.

Les codes CIM

Les codes CIM-10 utilisés pour les maladies pulmonaires obstructives chroniques sont les suivants :

  • Données du Québec : J41-J44
  • Comparaisons canadiennes : Non disponible
  • Comparaisons américaines :  J41-J44
  • Comparaisons internationales :  J40-J44

Limites méthodologiques

  • Pour les comparaisons internationales des maladies pulmonaires obstructives chroniques, le code J40 (bronchites non spécifiées comme aigues ou chroniques) est inclus alors qu’il ne l’est pas pour les données du Québec. Il faut donc user de prudence dans l’interprétation des résultats puisque les données des pays pourraient légèrement surestimer les MPOC par rapport aux données du Québec.

Références

  1.  Institut national de santé publique du Québec, en collaboration avec le Groupe de travail des indicateurs du Plan national de surveillance à l’Infocentre de santé publique (2018). Cadre méthodologique des indicateurs du Plan national de surveillance à l’Infocentre de santé publique, Québec, 224 pages. https://www.infocentre.inspq.rtss.qc.ca/

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024). L’Indicateur de santé publique : Mortalité par maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Prévalence de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)

En 2022-2023

500 000

Plus d’un demi-million de personnes sont atteintes de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

1 sur 4

La prévalence de la MPOC augmente avec l’âge et affecte environ le quart des personnes âgées de 75 ans et plus.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

La MPOC regroupe la bronchite chronique et l’emphysème. Ce trouble respiratoire caractérisé par l'essoufflement, la toux chronique et la production accrue de crachat est causé en grande partie par le tabagisme.

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence de la MPOC, qui correspond au nombre de cas de MPOC identifiés dans la population de 35 ans et plus pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • La surveillance de la MPOC est issue du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) (Blais et al., 2014). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de MPOC dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Définition de cas

Une personne est considérée atteinte d’une MPOC, si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :

a)   avoir un diagnostic (principal ou secondaire) de MPOC inscrit au fichier MED-ÉCHO; ou

b)   avoir un diagnostic de MPOC enregistré au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte.

Lorsqu’un individu est identifié comme étant atteint d’une MPOC, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Les données des provinces canadiennes

  • Les données proviennent du Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).
  • Les données présentées sont celles de la prévalence de la population âgée de 35 ans et plus.
  • La définition utilisée pour identifier les cas de MPOC est la même que celle utilisée au Québec : au moins un diagnostic à la sortie d’une hospitalisation ou un diagnostic consigné au fichier de facturation des médecins.

Les codes CIM

Les codes des 9e et 10e révisions de la classification internationale des maladies (CIM) utilisés pour identifier les diagnostics de MPOC sont (CIM-9 : 491-492, 496; CIM-10 : J41-J44).

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils permettent seulement d’identifier les personnes ayant eu recours au système de santé et dont l’état a été diagnostiqué par un médecin. Ainsi, il existe probablement une sous-estimation de la prévalence réelle de la maladie en raison de la proportion de cas non dépistés (Hill et al., 2010; O’Donnell et al., 2008).
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région. D’autres régions limitrophes de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick, par exemple la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue, peuvent être affectées mais dans une moindre mesure.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et au fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017.À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence. Plus de détails à cet effet sont disponibles dans le rapport Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques (Beaudoin, C., Vandal, N., et al, 2024).
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • En raison des mises à jour périodiques des données historiques de surveillance, les estimations pour une maladie et une année particulière peuvent changer au fil du temps et ne pas être identiques aux éditions précédentes.

Références

Beaudoin, C., Vandal, N., Simard, M., Massamba, V., Desbois-Bédard, L., Blais, C. 2024. Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques. Institut national de santé publique du Québec, 24 p.

Blais, C., Jean, S., Sirois, C., Rochette, L., Plante, C., Larocque, I., … Émond, V. (2014). Le système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) : une approche novatrice. Maladies chroniques et blessures au Canada, 34(4), 247-256. Repéré à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/hpcdp-pspmc/34-4/assets/pdf/CDIC_MC… Vol34_4_6_Blais_fra.pdf

Hill, K., Goldstein, R. S., Guyatt, G. H., Blouin, M., Tan, W. C., Davis, L. L., … Stanbrook, M. B. (2010). Prevalence and underdiagnosis of chronic obstructive pulmonary disease among patients at risk in primary care. Canadian Medical Association Journal, 182(7), 673-678.

O’Donnell, D. E., Hernandez, P., Kaplan, A., Aaron, S., Bourbeau, J., Marciniuk, D. D., … Voduc, N. (2008). Recommandations de la Société canadienne de thoracologie au sujet de la prise en charge de la maladie pulmonaire obstructive chronique – Mise à jour de 2008 – Points saillants pour les soins primaires. Canadian Respiratory Journal, 15(Supplément A), 1A-8A.

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Prévalence de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Prévalence des cardiopathies ischémiques

En 2022-2023

None

La prévalence des cardiopathies ischémiques est en légère diminution depuis 2010-2011 lorsque l’on tient compte de la structure par âge.

