En 2007, deux études, l'une européenne et l'autre américaine, avaient conclu que le risque de thromboembolie veineuse (TEV) lié à l'utilisation des contraceptifs oraux combinés (COC) contenant de la drospirénone était semblable à celui lié à l'utilisation des COC contenant du lévonorgestrel. En 2009, le British Medical Journal publiait deux nouvelles études, l'une danoise et l'autre néerlandaise, rapportant des résultats opposés aux premières études, soit un risque augmenté de TEV avec l'utilisation des COC contenant de la drospirénone comparativement à ceux contenant du lévonorgestrel. À cette période, les médias nord-américains avaient alerté le public et plusieurs publications, y compris un avis non publié de l'Institut national de santé publique du Québec, avaient exprimé des réserves quant aux conclusions de ces études. Deux ans plus tard, en 2011, le débat reprend&bnsp;: deux autres études, l'une britannique et l'autre américaine, sont publiées sur le même sujet avec des…