Veille scientifique en santé des Autochtones, septembre 2022

Publications récentes

 Nouvelles publications scientifiques répertoriées


Sécurisation culturelle

Les conséquences du racisme sur les soins d’urgence aux patients des Premières Nations : résultats d’une analyse thématique d’entretiens auprès de prestataires de soins de santé en Alberta, Canada

McLane, P., Mackey, L., Holroyd, B. R., Fitzpatrick, K., Healy, C., Rittenbach, K., Plume, T. B., Bill, L., Bird, A., Healy, B., Janvier, K., Louis, E., & Barnabe, C. (2022). Impacts of racism on First Nations patients' emergency care: results of a thematic analysis of healthcare provider interviews in Alberta, Canada. BMC Health Services Research, 22(1), Article 804
En libre accès ici : PDF

Contexte

Afin d’assurer des soins équitables aux membres des Premières Nations, l’examen des rouages du racisme et du colonialisme dans les soins de santé est nécessaire. D’ailleurs, la littérature souligne que les départements d’urgence sont un contexte où survient le racisme. Les personnes qui s’y présentent peuvent être en état de crise, influençant les biais négatifs des prestataires de soins. De plus, des données montrent que les membres des Premières Nations s’attendent à y recevoir un traitement discriminatoire. L’examen des perceptions des prestataires sur les soins reçus par les Premières Nations est alors pertinent.

Objectif

Cet article présente une analyse thématique d’entrevues réalisées auprès du personnel de santé des urgences sur leurs perceptions des soins reçus par les membres des Premières Nations.

Méthodologie

Ce projet respecte les principes de propriété, de contrôle, d’accès et de possession (PCAP), dont l’implication des communautés autochtones d’Alberta. À l’aide d’un échantillonnage théorique, une variété de prestataires de santé a été recrutée selon le genre et le milieu de soins (urbain, rural, éloigné) dans les réseaux professionnels des chercheurs et, par boule de neige, dans les urgences ciblées. Entre novembre 2019 et mars 2020, onze médecins et cinq infirmières d’urgence ont participé à une entrevue téléphonique de 60 à 90 minutes. Aucun participant ne s’identifiait comme Autochtone. Les entretiens ont été enregistrés, les verbatims transcrits, puis codés en reflétant les modes de connaissance autochtones et les paradigmes occidentaux critiques.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

  • Les prestataires ont indiqué être conscients que les patients des Premières Nations sont exposés à un manque de respect dans le ton et le langage corporel, qu’ils sont victimes de racisme explicite, qu’ils peuvent être négligés ou ne pas être pris au sérieux. Le racisme et les stéréotypes négatifs envers les Premières Nations sont courants à l’urgence. De plus, l’organisation des services d’urgence est propice au racisme, car les prestataires doivent constamment catégoriser les patients en fonction de la perception de leurs besoins, de la perception de leur mérite et de la capacité des urgences à les aider. Ces pratiques de catégorisation (triage) et le rationnement des ressources limitées de l’urgence renforcent le colonialisme.
  • Les participants ont indiqué ressentir de l’apathie, de la frustration et même de la colère envers les patients des Premières Nations, car ils peuvent sentir que leurs efforts pour fournir des soins ne se traduisent pas en bénéfices pour le patient. Les prestataires perçoivent que le système des urgences n’est pas conçu pour répondre aux besoins et aux attentes des membres des Premières Nations. Selon eux, ces derniers comprennent mal la nature des services d’urgence et ont des attentes par rapport aux soins qui ne sont pas en phase avec ce le prestataire est en mesure de leur fournir.
  • Le racisme et les stéréotypes exprimés renforcent le préjugé que les Autochtones sont « amochés » de manière irréversible, justifiant la doctrine coloniale de leur infériorité et donc de leur moindre valeur dans l’allocation des ressources d’urgence. Les stéréotypes tenaces renforcent aussi des pratiques discriminatoires. Par exemple, l’idée que les Premières Nations utilisent les services d’urgence de manière inappropriée et abusive désavantage ces derniers dans l’allocation des ressources d’urgence.
  • Les relations asymétriques de pouvoir entre les patients et les prestataires de soins influencent aussi la décision d’offrir ou de refuser des soins aux patients des Premières Nations.
  • Les auteurs décrivent finalement les efforts déployés par certains prestataires pour lutter contre le racisme et les obstacles systémiques à la prestation de soins. Les auteurs s’inspirent de ces exemples pour formuler des recommandations tant pour les prestataires que pour les services d’urgence et les systèmes de santé. Ils expriment qu’il est injuste de faire porter la responsabilité de la lutte contre le racisme et le colonialisme sur les prestataires individuellement.

