Depuis la légalisation des jeux de hasard et d'argent au début des années 1970, l'encadrement de ce secteur d'activité par l'État a grandement évolué. Au fil des ans, stimulé par des raisons économiques, l'État a accrû l'offre du jeu et diversifié ses produits, lui permettant ainsi d'augmenter considérablement ses revenus. Cette recherche constante de profit a eu pour conséquence que l'État a omis de simultanément mettre en place des mesures efficaces pour palier aux conséquences négatives reliées à l'offre du jeu, c'est-àdire le jeu pathologique, dont le taux de prévalence atteint le seuil des 2 %.
Ce constat, qui s'établit à partir de l'analyse des politiques publiques, démontre que l'État a trop longtemps privilégié les aspects économiques au détriment de ceux reliés à une...