None

Environ une personne sur dix de 20 ans et plus est atteinte d’une cardiopathie ischémique.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Les cardiopathies ischémiques, également connues sous le nom de maladies coronariennes, constituent la principale maladie cardiovasculaire. De la plaque (composée de graisse, de cholestérol et d'autres substances), aussi nommée athérosclérose, s'accumule sur les parois internes des artères coronaires avec le temps, ce qui entraîne un rétrécissement des artères. En conséquence, la circulation sanguine vers le cœur ou d'autres parties du corps peut être bloquée ou réduite, ce qui peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (Agence de la santé publique du Canada, 2018).

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence des cardiopathies ischémiques, qui correspond au nombre de cas identifiés étant atteints de cardiopathies ischémiques dans la population de 20 ans et plus pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • La surveillance des cardiopathies ischémiques est issue du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) (Blais et al., 2014). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de cardiopathies ischémiques dans la population :
    1. le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO),
    2. le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et
    3. le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Définition de cas

Une personne est considérée atteinte de cardiopathies ischémiques, si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :

  1. avoir un diagnostic (principal ou secondaire) de cardiopathies ischémiques inscrit au fichier MED-ÉCHO; ou
  2. avoir un code d’intervention en santé de pontages aorto-coronariens ou d’intervention coronarienne percutanée inscrit au fichier MED-ÉCHO; ou
  3. avoir eu deux diagnostics de cardiopathies ischémiques enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours d’une période d’un an.

Lorsqu’un individu est identifié comme étant atteint de cardiopathies ischémiques, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Les données des provinces canadiennes

  • Les données proviennent du Système Canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).
  • Les données présentées sont celles de la prévalence de la population âgée de 20 ans et plus.
  • La définition de cas utilisée pour identifier les cas de cardiopathies ischémiques est la même que celle utilisée au Québec : au moins un diagnostic à la sortie d’un hôpital ou un code d’intervention ou deux diagnostics consignés au fichier de facturation des médecins au cours d’une période d’un an.

Les codes CIM

Pour identifier les diagnostics de cardiopathies ischémiques, les codes de trois sources ont été utilisés : les codes des 9e et 10e révisions de la classification internationale des maladies (CIM) (CIM-9 : 410-414; CIM-10 : I20-I25), les codes d’intervention en santé de la Classification canadienne des actes diagnostiques, thérapeutiques et chirurgicaux (CCADTC : 48.02, 48.03, 48.11-48.19) et les codes de la classification canadienne des interventions en santé (CCI : 1.IJ.50, 1.IJ.57.GQ, 1.IJ.54, 1.IJ.76).

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies diagnostiquées et traitées par les services de santé publiques, pas nécessairement la prévalence réelle de la maladie dans la population (sous-estimation des services reçus en médecine privée par exemple).
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région. D’autres régions limitrophes de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick, par exemple la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue, peuvent être affectées mais dans une moindre mesure.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence. Plus de détails à cet effet sont disponibles dans le rapport Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques (Beaudoin, C., Vandal, N., et al, 2024).
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.
  • En raison des mises à jour périodiques des données historiques de surveillance, les estimations pour une maladie et une année particulière peuvent changer au fil du temps et peuvent ne pas être identiques aux éditions précédentes.

Références

Agence de la santé publique du Canada, 2021. La démence et la cardiopathie ischémique concomitantes chez les Canadiens âgés de 65 ans et plus. Accessible à l'adresse : https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/dementia-ischemic-heart-disease-comorbidity-demence-cardiopathie-ischemique-concomitantes/demence-cardiopathie-ischemique-concomitantes.pdf


Blais, C., Jean, S., Sirois, C., Rochette, L., Plante, C., Larocque, I., … Émond, V. (2014). Le système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) : une approche novatrice. Maladies chroniques et blessures au Canada, 34(4), 247-256. Repéré à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/hpcdp-pspmc/34-4/assets/pdf/CDIC_MC… Vol34_4_6_Blais_fra.pdf

Citation suggérée

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Prévalence des cardiopathies ischémiques. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Trouble du spectre de l'autisme (TSA)

2022-2023

1 à 24 ans

Le trouble du spectre de l'autisme chez les 1 à 24 ans est en augmentation depuis plusieurs années.

3x

Trois à quatre fois plus de garçons que de filles sont atteints du trouble du spectre de l'autisme.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est une condition neurodéveloppementale qui se traduit par un déficit dans les interactions sociales, un développement inhabituel de la communication sociale, ainsi que par un caractère restreint et répétitif des comportements, intérêts et activités (American Psychiatric Association, 2013). Selon la 5e édition du manuel diagnostique des troubles mentaux (DSM-5), le TSA regroupe un ensemble de conditions comprenant le trouble autistique, le syndrome d’Asperger et le trouble envahissant du développement non spécifié.

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence du trouble du spectre de l’autisme, qui correspond au nombre de cas identifiés du trouble du spectre de l’autisme dans la population de 1 à 24 ans pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • Les données de surveillance du spectre de l’autisme proviennent du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de TSA dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Définition de cas

Une personne est considérée comme ayant le TSA, si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :

a)   avoir un diagnostic de TSA enregistré au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte; ou

b)   avoir un diagnostic principal de TSA inscrit au fichier MED-ÉCHO.

