Veille scientifique en santé des Autochtones, avril 2023

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Résumés d’articles par thématiques

Inégalités et déterminants sociaux de la santé

Les grossesses précoces, le soutien familial et la persévérance scolaire dans une communauté autochtone des Plaines du Nord

Peterson, M., Rink, E., Schure, M., Mikkelsen, K., Longtree, H., FireMoon, P. et Johnson, O. (2022). Early childbearing, family support, and staying in school in a Northern Plains American Indian Reservation. American Journal of Sexuality Education, 17(4), 510‑535.

Non disponible en libre accès.

Contexte

Les taux de grossesses à l’adolescence sont plus élevés chez les jeunes des Premières Nations des États-Unis et Autochtones de l’Alaska que dans le reste de la population. Les grossesses précoces sont associées à des conséquences socioéconomiques et de santé défavorables, notamment le décrochage scolaire. Les programmes d’éducation à la santé sexuelle et reproductive sont fréquemment développés par des allochtones, centrés sur les manques à gagner et sur la responsabilité individuelle des jeunes. Des méthodes d’éducation et d’intervention qui considèrent les spécificités culturelles de la population visée seraient plus adéquates. Traditionnellement, les enfants ont une grande valeur pour les tribus des Plaines du Nord et sont élevés collectivement par la parenté. Dans un contexte de grossesse précoce, le soutien familial pourrait influencer la persévérance scolaire.

Objectif

Examiner les perceptions des jeunes quant à leur soutien familial et leurs croyances en leur capacité de rester à l’école s’ils ou elles ont un enfant.

Méthodologie

Cette recherche participative communautaire en trois étapes utilisant des méthodes mixtes se déroulait dans une école secondaire d’une communauté autochtone au Montana. D’abord, une analyse quantitative d’un sondage réalisé à l’automne 2019 auprès de 212 jeunes a été effectuée. Ensuite, la composante qualitative consistait à une validation des résultats par sept participants, recrutés à l’aide d’un échantillonnage dirigé parmi les répondants au sondage. Pour terminer, les sept jeunes ont été inclus comme co-auteurs de l’étude.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

Environ la moitié des jeunes ont répondu que d’avoir un enfant rendrait difficile de rester à l’école, dans une plus grande proportion de filles que de garçons. Les participantes (66 %) étaient aussi plus nombreuses à percevoir que leur famille aurait une réaction négative, de la déception et de la colère, si elles annonçaient une grossesse que les participants (46 %). Une perception négative du soutien familial était associée à une confiance moindre en la capacité des jeunes à rester à l’école. Six thèmes se dégagent de l’analyse qualitative nuançant l’influence exclusive du soutien familial sur la persévérance scolaire.

  • Différence de genre : Les attentes des parents des jeunes seraient différentes selon le genre. Il est attendu des garçons qu’ils soient plus téméraires et moins impliqués dans l’éducation d’un enfant tandis que les filles devraient agir de manière responsable et terminer leurs études.
  • Communication avec les parents et observations des élèves : Une grande proportion d’élèves a répondu ne pas être en mesure d’anticiper la réaction de leurs parents dans l’éventualité d’une grossesse suggérant qu’ils n’en ont possiblement jamais discuté avec leurs parents. Observer les dynamiques familiales pourrait être un meilleur indicateur du soutien familial qu’un sondage.
  • Pauvreté et consommation de drogues : Des facteurs externes influenceraient la vie familiale et agiraient comme barrières à la persévérance scolaire des jeunes, qu’ils soient parents ou non (p. ex. : consommation de drogues dans la famille, conditions de vie difficile, devoir prendre soin d’un membre de la famille malade).
  • Soutien de l’école : Le système scolaire rendrait ardu la graduation pour des étudiants vivant des situations particulières. Toutefois, certains élèves se tourneraient vers leurs enseignants plutôt que leurs parents pour du soutien.
  • Garde des enfants : Les participants ont répété que les attentes sont parfois bien différentes de la réalité. Par exemple, des tantes et des grands-parents réagissent positivement à l’annonce de la grossesse et disent qu’ils vont garder l’enfant, mais ne sont finalement pas capables d’aider.
  • Relation avec le partenaire : Souvent, les comportements des partenaires s’alignent, si un parent est motivé à rester à l’école, ce sera plus facile pour l’autre.

Ainsi, les résultats mettent de l’avant différents éléments à considérer dans les programmes d’éducation sexuelle et reproductive : interventions spécifiques au genre, inclusion des parents, importance du système scolaire et des conditions de vie des jeunes Autochtones.