Limites

La participation s’est faite sur une base volontaire et les perceptions exprimées reflètent les opinions de prestataires qui conçoivent le racisme comme un problème dans les services d’urgence. Ces perceptions ne peuvent pas être généralisées à tous les prestataires de soins d’urgence. D’ailleurs, les perceptions des prestataires issus des Premières Nations pourraient influencer les résultats. Finalement, les données ne font pas état des particularités des Métis et des Inuit, les participants avaient tendance à ne pas distinguer les différents groupes.

« J’aimerais simplement qu’on reconnaisse, respecte et offre des services aux gens entre les deux, aux Métis tout simplement » : recommandations de femmes métisses pour améliorer l’accès à la santé et aux services sociaux à Victoria, Canada

Monchalin, R., Auger, M., Jones, C., Paul, W., et Loppie, C. (2022). « I would just like to see more acknowledgement, respect and services for the people who are in between, just Métis people »: Recommendations by Métis women to improve access to health and social services in Victoria, Canada. AlterNative: An International Journal of Indigenous Peoples.
En libre accès ici : PDF

Contexte

Les Métis représentent le tiers de la population autochtone au Canada et ont une identité sociale et culturelle distincte. En Colombie-Britannique, où vivent 90 000 Métis, les données disponibles soulignent des failles dans l’accès aux soins de santé et aux services sociaux culturellement sécuritaires, c’est-à-dire un endroit où ils se sentent confortables et en sécurité d’être ouvertement Métis. Selon les auteurs, pour la grande région de Victoria, il n’existe aucune littérature qui met de l’avant l’expérience des Métis à l’égard des soins de santé et des services sociaux.

Objectifs

Cet article est un appel à l’action pour combler les lacunes en matière d’accès aux soins et services culturellement sécuritaires pour les Métis vivant au Canada. Plus spécifiquement, la recherche vise à explorer et à comprendre les expériences des Métis s’auto-identifiant comme femme, bispirituelle (two-spirit) ou de la pluralité des genres qui vivent ou reçoivent des soins et services à Victoria.

Méthodologie et données

S’appuyant sur une recherche d’abord menée à Toronto, ce projet et ses différentes étapes ont été dirigés par des Autochtones et par la communauté. Ainsi, un Aîné métis a offert ses conseils et son approbation concernant les objectifs du projet, le recrutement et le guide d’entretien.

À l’aide de la plateforme de visioconférence Zoom, des entretiens sous forme de conversation, d’une durée d’une heure, ont été réalisés auprès de 24 Métis s’auto-identifiant comme femme, bispirituelle ou de la pluralité des genres et âgés de plus de 19 ans. Dix questions ouvertes ont guidé les conversations sur différents thèmes dont l’identité métisse et les expériences avec les services de santé et sociaux. Les entretiens ont été enregistrés, retranscrits et analysés.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

Afin d’améliorer l’accès à la santé pour les Métis de Victoria, cinq recommandations interreliées émergent de l’analyse. Ces recommandations sont issues du chevauchement de plusieurs thèmes abordés lors des entretiens.

  • Des espaces chaleureux et invitants

    Une musique relaxante, des couleurs chaudes et neutres ainsi que de la lumière naturelle sont quelques exemples. L’accessibilité pour les personnes vivant avec un handicap est aussi une préoccupation. D’ailleurs, l’inclusion d’œuvres d’art d’artistes autochtones contribue à rendre l’endroit plus invitant. Toutefois, les personnes rencontrées soulignent que les services sociaux et de santé de Victoria doivent aller au-delà de l’intégration d’éléments physiques.

