Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

En 2022-2023

4x

La prévalence de TDAH chez les 1 à 24 ans a quadruplé dans les 20 dernières années.  

2x

Près de deux fois plus de garçons que de filles sont atteints de TDAH.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.  
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.  

Définition

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental souvent diagnostiqué chez les enfants d’âge scolaire. Il est caractérisé par un déficit de l’attention (inattention), une impulsivité (gestes et paroles) ou une hyperactivité motrice (bougeotte physique) (American Psychiatric Association, 2013).

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) qui correspond au nombre de cas identifiés dans la population de 1 à 24 ans pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • Les données de surveillance du TDAH proviennent du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de TDAH dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.  
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence. 

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.  

Définition de cas

Une personne est considérée comme étant atteinte d’un TDAH, au cours d’une année (1er avril au 31 mars), si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :  

  1. avoir un diagnostic de TDAH au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours de l’année; ou  
  2. avoir un diagnostic principal de TDAH inscrit au fichier MED-ECHO au cours de l’année.  

Pour être considéré comme étant atteint d’un TDAH, l’individu doit répondre à un des critères de la définition de cas à chaque année.  

Codes CIM

Les codes des 9e et 10e révisions de la Classification internationale des maladies (CIM) ont été utilisés pour identifier les diagnostics de TDAH (CIM-9 : 314; CIM-10 : F90).  

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies traitées par les services de santé et dont l’état a été diagnostiqué par un médecin, pas nécessairement la prévalence de la maladie dans la population. Par exemple, des personnes avec un TDAH peuvent être traitées par des psychologues en cabinet privé, dans les écoles ou en CLSC. Cependant, le SISMACQ ne contient pas ces données et ne peut pas les rapporter. La prévalence du TDAH par le SISMACQ est ainsi sous-estimée.  
  • Bien que les données administratives sous-estiment probablement la prévalence du TDAH, ces données ont tout de même l’utilité d’identifier les tendances temporelles et régionales des cas diagnostiqués.
  • La prévalence annuelle, telle que présentée, dans cet indicateur représente la proportion de la population atteinte de la maladie qui a été diagnostiquée ou traitée par le système de santé dans une année donnée. Il ne faut pas confondre cette mesure avec celle de la prévalence à vie, qui estime, dans la population, la proportion totale de personnes atteintes. La prévalence à vie n’a pas été retenue comme indicateur, car la définition présentement utilisée est très large et accroît le risque de cumuler des faux-positifs sur une longue période.  
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région.  
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte.  L’adoption du nouveau système de facturation s’est produite graduellement, de sorte que l’augmentation rapide de la prévalence avant 2016 a ralenti en 2016-2017, pour ensuite observer une baisse visible à partir de 2017-2018. En 2021-2022, la sous-estimation est encore présente mais elle diminue progressivement. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017.  
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.  
  • Bien que les données administratives sous-estiment probablement la prévalence du TDAH, ces données ont tout de même l’utilité d’identifier les tendances temporelles et régionales des cas diagnostiqués.
Références

American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders DSM-5 (5e éd.). Arlington, VA : American Psychiatric Publishing.

Diallo, F.B., Rochette, L., Massamba, V., Lesage, A., Vasiliadis, H-M., Rahme, E., Lunghi, C., Gignac M., Fansi, A. et Cortese, S. (2022). Surveillance du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) chez les enfants et jeunes adultes au Québec : usage des médicaments, Institut national de santé publique du Québec.

Diallo, F.B., Pelletier, É., Rochette, L., Lesage, A., Vincent, A., Vasiliadis, H-M. et Palardy, S. (2019). Surveillance du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) au Québec, Institut national de santé publique du Québec. 

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 22 octobre 2024

Espérance de vie

En 2021

83,2 ans

Avec la Colombie-Britannique, le Québec se distingue comme ayant l’espérance de vie la plus élevée en Amérique du Nord.

4 ans

C’est le nombre d’années supplémentaires ajoutées à l’espérance de vie des Québécois(es) depuis 2000.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que dans le cas d’indicateurs présentant des taux, la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul de taux ajustés, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que la page « Informations sur les comparaisons ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • La plupart des graphiques 1.1 offrent l’option de zoomer sur une période plus courte, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.  
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • Pour la plupart des indicateurs, l’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte du graphique 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte. 

Définition

L’espérance de vie correspond au nombre moyen d’années qu’une population pourrait s’attendre à vivre si elle était soumise tout au long de sa vie aux probabilités de décéder observées pendant une année ou une période donnée (Pressat, 1985).

