Manifestations cliniques indésirables à la suite de la vaccination de base contre la COVID-19 déclarées au système de surveillance passive du Québec

  • Entre le 14 décembre 2020 et le 31 mai 2022, 12 494 déclarations avaient été soumises au programme de surveillance passive des manifestations cliniques inhabituelles de la vaccination contre la COVID-19, équivalant un taux de déclaration global de 61 par 100 000 doses administrées.
  • Les vaccins à ARNm ont eu des taux de déclaration plus faibles que ceux des vaccins à vecteur viral. Le taux de déclaration était plus faible avec l’administration du ComirnatyMD (52 par 100 000 doses), plus élevé avec celle du SpikevaxMD (83 par 100 000 doses) et encore plus élevé avec celles des vaccins à vecteur viral ChAdOx1 (204 par 100 000 doses administrées).
  • La surveillance passive a permis de mettre en évidence la présence de réactions tardives au site d’injection associées à l’utilisation du vaccin SpikevaxMD, de myocardites et péricardites associées à l’utilisation des vaccins à ARNm ComirnatyMD et SpikevaxMD, ainsi que de thrombocytopénies thrombotiques immunitaires induites par le vaccin (TTIV) associées à l’utilisation des vaccins ChAdOx1.
  • Dans l’ensemble, les vaccins contre la COVID‑19 administrés au Québec semblent plus réactogènes que les autres vaccins du programme d’immunisation québécois ou ceux contre la grippe pandémique A(H1N1). Ils maintiennent néanmoins un rapport risque-bénéfice favorable à leur utilisation.
Manifestations cliniques indésirables à la suite  de la vaccination de base contre la COVID-19 déclarées au système de surveillance passive  du Québec
Type de publication
ISBN (électronique)
978-2-550-94220-7
Notice Santécom
Date de publication