  • Des formations en sécurisation culturelle spécifiques aux Métis

    Une formation en sécurisation culturelle sur les expériences uniques des Métis, plutôt qu’une approche panautochtone de formation en sécurisation culturelle serait pertinente selon les personnes rencontrées. D’ailleurs, un processus d’évaluation devrait s’en suivre, en laissant aux patients des possibilités de rétroaction quant aux soins et services reçus, avec une boîte de suggestions par exemple.

  • Des cliniques pour les Autochtones

    Un espace qui sert aussi d’autres personnes autochtones ajoute au confort. Par exemple, voir d’autres Autochtones dans la salle d’attente rend certains plus à l’aise. Cependant, les cliniques doivent être claires concernant l’admissibilité aux services.

  • Des services globaux et intégrés

    Les services doivent aborder la santé et le mieux-être comme un tout, en reconnaissant les liens entre le physique, l’émotionnel, le spirituel et le mental. Aussi, les services intégrés signifient que les prestataires de services abordent la santé globalement, et ce, en collaboration avec d’autres prestataires.

  • Des prestataires de services qui ne portent pas de jugement

    Lors des entretiens, les deux caractéristiques les plus fréquemment mentionnées comme étant souhaitables sont des interactions exemptes de jugement et des prestataires à l’écoute des besoins. Les personnes rencontrées souhaitent que leurs expériences de vie ne soient pas minimisées. Elles préfèrent également les prestataires transparents et rassurants, qui établissent un contact visuel, qui sont sensibles aux traumatismes et qui demandent le consentement.

     

Limites

Le recrutement s’est exclusivement fait à partir d’un groupe Facebook. Les recommandations peuvent ne pas représenter les préoccupations de l’ensemble de la communauté métisse. En raison de la COVID-19, seulement les personnes possédant un téléphone ou un ordinateur ont pu participer.

Promotion du mieux-être et de la santé mentale

« Nous sommes chez nous maintenant » : comment une intervention de relogement façonne le bien-être mental d’adultes inuits au Nunavut, Canada

Perreault, K., Lapalme, J., Potvin, L., & Riva, M. (2022). « We’re Home Now »: How a Rehousing Intervention Shapes the Mental Well-Being of Inuit Adults in Nunavut, Canada. International Journal of Environmental Research and Public Health, 19(11), Article 6432.
En libre accès ici : PDF

Contexte

En 2016, 40 % des Inuit étaient considérés comme ayant des besoins criants en matière de logement, comparativement à 10 % des Canadiens allochtones. Cette problématique est liée à la sédentarisation et à la relocalisation forcée des Inuit dans des communautés permanentes par le gouvernement fédéral, entre 1950 et 1960.

De nombreux défis liés à la livraison de nouveaux logements amplifient cette problématique, comme les coûts élevés des matériaux de construction, la courte saison pour construire et la dépendance au financement des gouvernements fédéraux et provinciaux. Au Nunavut, le temps d’attente pour un logement social est environ de trois à six ans. Leur attribution est effectuée selon un système de points, avec des critères tels que le surpeuplement, les problèmes sociaux, les problèmes de santé liés au logement et le nombre d’enfants à charge.

Dans la culture inuite, la santé est généralement abordée avec une vision écocentrique, qui accorde une importance centrale aux lieux et aux relations. Les expériences liées aux conditions de logement et leurs répercussions sur le bien-être mental ont rarement été explorées dans la littérature avec la perspective des Inuit.

Objectif

Cet article explore l’expérience d’adultes inuits vivant au Nunavut, qui ont été relogés dans un nouveau logement ou sont toujours sur une liste d’attente pour un logement, et les effets perçus sur leur bien-être mental.

Méthodologie et données

Le projet dans lequel s’inscrit cette étude a été élaboré en collaboration avec des organismes du Nunavut et du Nunavik.

