Veille scientifique en santé des Autochtones, janvier 2023

Publications récentes

 Nouvelles publications scientifiques répertoriées

Publications de l'INSPQ

 


Résumés d’articles par thématiques

Habitudes de vie

Association entre les politiques restrictives liées à l’alcool et les taux de méfaits liés à l’alcool dans les communautés isolées autochtones australiennes et des peuples insulaires du détroit de Torres : une revue systématique

Hines, S., Carey, T. A. et Cibich, M. (2022). Association between alcohol restriction policies and rates of alcohol-related harms in remote Australian Aboriginal and Torres Strait Islander communities: A systematic review. JBI Evidence Synthesis, 20(7), 1610‑1637.

Contexte

La consommation d’alcool a des coûts sociaux importants en raison notamment des soins de santé associés, des crimes sous l’effet de l’alcool ou des conséquences sur le développement des enfants. En Australie, ce ne sont pas tous les Autochtones et peuples insulaires du détroit de Torres qui consomment de l’alcool. Ils sont même plus nombreux à s’abstenir comparativement au reste de la population australienne, mais ceux qui en boivent tendent à en consommer des quantités les mettant à risque de conséquences pour leur santé et celle des autres. La gestion de l’accès à l’alcool dans les communautés est complexe, différentes réglementations entrent en jeu au niveau local, régional et national. Certaines communautés sont désignées comme sèches, c’est-à-dire que l’alcool ne peut y être vendu. D’autres ont des limites sur les quantités et les types d’alcool ainsi que les moments et les prix de vente. Toutefois, les effets de ces politiques restrictives sont peu connus.

Objectif

Examiner l’association entre les politiques restrictives liées à l’alcool et les taux de méfaits liés à l’alcool dans les communautés isolées autochtones australiennes et des peuples insulaires du détroit de Torres.

Méthodologie

En respect de la méthodologie de la Joanna Briggs Institute, une revue systématique a été réalisée. Des bases de données de littérature scientifique et grise ont été interrogées. Des études quantitatives en anglais publiées entre 1998 et 2020 étaient recherchées. La qualité des publications retenues a été évaluée et un résumé narratif a été réalisé.

La population d’intérêt comprenait les Autochtones et des peuples insulaires du détroit de Torres exposés à des restrictions sur l’offre d’alcool. Les méfaits liés à l’alcool d’intérêt étaient : 1) les blessures physiques, 2) les maladies liées à l’alcool et 3) les taux de consommation d’alcool.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

Treize études ont été retenues incluant en tout plus de 15 800 participants. Ces études combinaient des devis observationnels et analytiques. Les effets des politiques restrictives sont présentés en fonction de leur type soit : 1) une prohibition complète (trois études) ou 2) une combinaison de mesures (dix études), comme une restriction sur les quantités ou sur les heures d’ouverture par exemple. Ces mesures s’additionnaient à ce qui était en vigueur dans la juridiction des communautés notamment l’âge légal pour acheter de l’alcool.

La prohibition était initialement associée à une réduction de la consommation d’alcool. Par contre, des effets inattendus sont survenus : la consommation d’autres substances psychoactives illicites, le déplacement de la consommation dans une autre communauté ou des importations illégales. La prohibition n’empêche pas les gens de trouver et d’accéder à de l’alcool.

Les études sur une combinaison de mesures montrent des résultats inconsistants. Parmi les trois études rapportant des données de consommation ou de vente d’alcool, ces dernières ont diminué inégalement. Dans l’ensemble, les admissions à l’hôpital, notamment pour des blessures liées à l’alcool, ont diminué dans les six études présentant ce type de données. L’ampleur de cette réduction variait de faible et de courte durée à des diminutions plus marquées. Sept des études incluses exposent des données sur les agressions, dont la violence familiale et conjugale. Cependant, des diminutions et des augmentations ont été observées ne permettant pas de statuer sur les effets des politiques sur ces comportements.

