Trouble du spectre de l'autisme (TSA)

2022-2023

1 à 24 ans

Le trouble du spectre de l'autisme chez les 1 à 24 ans est en augmentation depuis plusieurs années.

3x

Trois à quatre fois plus de garçons que de filles sont atteints du trouble du spectre de l'autisme.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.  
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.  

Définition

Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est une condition neurodéveloppementale qui se traduit par un déficit dans les interactions sociales, un développement inhabituel de la communication sociale, ainsi que par un caractère restreint et répétitif des comportements, intérêts et activités (American Psychiatric Association, 2013). Selon la 5e édition du manuel diagnostique des troubles mentaux (DSM-5), le TSA regroupe un ensemble de conditions comprenant le trouble autistique, le syndrome d’Asperger et le trouble envahissant du développement non spécifié.

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence du trouble du spectre de l’autisme, qui correspond au nombre de cas identifiés du trouble du spectre de l’autisme dans la population de 1 à 24 ans pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • Les données de surveillance du spectre de l’autisme proviennent du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de TSA dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Définition de cas

Une personne est considérée comme ayant le TSA, si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :

a)   avoir un diagnostic de TSA enregistré au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte; ou

b)   avoir un diagnostic principal de TSA inscrit au fichier MED-ÉCHO.

Lorsqu’un individu est identifié comme ayant un TSA, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Codes CIM

Les codes des 9e et 10e révisions de la Classification internationale des maladies (CIM) ont été utilisés pour identifier les diagnostics de TSA (CIM-9 : 299; CIM-10 : F84).

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies traitées par les services de santé et dont l’état a été diagnostiqué par un médecin, pas nécessairement la prévalence de la maladie dans la population.
  • Le manque d’information concernant les services rendus hors Québec peut représenter une limite pour les comparaisons interrégionales en sous-estimant des mesures de prévalence. Ceci est observé dans les régions limitrophes de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick (Outaouais, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et Abitibi-Témiscamingue), où une partie de la population obtient des soins médicaux dans la province voisine.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017. Puisque la prévalence annuelle reflète davantage l’utilisation des services de santé en lien avec la maladie, une sous-estimation est attendue. L’utilisation d’une coupure dans l’analyse de la tendance est suggérée.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • Bien que les données administratives sous-estiment probablement la prévalence du TSA, ces données ont tout de même l’utilité d’identifier les tendances temporelles et régionales des cas diagnostiqués.

Références

American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders DSM-5 (5e éd.). Arlington, VA: American Psychiatric Publishing.

Diallo, F.B., Rochette, L., Pelletier E, (2017). Surveillance du trouble du spectre de l’autisme au Québec, BIESP, Institut national de santé publique du Québec.

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Trouble du spectre de l'autisme (TSA). Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Troubles anxio-dépressifs

En 2023

None

Après une diminution s'échelonnant sur plusieurs années, les troubles anxio-dépressifs ont augmenté dans la population durant la survenue de la pandémie de COVID-19. 

None

Les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes de souffrir de troubles anxio-dépressifs. 

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.  
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.  

Définition

Les troubles anxio-dépressifs englobent une variété de conditions, incluant, sans s’y limiter, les troubles d’anxiété généralisée ou sociale, les dépressions, les maladies bipolaires, les troubles de panique, obsessifs compulsifs, d’adaptation, et de stress post-traumatique.

Précisions méthodologiques

L’indicateur présenté est la prévalence des troubles anxio-dépressifs, qui correspond au nombre de cas identifiés de troubles anxio-dépressifs dans la population de 1 an et plus pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.

Les données de surveillance des troubles anxio-dépressifs proviennent du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de troubles anxio-dépressifs dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).

Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.

  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Définition de cas

Une personne est considérée comme étant atteinte d’un trouble anxio-dépressif, au cours d’une année (1er avril au 31 mars), si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :

  1. avoir un diagnostic principal d'un trouble anxio-dépressif inscrit au fichier MED-ÉCHO au cours de l’année; ou
  2. avoir un diagnostic d'un trouble anxio-dépressif au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours de l’année.

Pour être considéré comme étant atteint d’un trouble anxio-dépressif, l’individu doit répondre à un des critères de la définition de cas chaque année (prévalence annuelle).

Codes CIM

Les codes des 9e et 10e révisions de la Classification internationale des maladies (CIM) ont été utilisés pour identifier les diagnostics de troubles anxio-dépressifs (CIM-9 : 296, 300, 311; CIM‑10 : F30-F48, F68).