Limites

La pandémie de la COVID-19 a complexifié les communications et la création de liens avec les élèves, par conséquent seulement sept jeunes, aucun garçon, ont participé au volet qualitatif. Aussi, les instruments de mesure du sondage ont déjà été utilisés dans d’autres contextes avec des jeunes des Premières Nations, mais n’ont pas été conçus spécifiquement pour eux et n’ont pas été validés. De plus, les résultats ne sont possiblement pas représentatifs de tous les récits concernant les grossesses à l’adolescence, le soutien familial et la persévérance scolaire dans cette communauté.

Genre et mieux-être chez les Autochtones : un examen de la portée de la recherche au Canada

Tremblay, M., Sydora, B. C., Listener, L. J., Kung, J. Y., Lightning, R., Rabbit, C., Oster, R. T., Kruschke, Z. et Ross, S. (2023). Indigenous gender and wellness: a scoping review of Canadian researchInternational Journal of Circumpolar Health82, 2177240.

En libre accès : PDF.

Contexte

Les disparités de santé entre les peuples autochtones et allochtones au Canada sont enracinées dans des facteurs complexes liés aux effets persistants du colonialisme. Le genre est également un facteur influençant les disparités de santé vécues par les Autochtones. Alors que le sexe peut être défini comme reflétant les caractéristiques anatomiques mâles ou femelles d’une personne, le genre comprend les rôles, les comportements, les attentes, les expressions et les identités socialement et culturellement attribués.

L’étendue des connaissances sur les relations entre le genre et le mieux-être des populations autochtones demeure à circonscrire. Dans cette étude, la santé et le mieux-être sont conceptualisés dans une perspective autochtone, en mettant l’accent sur les forces, ainsi que sur les liens avec la culture, la communauté, la famille et l’équilibre spirituel, émotionnel, mental et physique.

Objectif

À l’aide d’une étude de portée, l’objectif est d’examiner les données scientifiques sur les relations entre le genre et le mieux-être chez les populations autochtones du Canada, d’identifier les sujets peu étudiés, et de proposer des pistes pour de futures recherches.

Méthodologie

Six bases de données ont été consultées via une recherche par mots-clés, jusqu’en 2021. Les études étaient incluses si elles portaient explicitement sur le genre, abordaient un sujet lié à la santé et au mieux-être, empruntaient une démarche empirique et se déroulaient auprès de populations autochtones canadiennes. À partir des 945 articles initialement repérés, 155 articles correspondant à ces critères ont été retenus.

Les caractéristiques des études (en termes de genre, âge, groupe autochtone, milieu de vie, recommandations, etc.) ont été colligées et analysées.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

La plupart des études rapportent des résultats provenant d’une seule nation ou communauté autochtone. La majorité des échantillons étaient composés de Premières Nations, suivis des Inuit puis des Métis. La majorité des articles incluaient des femmes et des adultes résidant en milieu rural ou en communauté autochtone. Les personnes de la pluralité des genres étaient rarement incluses dans les articles (18/155).

Les sujets et données des études repérées ont été regroupés selon cinq catégories : 

  1. Santé physique : La majorité des articles portaient sur des questions de santé physique, notamment les soins périnataux (15 articles), la ménopause (20), le VIH (10) et le VPH (7). Certains articles portaient sur la santé sexuelle (5), le diabète (5), les maladies cardiovasculaires (4), le cancer (3) et la santé dentaire (1).
  2. Santé sociale : Un tiers des articles abordaient des aspects sociaux, notamment avec des données sur le mieux-être socioémotionnel (10 articles), l’identité ethnique (7) et la violence familiale (5). Certains articles ont évoqué les traumatismes intergénérationnels et historiques (4), la perte du mode de vie traditionnel (4), les violences sexuelles (4), la parentalité (4), le logement (2), le vieillissement (2), la langue (1) et la discrimination (1). L’identité de genre était directement abordée par quatre articles.
  3. Santé mentale : Un quart des articles portaient sur la santé mentale, dont environ la moitié se concentraient sur la consommation de substances psychoactives et les jeux de hasard (20 articles), alors que l’autre moitié examinaient les troubles mentaux (17) et le suicide (4).
  4. Promotion et perceptions de la santé : Un cinquième des articles portaient sur la promotion de la santé, les soins de santé et les politiques de santé (18 articles) et sur la perception de la santé et du mieux-être (8).
  5. Santé et mieux-être global : Ces questions ont été explorées dans 10 articles et comprenaient des sujets tels que les ressources alimentaires (7 articles), l’utilisation de l’eau et du territoire (2) et les changements climatiques (1).

Plusieurs articles recommandent que les réalités culturelles et les savoirs autochtones soient davantage intégrés dans les programmes de santé, et soient mieux documentés à l’aide de méthodologies collaboratives et fondées sur les forces.