Les auteurs rappellent que pour les Autochtones d’Australie et les peuples insulaires du détroit de Torres, les causes des problèmes de consommation sont complexes et liées aux traumatismes intergénérationnels et aux désavantages historiques. Enfin, ils émettent les recommandations suivantes pour l’élaboration de futures politiques publiques :

  • Les restrictions d’approvisionnement en alcool d’une communauté doivent répondre aux besoins identifiés par les membres de la communauté et tenir compte des ressources de celle‑ci. 
  • Les stratégies uniques de restriction seraient moins efficaces que les stratégies combinées.

Limites

Les auteurs mentionnent que le niveau d’évidence des publications retenues était faible. De plus, de grandes variations méthodologiques entre les études sont observées. Soulignons que les preuves expérimentales sont difficiles, voire irréalisables, dans ce type de recherche populationnelle. Par ailleurs, les résultats présentés ne prennent pas en considération les besoins pouvant être différents des Autochtones vivant en milieu urbain ou périurbain.

Le bien-être des parents, le temps passé devant un écran en famille et le statut socioéconomique pendant la petite enfance prédisent l’activité physique des enfants autochtones et des peuples insulaires du détroit de Torres âgés de 8 à 13 ans

Macniven, R., Stanley, R. M., Biles, B., Dumuid, D., Olds, T., Okely, A. D., Chandler, P. et Evans, J. (2022). Parent wellbeing, family screen time and socioeconomic status during early childhood predict physical activity of Aboriginal and Torres Strait Islander children at ages 8–13. Journal of Science and Medicine in Sport. Non disponible en libre accès.

Contexte

Les données de cet article proviennent de l’étude longitudinale des enfants autochtones (The Longitudinal Study of Indigenous Children), la plus grande étude de cohorte d’enfants issus des Premières Nations au monde. L’étude s’intéresse au respect des directives en matière de mouvement sur 24 heures pour les enfants et les jeunes de l’Australie, soit au moins une heure d’activité physique modérée à intense chaque jour.

Objectif

Examiner l’effet des déterminants pendant la petite enfance (sociodémographiques, familiaux, communautaires, culturels et bien-être socioaffectif des parents), soit au temps 1 (enfants de 0 à 5 ans), sur l’atteinte des recommandations d’activité physique au temps 9 (enfants de 8 à 13 ans).

Méthodologie

Des données autodéclarées par un parent dans 1 181 familles participantes ont été recueillies. Des analyses de régression logistique multiple ont examiné les variables pouvant influencer l’atteinte d’une heure ou plus par jour d’activité physique chez les 8 à 13 ans. Une valeur p de < 0,05 a été utilisée pour indiquer la confiance statistique.

Les variables (statut Premières Nations du parent, âge, situation d’emploi, lieu de résidence, urbain, régional ou éloigné, indicateur de défavorisation socioéconomique de la région et principale source de revenus) ont été choisies en fonction du modèle socioécologique, de leur pertinence pour les Premières Nations ainsi que de leurs liens avec l’activité physique. L’étude respectait les principes éthiques concernant la participation des communautés et la gouvernance.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