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies traitées par les services de santé et dont l’état a été diagnostiqué par un médecin, pas nécessairement la prévalence de la maladie dans la population. Par exemple, des personnes avec troubles anxio-dépressifs peuvent être traitées par des psychologues en cabinet privé, dans les écoles ou en CLSC. Cependant, le SISMACQ ne contient pas ces données et ne peut pas les rapporter. La prévalence des troubles anxio-dépressifs par le SISMACQ est ainsi sous-estimée.
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • La prévalence annuelle telle que présentée dans cet indicateur représente la proportion de la population atteinte de la maladie qui a été diagnostiquée ou traitée par le système de santé dans une année donnée. Il ne faut pas confondre cette mesure avec celle de la prévalence à vie, qui estime, dans la population, la proportion totale de personnes atteintes. La prévalence à vie n’a pas été retenue comme indicateur, car la définition présentement utilisée est très large et accroît le risque de cumuler des faux-positifs sur une longue période.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence. Plus de détails à cet effet sont disponibles dans le rapport Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques (Beaudoin, C., Vandal, N., et al, 2024).
  • Bien que les données administratives sous-estiment probablement la prévalence des troubles anxio-dépressifs, ces données ont tout de même l’utilité d’identifier les tendances temporelles et régionales des cas diagnostiqués.

Références

Beaudoin, C., Vandal, N., Simard, M., Massamba, V., Desbois-Bédard, L., Blais, C. 2024. Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques. Institut national de santé publique du Québec, 24 p.

Organisation mondiale de la Santé (2023). Thèmes de santé - Troubles anxieux  https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/anxiety-disorders

Organisation mondiale de la Santé (2023). Thèmes de santé - Troubles dépressifs (dépression) https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/depression

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Troubles anxio-dépressifs. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Prévalence de l'hypertension artérielle 

2022-2023

1 600 000

C’est le nombre de personnes de 20 ans et plus diagnostiquées avec de l’hypertension artérielle au Québec en 2022-2023. 

1 sur 4

Une personne sur quatre de 20 ans et plus est atteinte d'hypertension artérielle pour la période récente. 

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.  
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.  

Définition

L’hypertension artérielle est une condition chronique qui survient lorsque la tension artérielle demeure élevée pendant de longues périodes. L’hypertension fait travailler davantage le cœur pour pomper le sang à travers les vaisseaux sanguins. Elle constitue l’un des facteurs de risque majeurs des maladies cardiovasculaires.

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence de l’hypertension artérielle, qui correspond au nombre de cas diagnostiqués avec de l’hypertension artérielle dans la population de 20 ans et plus pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • La surveillance de l’hypertension artérielle est issue du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) (Blais et al., 2014). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas d’hypertension artérielle dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Définition de cas

Une personne est considérée hypertendue, si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :

a) avoir un diagnostic (principal ou secondaire) d’hypertension artérielle inscrit au fichier MED-ÉCHO; ou

b) avoir eu deux diagnostics d’hypertension artérielle enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours d’une période de deux ans.

Des critères d’exclusion ont été appliqués pour éliminer la majorité des cas d’hypertension gestationnelle.

Lorsqu’un individu est identifié atteint d’hypertension, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Les données des provinces canadiennes

  • Les données proviennent du Système Canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).
  • Les données présentées sont celles de la prévalence de la population âgée de 20 ans et plus.
  • La définition de cas utilisée pour identifier les cas d’hypertension artérielle est la même que celle utilisée au Québec : au moins un diagnostic à la sortie d’un hôpital ou deux diagnostics consignés au fichier de facturation des médecins au cours d’une période de deux ans.

Les codes CIM

Les codes des 9e et 10e révisions de la classification internationale des maladies (CIM) ont été utilisés pour identifier les diagnostics d’hypertension artérielle, en excluant l’hypertension gestationnelle (CIM-9 : 401-405; CIM-10 : I10-I13, I15).

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies diagnostiquées et traitées par les services de santé publiques, pas nécessairement la prévalence réelle de la maladie dans la population (sous-estimation des services reçus en médecine privée par exemple).
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations a lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région. D’autres régions limitrophes de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick, par exemple la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue, peuvent être affectées mais dans une moindre mesure.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • Afin d'exclure les cas potentiels d'hypertension de grossesse, les femmes âgées de 10 à 54 ans ne peuvent pas être identifiées comme cas incident d'hypertension 120 jours avant et jusqu'à 180 jours suivant l'émission d'un dossier d'hospitalisation contenant au moins l’un des codes de diagnostic liés à l’obstétrique et à la grossesse.
  • En raison des mises à jour périodiques des données historiques de surveillance, les estimations pour une maladie et une année particulière peuvent changer au fil du temps et peuvent ne pas être identiques aux éditions précédentes.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.