La collecte de données s’est déroulée dans une communauté où les besoins en logement étaient considérés comme critiques, en 2018. Les participants ont été sélectionnés avec des méthodes d’échantillonnages ciblées (porte à porte, annonce à la radio, etc.) et par effet boule de neige. Sur les 25 participants (8 hommes, 17 femmes), 11 ont été relogés et 14 étaient toujours sur une liste d’attente.

Une analyse thématique a été réalisée. Les auteurs se sont appuyés sur le concept de la sécurité ontologique de Giddens pour analyser comment les expériences recueillies influencent le bien-être perçu des adultes inuits.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

  • La création d’un refuge

    La création d’un refuge a été explicitement nommée et est liée au bien-être par presque l’ensemble des participants. Plusieurs ont identifié le logement comme un espace pour la famille, qui devrait représenter la stabilité et la sécurité. Cependant, des situations de cohabitation forcée peuvent mener à des tensions familiales. Des participants en liste d’attente ont rapporté des expériences d’instabilité, d’itinérance et d’éviction.

  • L’autodétermination et un contrôle accru

    Des participants sur la liste d’attente ont rapporté avoir très peu de contrôle sur leur situation de logement. Particulièrement pour les mères et les jeunes femmes, le manque d’accès au logement peut constituer un frein pour vivre avec leur enfant ou avec leur partenaire. Également, des participants ont indiqué que le surpeuplement peut limiter le soutien social, faute d’espace à offrir.

    De plus, le manque d’approvisionnement en eau implique un rationnement et des négociations constantes entre les résidents d’un même logement, pouvant mener à des tensions ou des agressions.

  • L’amélioration des dynamiques familiales et la réparation de l’identité

    L’accès à un nouveau logement a été associé par des participants à l’opportunité de faire de nouveaux choix à des étapes importantes de leur vie, comme fonder une famille, ce qui a été identifié comme une source de fierté. Se reloger peut également contribuer positivement aux dynamiques familiales en améliorant les communications, ce qui a été associé à un sens de soi plus positif.

Limites

Cette étude met l’accent sur les expériences subjectives en lien avec le logement et le mieux-être, particulièrement en regard de la santé mentale. Toutefois, il a été relevé par des partenaires de recherche que les mauvaises conditions de logement ont aussi des impacts sur la santé physique. Les liens entre le logement et les maladies infectieuses, comme la tuberculose, et plus récemment, la COVID-19, sont connus, mais ne sont pas documentés dans la présente étude.

Séparation parents-enfants et santé mentale chez les Premières Nations et les Métis au Canada : liens avec la fréquentation intergénérationnelle des pensionnats autochtones

McQuaid, R. J., Schwartz, F. D., Blackstock, C., Matheson, K., Anisman, H., & Bombay, A. (2022). Parent-Child Separations and Mental Health among First Nations and Métis Peoples in Canada: Links to Intergenerational Residential School Attendance. International Journal of Environmental Research and Public Health, 19(11), Article 6877.
En libre accès ici : PDF

Contexte

Au Canada, les enfants des Premières Nations sont plus de 17 fois plus susceptibles d’être retirés de leur famille et placés dans le système de protection de l’enfance que les enfants allochtones. Les inégalités sociales vécues par les Autochtones sont enracinées dans l’histoire des pratiques coloniales et assimilatrices du Canada. Le système des pensionnats autochtones a entraîné un cycle multigénérationnel de perturbations familiales documenté chez les enfants et les petits-enfants des survivants. Ces derniers tendent à signaler des niveaux élevés de détresse psychologique, de consommation de substances et de problèmes de santé. Les adultes autochtones ayant des antécédents de placements dans le système de protection de l’enfance (famille d’accueil, foyers de groupe, prise en charge par un membre de la famille et adoption) sont aussi plus susceptibles de présenter des problèmes psychosociaux et de santé mentale.