  • Dans cette cohorte de 1 181 enfants, 596 enfants (50,5 %) réalisaient une heure ou plus d’activité physique chaque jour au temps 9.
  • L’atteinte des recommandations d’activité physique au temps 9 était associée aux déterminants suivants du temps 1 : un bien-être social et émotionnel élevé des parents, vivre dans des régions isolées, rurales ou à faible niveau socioéconomique, une principale source de revenu familial qui n’est pas un salaire et peu de temps d’écran passé en famille.
  • La fréquentation d’une aire de jeu en famille et la perception par les parents que ces environnements étaient de haute qualité — après ajustement pour le statut autochtone des parents et le revenu, mais pas pour le niveau de défavorisation socioéconomique de la région ni pour l’éloignement — étaient négativement associées à l’atteinte des recommandations d’activité physique au temps 9. En d’autres mots, l’environnement familial immédiat pendant la petite enfance pourrait avoir plus d’influence sur la pratique future d’activité physique que les caractéristiques des communautés.
  • Ces données sont contraires aux observations habituelles chez les familles non autochtones en Australie et dans d’autres pays à revenu élevé. Toutefois, ces résultats corroborent les données qui associent un statut socioéconomique élevé avec un faible niveau d’activité physique pour les enfants dans les pays à revenu faible ou moyen.
  • Le temps passé devant un écran dans la famille au cours des premières années de la vie influence à la baisse le niveau d’activité physique futur de l’enfant, une donnée prévisible, mais la première de ce type concernant les Autochtones et les peuples insulaires du détroit de Torres.
  • Ces résultats sont aussi les premiers à quantifier la relation entre l’engagement culturel et le niveau d’activité physique des enfants, en cohérence avec les données qualitatives sur le rôle positif de la culture et de ses effets protecteurs plus larges sur l’activité physique et la santé.

Limites

Les auteurs soulignent une limite quant à la question sur l’atteinte des recommandations d’activité physique formulée dans l’enquête. En effet, alors que les directives mettent l’accent sur une activité physique d’intensité modérée ou vigoureuse, la question de l’enquête ne définit pas cette intensité. Par conséquent, les données de l’étude doivent être interprétées avec prudence en ce qui concerne la conformité aux recommandations de la directive en matière de mouvement sur 24 heures pour les enfants et les jeunes de l’Australie.

Inégalités et déterminants sociaux de la santé

Utilisation de la cartographie conceptuelle pour caractériser le programme de logement Indigenous Housing First à Hamilton, Ontario

Firestone, M., Zewge-Abubaker, N., Salmon, C., McKnight, C. et Hwang, S. W. (2022). Using Concept Mapping to Define Indigenous Housing First in Hamilton, Ontario. International Journal of Environmental Research and Public Health, 19(19), 12374.

Contexte

En Ontario, près des trois quarts de la population autochtone vivent en milieu urbain. Une personne autochtone sur 15 y est en situation d’itinérance, contre une sur 128 pour la population générale.

Pour les Autochtones en milieu urbain, les barrières à l’accès au logement incluent la pauvreté, la discrimination, les problèmes de santé mentale et les traumatismes intergénérationnels résultant notamment des expériences vécues dans les pensionnats et dans le système de protection de l’enfance.
L’efficacité de l’approche Indigenous Housing First, qui soutient et priorise l’accès au logement de manière permanente, a été démontrée pour réduire l’itinérance chronique de personnes vivant avec des problèmes de santé mentale. Des programmes provinciaux et fédéraux empruntant cette approche ont alors été mis en place.

Objectif

Évaluer le programme de logement Indigenous Housing First dirigé par des Autochtones à Hamilton, en Ontario, afin de combler un manque de connaissances sur les meilleures pratiques en lien avec les réalités autochtones de l’itinérance.

Méthodologie

Cette recherche fait partie d’une plus vaste étude visant à décrire les valeurs et les principes autochtones du modèle Indigenous Housing First et à évaluer leur influence sur l’expérience des utilisateurs. Une entente de collaboration entre l’équipe de recherche et les partenaires autochtones a été conclue et une évaluation éthique du projet a été réalisée.

Une approche par cartographie conceptuelle a été choisie en raison de son caractère inclusif et participatif. Cette méthode utilise le discours des participants pour générer des représentations graphiques et illustrer les liens entre les idées principales. Des employés du programme ont été invités à trois activités de cartographie conceptuelle. Treize des quatorze employés ont participé à au moins une de celles-ci.