Cet indicateur est une mesure de quantité plutôt que de qualité de vie. Une augmentation de l’espérance de vie n’entraîne pas nécessairement une augmentation de l’espérance de vie en bonne santé (Adams et Wilkins, 1992).

Précisions méthodologiques 

  • L’espérance de vie présentée ici est l’espérance de vie du moment, à la naissance, qui se rattache à une période spécifique, généralement une année. Cette mesure résume les conditions de mortalité d’une population à une période spécifique. Elle ne peut être extrapolée à des cohortes réelles d’individus.
  • Dans le calcul de l’espérance de vie du moment à la naissance, on fait parcourir tous les âges de la vie à une cohorte fictive de nouveau-nés (cohorte de 100 000 naissances), en la soumettant, à ces divers âges, aux probabilités de décéder qui ont été observées durant une période donnée au sein de la population québécoise (Pressat, 1985).
  • Ainsi, l’espérance de vie du moment à la naissance est une estimation du nombre moyen d’années que cette cohorte fictive peut espérer vivre à la naissance.
  • Cette mesure permet des comparaisons à travers le temps et entre les populations.

Les données du Québec

  • Cet indicateur a été construit selon les règles du Plan national de surveillance de l’état de santé de la population et de ses déterminants (PNS). Ainsi, le Fichier des décès est utilisé au numérateur, tandis que le Fichier des naissances ainsi que les estimations et projections démographiques du MSSS sont utilisés au dénominateur (Cadre méthodologique des indicateurs du Plan national de surveillance à l’Infocentre de santé publique, 2019).
  • Les termes « masculin » et « féminin » font référence à la variable « sexe » (homme ou femme) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) qui n’est pas une mesure exacte du sexe assigné à la naissance ni de l'identité de genre, mais fait plutôt référence à la mention légale de sexe inscrite à l'état civil.
  • Les résultats affichés sont ceux ayant un coefficient de variation inférieur à 33,3 %.
  • Certains résultats régionaux affichent trois étoiles (***), indiquant que la valeur de l’ensemble du Québec pour la mortalité chez les 90 ans et plus a été imputée à cette catégorie d’âge en raison de petits effectifs observés dans les régions concernées.
  • Les données des régions des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik ne sont pas présentées.

Les données des comparaisons canadiennes, américaines et internationales

  • Les valeurs du Québec peuvent varier pour une même année entre les graphiques présentant les données du Québec seulement et les graphiques présentant les comparaisons canadiennes puisqu’elles proviennent de sources de données distinctes ayant des dates de mise à jour différentes.
  • Certains des 16 pays comparables peuvent être manquants si des données récentes ne sont pas disponibles dans le site Data Explorer de l’OCDE.

Limites méthodologiques 

  • Le calcul de l’espérance de vie est basé sur l’hypothèse d’une stabilisation de la mortalité par âge observée durant une période donnée. Lorsque la mortalité diminue dans le temps, l’espérance de vie obtenue au départ sous-estime la longévité moyenne véritable. De plus, les espérances de vie calculées pour une période donnée ne reflètent pas uniquement la mortalité de cette période. Elles peuvent être influencées par des conditions passées, par des séquelles laissées par des événements antérieurs (guerres, épidémies, etc.) (Caselli, 1990; Pressat, 1985).
  • Les données de l’année ou la période la plus récente disponible sont considérées comme provisoires et donc à interpréter avec prudence. Elles seront mises à jour ultérieurement pour tenir compte des enregistrements tardifs de décès, tels que ceux qui font l’objet d’une investigation par le Bureau du coroner.

Références

Adams, O. et Wilkins, R. (1992). Développement et indices d’espérance de vie en santé, Réunion internationale du Réseau Espérance de vie en Santé (REVES), Rapports sur la santé, 4(1), 67-72.

Caselli, G. (1990). « The Influence of Cohorts-effects on Differentials and Trends in Mortality », Measurement and Analysis of Mortality: New Approaches, J. Vallin, S. D’Souza et A. Palloni (sous la direction de), p. 229-240.

Institut national de santé publique du Québec en collaboration avec le Groupe de travail des indicateurs du Plan commun de surveillance à l’Infocentre de santé publique. (2015). Cadre méthodologique des indicateurs du Plan national de surveillance (Plan commun de surveillance et Plan ministériel de surveillance multithématique) à l’Infocentre de santé publique.

Pressat, R. (1985). La table de mortalité. Dans R. Pressat (dir.), Manuel d’analyse de la mortalité (p. 31-46). Paris, France : Institut national d’études démographiques.

 Institut de la statistique du Québec, 2023. Espérance de vie

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Espérance de vie. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Cartes de répartition actuelle et future des tiques Ixodes scapularis en contexte de changements climatiques

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