Objectif

Cette étude visait à explorer les effets de la séparation parent-enfant dans deux échantillons différents, les jeunes et les adultes, par l’association entre l’exposition intergénérationnelle aux pensionnats autochtones et l’exposition au système de protection de l’enfance et leurs conséquences sur la santé mentale.

Méthodologie et données

L’étude utilise une méthodologie quantitative transversale.

Pour l’échantillon de jeunes, les données de l’Enquête régionale sur la santé (ERS) des jeunes des Premières Nations de 2015-2016 ont été analysées. En tout, 4 968 (pondéré = 47 918) jeunes vivant dans des communautés des Premières Nations à travers le Canada et âgés de 12 à 17 ans ont été inclus. L’histoire familiale de pensionnats autochtones a été évaluée en demandant aux participants si l’un de leurs parents ou de leurs grands-parents ont fréquenté un pensionnat. La détresse psychologique a été mesurée à l’aide de l’échelle de Kessler, qui évalue les manifestations d’anxiété et de dépression au cours du dernier mois.

Pour l’échantillon d’adultes, 433 participants âgés de 18 ans et plus (24 % Métis et 76 % Premières Nations) ont été recrutés à l’aide d’annonces affichées dans des centres communautaires et de santé autochtones, et à l’aide de listes de diffusion électroniques. Les participants ont été interrogés sur les antécédents de pensionnat autochtone chez leurs parents et leurs grands-parents. L’expérience des services de protection de l’enfance a été évaluée en demandant aux participants s’ils avaient déjà passé du temps en famille d’accueil ou dans un foyer de groupe, et qui étaient leurs principaux tuteurs pendant leur enfance. L’inventaire de dépression de Beck a été utilisé pour mesurer les manifestations dépressives.

Dans les deux échantillons, des tableaux croisés, des régressions logistiques binaires et des analyses de covariance (ANCOVA) ont été réalisés.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

Chez les jeunes, les données révèlent que ceux dont un parent ou un grand-parent a fréquenté un pensionnat autochtone rapportent des scores de détresse psychologique significativement plus élevés que ceux sans antécédents familiaux de pensionnat. Les niveaux de détresse étaient aussi plus élevés chez les jeunes qui ne vivaient avec aucun parent biologique comparativement à ceux qui vivaient avec au moins un parent biologique.

Chez les adultes, les données révèlent que ceux rapportant avoir un parent ou un grand-parent ayant vécu dans les pensionnats autochtones étaient significativement plus susceptibles d’avoir été exposés au système de protection de l’enfance que ceux sans antécédents familiaux de pensionnat. Les adultes ayant des antécédents familiaux de pensionnats autochtones et ceux ayant passé du temps dans le système de protection de l’enfance avaient des scores de dépression plus élevés.

Les résultats issus de ces deux échantillons soulignent que le cycle de séparation parents-enfants chez les Premières Nations et les Métis du Canada se poursuit aujourd’hui et serait lié aux vestiges du système des pensionnats autochtones.

Limites

Les auteurs soulèvent que les données chez les jeunes sont limitées par les questions de l’ERS, et que les raisons de la séparation d’avec les parents biologiques n’ont pas été documentées. De même, l’ERS se concentre sur les jeunes qui vivent actuellement dans des communautés des Premières Nations, les analyses n’incluent donc pas les jeunes vivant hors communauté. Certains jeunes vivant en foyers d’accueil pourraient ainsi ne pas avoir été rejoints.

Les données chez les adultes sont limitées par le fait qu’elles proviennent d’un échantillon non représentatif. Les participants sont considérés comme ayant été personnellement exposés au système de protection de l’enfance s’ils ont indiqué un parent adoptif comme principal soignant ou s’ils ont déjà passé du temps en famille d’accueil ou dans un foyer de groupe, même si ces expériences peuvent être très différentes.


L’inclusion des articles présentés dans ce bulletin de veille ne signifie pas leur endossement par l’Institut. Le jugement professionnel demeure essentiel pour évaluer la valeur de ces articles pour votre pratique. Vous pouvez également consulter la méthodologie de la veille scientifique en santé des Autochtones.