D’abord, une activité de remue-méninge a été réalisée pour générer des énoncés à partir de la phrase suivante : « La prestation de services de logement implique la composante ou le service suivant… ».Ensuite, ces énoncés ont été classés par les participants selon leur importance et leur faisabilité. Finalement, les participants ont interprété des cartes conceptuelles et des graphiques générés à partir des données recueillies.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

À la suite de l’analyse des 65 énoncés issus de l’activité de remue-méninge, six catégories thématiques ont émergé. À l’intérieur de celles-ci, chaque énoncé a été classé en fonction de son importance et de sa faisabilité. Ci-dessous, le premier rang est le plus important ou le plus facile à réaliser et le sixième le moins.

  • Favoriser le changement : le programme soutient les utilisateurs avec leurs besoins de bases, comme le logement et l’alimentation. Classement : 6e en importance et 1er en faisabilité.
  • Pratiques quotidiennes : le personnel réalise des activités et offre des services sur une base quotidienne, tels que l’accompagnement, le référencement et la planification.
    Classement : 5e en importance et 4e en faisabilité.
  • Caractère unique du programme : le programme offre des services spécifiques aux besoins des Autochtones en situation d’itinérance, en respectant leur propre façon de faire et de penser. Classement : 4e en importance et 5e en faisabilité
  • Pratiques culturelles et spirituelles : le programme assure l’accès à des services culturellement pertinents, comme des cérémonies, des enseignements et des pratiques traditionnelles. Classement : 2e en importance et 2e en faisabilité
  • Partenariats : le programme développe les relations avec les partenaires, ainsi qu’avec d’autres acteurs, comme des propriétaires fonciers. Classement : 3e en importance et 6e en faisabilité
  • Compétences professionnelles de l’équipe : le personnel se soutient mutuellement et veille sur le bien-être de l’ensemble de l’équipe. Classement : 1er en importance et 3e en faisabilité

En somme, les participants ont classé les thématiques Pratiques culturelles et spirituelles ainsi que Compétences professionnelles de l’équipe comme étant à la fois les plus importantes et les plus réalisables pour améliorer les pratiques en lien avec les réalités autochtones de l’itinérance.

Limites

La petite taille de l’échantillon limite la généralisation des résultats et l’analyse des données en sous-groupes. Un plus grand nombre de participants aurait contribué à l’atteinte d’une saturation des données.

Promotion du mieux-être et de la santé mentale

Stratégies fondées sur la culture mises en œuvre par des communautés autochtones rurales d’Alaska pour prévenir le suicide et les risques liés à l’alcool : une évaluation avec liste d’attente dynamique de l’intervention Qungasvik

Allen, J., Charles, B., Fok, C. C. T., Lee, K., Grogan‐Kaylor, A., Qungasvik Team et Rasmus, S. (2022). Culturally grounded strategies for suicide and alcohol risk prevention delivered by rural Alaska Native communities: A dynamic wait‐listed design evaluation of the Qungasvik intervention.   American Journal of Community Psychology. 1-14.

Contexte

Le taux de mortalité par suicide chez les Autochtones de l’Alaska de 15 à 24 ans est 7,4 fois plus élevé que celui de la population générale des États-Unis du même âge. Depuis plusieurs années, la région éloignée du sud-ouest de l’Alaska connaît une augmentation des taux de suicide. Les passages à l’acte suicidaires chez les Autochtones de l’Alaska se produisent souvent lors d’épisodes de consommation d’alcool.

Les Yup'iks constituent le plus large groupe d’Autochtones de l’Alaska. Qungasvik (Outils pour la vie) est une intervention centrée sur les forces et la résilience destinée aux jeunes Yup'iks ruraux. Qungasvik s’attaque aux perturbations coloniales du mode de vie ancestral des Yup'iks, grâce à quatre caractéristiques : 1) contrôle local autochtone, 2) modèle de changement adapté à la culture des Autochtones de l’Alaska, 3) mise en œuvre axée sur les savoirs autochtones et 4) approche autochtone de développement des connaissances.