Références

Blais, C., Jean, S., Sirois, C., Rochette, L., Plante, C., Larocque, I., … Émond, V. (2014). Le système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) : une approche novatrice. Maladies chroniques et blessures au Canada, 34(4), 247-256. Repéré à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/hpcdp-pspmc/34-4/assets/pdf/CDIC_MC… Vol34_4_6_Blais_fra.pdf

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Prévalence de l'hypertension artérielle. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Mortalité chez les personnes atteintes de diabète

En 2022-2023

2x

Toutes causes confondues, les personnes atteintes de diabète présentent un taux de mortalité deux fois plus élevé que celles qui ne sont pas atteintes de cette maladie.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que dans le cas d’indicateurs présentant des taux, la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul de taux ajustés, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que la page « Informations sur les comparaisons ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • La plupart des graphiques 1.1 offrent l’option de zoomer sur une période plus courte, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.  
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • Pour la plupart des indicateurs, l’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte du graphique 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte. 

Définition

Le diabète et ses complications sont associés à une mortalité accrue. La grande majorité des décès chez les personnes atteintes de diabète ne sont pas causés directement par le diabète lui-même, mais par les comorbidités développées avec le temps, en particulier les maladies cardiovasculaires.

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est le taux de mortalité ajusté des personnes atteintes de diabète (20 ans et plus). Cette mesure correspond au taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteinte de diabète (excluant le diabète gestationnel). Pour certains graphiques, le taux de mortalité ajusté des personnes non atteintes de diabète est utilisé en relation avec celui des personnes atteintes. Pour certains autres, le ratio est également disponible. Le ratio est calculé en divisant le taux de mortalité toutes causes (ajusté selon l’âge) des personnes atteintes de diabète par celui des personnes non atteintes. Pour plus d’information sur le ratio, veuillez consulter le glossaire.
  • Le taux de mortalité toutes causes confondues dans la population atteinte de diabète est différent du taux de mortalité pour cause principale de diabète, car il inclut l’ensemble des causes de décès qu’elles soient en lien ou non avec le diabète. Cette mesure est privilégiée car le taux de mortalité pour cause de diabète ne mesure pas correctement l’impact de la maladie sur le risque de décès. La mesure de la mortalité toutes causes confondues de la population atteinte de diabète reflète mieux le fardeau réel de la maladie et ses conséquences sur la santé. Le ratio caractérise la surmortalité en comparant le risque global de décès chez les personnes atteintes de diabète par rapport à celles non atteintes (Pigeon et Larocque, 2011 et Robert et al., 2022).
  • La surveillance du diabète est issue du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) (Blais et al., 2014). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de diabète dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.

Les données du Québec

Le ratio est calculé en divisant le taux de mortalité toutes causes (ajusté selon l’âge) des personnes atteintes de diabète par celui des personnes non atteintes.

Définition de cas

Les personnes atteintes de diabète âgées de 20 ans et plus sont identifiées dans le SISMACQ au moyen d’une définition de cas validée.

  1. avoir un diagnostic (principal ou secondaire) de diabète inscrit au fichier MED-ÉCHO; 
    Ou
  2. avoir eu deux diagnostics de diabète enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours d’une période de deux ans.

Des critères d’exclusion ont été appliqués pour éliminer la majorité des cas de diabète gestationnel.

Lorsqu’un individu est identifié comme étant atteint de diabète, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Aux fins de la mesure du taux de mortalité toutes causes confondues, la date de décès est celle qui apparaît au Fichier d'inscription des personnes assurées (FIPA).