Lorsqu’un individu est identifié comme ayant un TSA, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Codes CIM

Les codes des 9e et 10e révisions de la Classification internationale des maladies (CIM) ont été utilisés pour identifier les diagnostics de TSA (CIM-9 : 299; CIM-10 : F84).

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies traitées par les services de santé et dont l’état a été diagnostiqué par un médecin, pas nécessairement la prévalence de la maladie dans la population.
  • Le manque d’information concernant les services rendus hors Québec peut représenter une limite pour les comparaisons interrégionales en sous-estimant des mesures de prévalence. Ceci est observé dans les régions limitrophes de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick (Outaouais, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et Abitibi-Témiscamingue), où une partie de la population obtient des soins médicaux dans la province voisine.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017. Puisque la prévalence annuelle reflète davantage l’utilisation des services de santé en lien avec la maladie, une sous-estimation est attendue. L’utilisation d’une coupure dans l’analyse de la tendance est suggérée.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • Bien que les données administratives sous-estiment probablement la prévalence du TSA, ces données ont tout de même l’utilité d’identifier les tendances temporelles et régionales des cas diagnostiqués.

Références

American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders DSM-5 (5e éd.). Arlington, VA: American Psychiatric Publishing.

Diallo, F.B., Rochette, L., Pelletier E, (2017). Surveillance du trouble du spectre de l’autisme au Québec, BIESP, Institut national de santé publique du Québec.

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Trouble du spectre de l'autisme (TSA). Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Troubles anxio-dépressifs

En 2023

None

Après une diminution s'échelonnant sur plusieurs années, les troubles anxio-dépressifs ont augmenté dans la population durant la survenue de la pandémie de COVID-19. 

None

Les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes de souffrir de troubles anxio-dépressifs. 

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Les troubles anxio-dépressifs englobent une variété de conditions, incluant, sans s’y limiter, les troubles d’anxiété généralisée ou sociale, les dépressions, les maladies bipolaires, les troubles de panique, obsessifs compulsifs, d’adaptation, et de stress post-traumatique.

Précisions méthodologiques

L’indicateur présenté est la prévalence des troubles anxio-dépressifs, qui correspond au nombre de cas identifiés de troubles anxio-dépressifs dans la population de 1 an et plus pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.

Les données de surveillance des troubles anxio-dépressifs proviennent du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de troubles anxio-dépressifs dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).

Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.

  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Définition de cas

Une personne est considérée comme étant atteinte d’un trouble anxio-dépressif, au cours d’une année (1er avril au 31 mars), si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :

  1. avoir un diagnostic principal d'un trouble anxio-dépressif inscrit au fichier MED-ÉCHO au cours de l’année; ou
  2. avoir un diagnostic d'un trouble anxio-dépressif au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours de l’année.

Pour être considéré comme étant atteint d’un trouble anxio-dépressif, l’individu doit répondre à un des critères de la définition de cas chaque année (prévalence annuelle).

Codes CIM

Les codes des 9e et 10e révisions de la Classification internationale des maladies (CIM) ont été utilisés pour identifier les diagnostics de troubles anxio-dépressifs (CIM-9 : 296, 300, 311; CIM‑10 : F30-F48, F68).

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies traitées par les services de santé et dont l’état a été diagnostiqué par un médecin, pas nécessairement la prévalence de la maladie dans la population. Par exemple, des personnes avec troubles anxio-dépressifs peuvent être traitées par des psychologues en cabinet privé, dans les écoles ou en CLSC. Cependant, le SISMACQ ne contient pas ces données et ne peut pas les rapporter. La prévalence des troubles anxio-dépressifs par le SISMACQ est ainsi sous-estimée.
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • La prévalence annuelle telle que présentée dans cet indicateur représente la proportion de la population atteinte de la maladie qui a été diagnostiquée ou traitée par le système de santé dans une année donnée. Il ne faut pas confondre cette mesure avec celle de la prévalence à vie, qui estime, dans la population, la proportion totale de personnes atteintes. La prévalence à vie n’a pas été retenue comme indicateur, car la définition présentement utilisée est très large et accroît le risque de cumuler des faux-positifs sur une longue période.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence. Plus de détails à cet effet sont disponibles dans le rapport Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques (Beaudoin, C., Vandal, N., et al, 2024).
  • Bien que les données administratives sous-estiment probablement la prévalence des troubles anxio-dépressifs, ces données ont tout de même l’utilité d’identifier les tendances temporelles et régionales des cas diagnostiqués.

Références

Beaudoin, C., Vandal, N., Simard, M., Massamba, V., Desbois-Bédard, L., Blais, C. 2024. Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques. Institut national de santé publique du Québec, 24 p.

Organisation mondiale de la Santé (2023). Thèmes de santé - Troubles anxieux  https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/anxiety-disorders

Organisation mondiale de la Santé (2023). Thèmes de santé - Troubles dépressifs (dépression) https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/depression

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Troubles anxio-dépressifs. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024