Objectif

Évaluer l’efficacité de Qungasvik en tant que stratégie de prévention du suicide et de la consommation d’alcool pour les jeunes Yup'iks de 12 à 18 ans en :

  • examinant l’effet de l’intervention sur trois variables intermédiaires au niveau individuel, familial et communautaire;
  • mesurant après deux ans d’intervention la croissance de deux variables dépendantes qui agissent comme facteur protecteur au suicide et à la consommation d’alcool.

Méthodologie

Au moment de l’intervention, l’importation et la possession d’alcool étaient illégales dans les quatre communautés participantes. L’échantillon se composait de 239 jeunes (49 % filles, 51 % garçons, moyenne d’âge = 14,9 ans). Les conseils tribaux de chaque communauté ont approuvé cette étude. 

L’étude utilisait une méthodologie expérimentale, via un devis par essai communautaire avec liste d’attente dynamique. Dans ce type de devis, tous les participants obtiennent l’intervention, mais à un moment distinct établi aléatoirement, imitant le déroulement des interventions dans un contexte réel de services. Il est possible à différents temps de mesure de comparer les participants qui ont reçu l’intervention à ceux qui ne l’ont pas encore reçue.

Cinq mesures multidimensionnelles cohérentes avec la culture Yup'ik ont été utilisées. Trois sont des variables intermédiaires :

  • Caractéristiques individuelles (se réunir avec des proches, devenir un modèle);
  • Caractéristiques familiales (cohésion, expressivité, affection, parents en tant que modèles);
  • Caractéristiques communautaires (opportunités, connexion aux aînés, modèles communautaires, soutien).

Deux sont des variables dépendantes :

  • Processus de réflexion sur les conséquences de l’alcool;
  • Raisons de vivre.

Deux autres variables ont été utilisées, soit le soutien communautaire préexistant, ainsi que la dose, c’est-à-dire le niveau de participation aux activités d’intervention. Pour évaluer les effets de l’intervention, les auteurs ont créé des modèles linéaires bayésiens à effets mixtes, et rapportent leurs résultats en termes d’intervalles de crédibilité à 95 %. Ces modèles ont aussi inclus les effets du temps, du genre et de l’âge.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

En comparaison à la situation de départ, le niveau de participation aux activités de l’intervention était associé à une amélioration des variables dépendantes, mais pas des variables intermédiaires. Effectivement, l’intervention à forte dose, contrairement à celle à faible dose, a augmenté les raisons de vivre et les processus de réflexion sur les conséquences de l’alcool. Pour ce qui est des variables intermédiaires, seules les caractéristiques familiales ont connu une croissance. À cet égard, les jeunes moins soutenus par leur communauté et les garçons ont montré une plus grande amélioration dans ces caractéristiques.

Ces résultats fournissent une base de données probantes pour le développement de stratégies de prévention du suicide et de la consommation d’alcool chez les jeunes autochtones de l’Alaska vivant en communauté rurale.

Limites

Les auteurs indiquent que l’interprétation des données est limitée par les conditions de l’expérimentation. La date de début n’a pas été randomisée dans la quatrième communauté, puisque cette dernière s’est ajoutée en cours d’étude. De même, un biais de sélection peut avoir influencé les résultats. Des limites psychométriques en raison de l’interrelation entre les caractéristiques individuelles et familiales sont présentes. De plus, les activités individuelles étaient plus populaires et plus fréquemment menées que les activités familiales. Enfin, la conception binaire du genre présente une limite supplémentaire.

Si vous vivez de la détresse, vous pouvez appeler la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être (1-855-242-3310) ou clavarder en ligne. Ce service est disponible en tout temps pour tous les Autochtones du Canada.

D’autres ressources existent, consulter la liste des centres d’écoute par région.


L’inclusion des articles présentés dans ce bulletin de veille ne signifie pas leur endossement par l’Institut. Le jugement professionnel demeure essentiel pour évaluer la valeur de ces articles pour votre pratique. Vous pouvez également consulter la méthodologie de la veille scientifique en santé des Autochtones.