Méthode de calcul :

Nombre de personnes atteintes de diabète décédées durant la période considérée

Divisé par :

Nombre de cas prévalents de diabète dans la population de 20 ans et plus pour la même période x 1 000

Les données des provinces canadiennes

  • Les données proviennent du Système Canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).
  • Les données présentées sont celles des taux de mortalité ajustés toutes causes confondues dans la population âgée de 1 an et plus, ainsi que du ratio entre le taux de mortalité des personnes atteintes et non atteintes de diabète.
  • La définition de cas utilisée pour identifier les cas de diabète est la même que celle utilisée au Québec chez les personnes âgées de 20 ans et plus : au moins un diagnostic à la sortie d’un hôpital ou deux diagnostics consignés au fichier de facturation des médecins au cours d’une période de deux ans. Une légère différence concerne les critères d’exclusion du diabète gestationnel, qui sont plus exhaustifs au Québec.
  • Les données de la Nouvelle-Écosse sur les personnes âgées de 1 à 19 ans sont exclues.
  • Les données du Nouveau-Brunswick ne sont pas disponibles pour 2022–2023.

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies diagnostiquées et traitées par les services de santé publiques, pas nécessairement la prévalence réelle de la maladie dans la population (sous-estimation des services reçus en médecine privée par exemple).
  • Les limites qui s’appliquent à l’identification des personnes atteintes de diabète à partir des données médico-administratives pourraient également affecter le taux de mortalité. Rappelons que les fichiers médico-administratifs ne permettent pas de distinguer les diabètes de type 1 et de type 2, et qu’une série de critères stricts sont appliqués afin d’exclure les cas de diabète gestationnel. Il est important de noter que le classement des individus est basé sur la présence de diagnostics médicaux de diabète. Ainsi, en raison du sous-diagnostic, certains individus classés comme non atteints de diabète pourraient en réalité l’être mais ne pas avoir été dépistés.
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations a lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de diabète de cette région, dont l’impact sur le taux de mortalité demeure indéterminé. D’autres régions limitrophes de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick par exemple la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue, peuvent être affectées mais dans une moindre mesure.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et au fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Certains RLS d’autres régions peuvent présenter le même problème lorsqu’ils incluent des communautés isolées où les médecins ne sont pas rémunérés à l’acte. Il importe ainsi de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats des territoires qui présenteraient une proportion plus élevée de médecins rémunérés selon un mode autre qu’à l’acte.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.
  • En raison des mises à jour périodiques des données historiques de surveillance, les estimations pour une maladie et une année particulière peuvent changer au fil du temps et peuvent ne pas être identiques aux éditions précédentes.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.

Références

Blais, C., Jean, S., Sirois, C., Rochette, L., Plante, C., Larocque, I., … Émond, V. (2014). Le système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) : une approche novatrice. Maladies chroniques et blessures au Canada, 34(4), 247-256. Repéré à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/hpcdp-pspmc/34-4/assets/pdf/CDIC_MC… Vol34_4_6_Blais_fra.pdf

Pigeon, É. et Larocque, I. (2011). Tendances temporelles de la prévalence et de l’incidence du diabète, et mortalité chez les diabétiques au Québec, de 2000-2001 à 2006-2007. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec : https://www.inspq.qc.ca/ pdf/publications/1239_TendancesDiabete2000-2001A2006-2007.pdf

Robert, P., O’Connor, S., Perron, L., Dubé, M., Trépanier, P.L., Leclerc, J., ... Blais, C. (2022). Portrait du diabète dans la population québécoise âgée d’un an et plus de 2001 à 2019. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec :  https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2858-portrait-diabete-population-agee-un-plus.pdfhttps://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2858-portrait-…

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025).  L'Indicateur de santé publique : Mortalité chez les personnes atteintes de diabète. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 14 janvier 2025.

Prévalence du diabète

2022-2023

710 000

C'est le nombre de personnes de 1 an et plus atteintes de diabète au Québec en 2022-2023.

65 ans et +

Ce sont les hommes de 65 ans et plus qui sont les plus touchés par le diabète.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.  
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.  

Définition

Le diabète est une maladie chronique qui se développe lorsque le pancréas ne produit plus suffisamment d'insuline, ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. L'insuline est une hormone qui régule la glycémie. Le diabète peut entraîner des complications sérieuses telles que les maladies cardiovasculaires, les maladies rénales, les neuropathies et les troubles visuels. Il existe trois principaux types de diabète : le type 1, le type 2 et le diabète gestationnel (Pigeon et Larocque, 2011 et Robert et al., 2022).

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence du diabète, ce qui correspond au nombre de cas diagnostiqués dans la population pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • La prévalence du diabète présentée dans cet indicateur ne concerne que le diabète de type 1 et de type 2, et ce, sans distinction. Des critères d’exclusion ont été appliqués pour éliminer la majorité des cas de diabète gestationnel.
  • La surveillance du diabète est issue du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) (Blais et al., 2014). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de diabète dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Les données de la population de 1 an et plus sont présentées par défaut avec la possibilité d’afficher celles du groupe d'âge des 20 ans et plus dans le menu déroulant.

Définition de cas

Deux définitions validées sont utilisées pour identifier les cas de diabète : 1) chez les jeunes de 1 à 19 ans et 2) chez les adultes de 20 ans et plus.

Jeunes de 1 à 19 ans :

  1. avoir un diagnostic (principal ou secondaire) de diabète inscrit au fichier MED-ÉCHO;

Ou

  1. avoir eu quatre diagnostics de diabète enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte, chacun séparé de 30 jours, durant une période d’un an.

Adultes de 20 ans et plus :

  1. avoir un diagnostic (principal ou secondaire) de diabète inscrit au fichier MED-ÉCHO;

Ou

  1. avoir eu deux diagnostics de diabète enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours d’une période de deux ans.

Des critères d’exclusion ont été appliqués pour éliminer la majorité des cas de diabète gestationnel.

Lorsqu’un individu est identifié comme étant atteint de diabète, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Les données des provinces canadiennes

  • Les données proviennent du Système Canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).
  • Les données présentées sont celles de la prévalence de la population âgée de 1 an et plus.
  • La définition de cas utilisée pour identifier les cas de diabète des provinces canadiennes est la même peu importe le groupe d’âge : au moins un diagnostic à la sortie d’un hôpital ou deux diagnostics consignés au fichier de facturation des médecins au cours d’une période de deux ans. Cette définition correspond à celle utilisée pour l’identification des personnes de 20 ans et plus atteintes de diabète au Québec.

Les codes CIM

Les codes CIM utilisés pour identifier les diagnostics de diabète sont :

  • CIM-9 : 250;
  • CIM-10 : E10-E14.

Note : le diabète gestationnel est exclu.

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies diagnostiquées et traitées par les services de santé publiques, pas nécessairement la prévalence réelle de la maladie dans la population (sous-estimation des services reçus en médecine privée par exemple).
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations a lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région. D’autres régions limitrophes de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick, par exemple la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue, peuvent être affectées mais dans une moindre mesure.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017. Plus de détails à cet effet sont disponibles dans le rapport Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques (Beaudoin, C., Vandal, N., et al, 2024).
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • La Nouvelle-Écosse a constaté que le SCSMC surestime la prévalence du diabète chez les enfants et les adolescents comparativement aux données du registre provincial. Les données chez les individus âgés de 1 à 19 ans ont été collectées, mais ont été exclues.
  • En raison des mises à jour périodiques des données historiques de surveillance, les estimations pour une maladie et une année particulière peuvent changer au fil du temps et peuvent ne pas être identiques aux éditions précédentes.
  • Il est possible que des données du Québec présentées dans les graphiques des sections 1, 2 et 3 diffèrent légèrement des données du Québec présentées dans la section des Comparaisons canadiennes (section 4). Plusieurs raisons peuvent expliquer ces différences, dont le masquage et l’arrondissement des données, une population de référence et des groupes d’âge différents pour la standardisation.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.

Références

Beaudoin, C., Vandal, N., Simard, M., Massamba, V., Desbois-Bédard, L., Blais, C. 2024. Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques. Institut national de santé publique du Québec, 24 p.

Blais, C., Jean, S., Sirois, C., Rochette, L., Plante, C., Larocque, I., … Émond, V. (2014). Le système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) : une approche novatrice. Maladies chroniques et blessures au Canada, 34(4), 247-256. Repéré à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/hpcdp-pspmc/34-4/assets/pdf/CDIC_MC… Vol34_4_6_Blais_fra.pdf

Pigeon, É. et Larocque, I. (2011). Tendances temporelles de la prévalence et de l’incidence du diabète, et mortalité chez les diabétiques au Québec, de 2000-2001 à 2006-2007. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec : https://www.inspq.qc.ca/ pdf/publications/1239_TendancesDiabete2000-2001A2006-2007.pdf

Robert, P., O’Connor, S., Perron, L., Dubé, M., Trépanier, P.L., Leclerc, J., ... Blais, C. (2022). Portrait du diabète dans la population québécoise âgée d’un an et plus de 2001 à 2019. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec:  https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2858-portrait-diabete-population-agee-un-plus.pdf

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024). L'Indicateur de santé publique : Prévalence du diabète. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024