Limites

Cette étude de portée s’est limitée à la recherche réalisée au Canada. Les résultats pourraient varier si les populations autochtones d’autres pays étaient incluses.

De plus, seuls les articles publiés avec révision par des pairs ont été inclus, et les auteurs reconnaissent que cela limite les formes de connaissances examinées, notamment en excluant des travaux menés en dehors d’un contexte de recherche universitaire.

Sécurisation culturelle

La sécurité culturelle implique de nouveaux rôles professionnels : une revue rapide des interventions en Australie, aux États-Unis, au Canada et en Nouvelle-Zélande

Tremblay, M.-C., Olivier-D’Avignon, G., Garceau, L., Échaquan, S., Fletcher, C., Leclerc, A.-M., Poitras, M.-E., Neashish, E., Maillet, L. et Paquette, J.-S. (2023). Cultural safety involves new professional roles: a rapid review of interventions in Australia, the United States, Canada and New Zealand. AlterNative: An International Journal of Indigenous Peoples, 19(1), 166–175.

PDF en libre accès.

Contexte

Dans les états coloniaux occidentaux, les systèmes de santé sont un prolongement de l’entreprise coloniale qui reproduisent et renforcent les dynamiques de pouvoir, d’oppression et d’exclusion des peuples autochtones. Les patients victimes de discrimination raciale ont tendance à redouter les interactions avec les soignants, à sous-utiliser les services et à dissimuler leurs symptômes, ce qui contribue à une augmentation des maladies évitables et à une intensification de la fréquence des situations de crise.

La sécurisation culturelle est décrite comme une approche décolonisatrice, transformatrice et participative dans un système de santé qui vise à offrir des soins qui reconnaissent, respectent et soutiennent les besoins uniques, les droits et les identités des peuples autochtones. Cette approche est fondée sur une compréhension des iniquités de pouvoir qui caractérisent le système de santé.

Plusieurs définitions de la sécurisation culturelle placent la responsabilité du changement uniquement entre les mains des professionnels de la santé. Cela dit, les auteurs soutiennent que la réduction des iniquités d’accès à la santé doit passer par une transformation du système de santé avec un véritable objectif de décolonisation. Selon eux, une telle transformation requiert de nouveaux rôles professionnels ou des rôles radicalement repensés.

Objectif

L’objectif de cette synthèse rapide était d’obtenir un aperçu de la littérature scientifique récente sur les interventions décrivant le déploiement ou la transformation des rôles professionnels en tant que stratégie de promotion de la sécurisation culturelle au sein d’organisations de santé.

Elle a été réalisée dans le cadre d’un projet de recherche plus vaste visant à co-développer, avec des partenaires Atikamekw Nehirowisiwok, un modèle d’intervention prônant l’implantation de la sécurisation culturelle dans le système de santé.

Méthodologie

La stratégie de recherche a été déployée dans trois bases de données. Au total, 23 articles publiés de 2010 à 2020 ont été retenus. Les publications devaient porter sur des interventions ou stratégies visant à améliorer la sécurisation culturelle par la création d’un nouveau rôle professionnel, ou par la transformation d’un rôle professionnel existant. Les études devaient porter sur les interventions touchant la santé des populations autochtones dans les pays du CANZUS.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

Trois types de rôles professionnels pouvant favoriser la sécurisation culturelle ont émergés :

  1. Soutien aux patients dans l’accès au système de soins de santé : Treize interventions reposent sur le rôle d’un pair facilitateur. Souvent un membre de la communauté, qui parle la langue et connaît les codes sociaux, il aide les patients autochtones et leurs familles à surmonter les obstacles systémiques et organisationnels à l’accès aux soins (p. ex. : navigateurs de services, agent communautaire, etc.).
    • Les auteurs notent que ce type de rôle est critiqué pour sa dimension unidirectionnelle : on aide le patient à s’adapter aux services, sans qu’il n’y ait d’action sur les barrières d’accès. Aussi, les milieux urbains doivent pouvoir compter sur de nombreux navigateurs pouvant représenter la diversité des patients autochtones.
  2. Prestation de nouveaux services ou l’amélioration des services existants : Deux interventions mentionnent des exemples de professionnel dont le rôle a été élargi ou encore créé (p. ex. : un Aîné autochtone qui offre des conseils spirituels et une pratique de santé traditionnelle).
    • Ces interventions prennent en considération les besoins et réalités holistiques des patients. Ceci dit, les auteurs mettent en garde que ces « ajouts » de services ne peuvent être une fin en soi et doivent s’accompagner de changements de valeurs, de pratiques organisationnelles et de politiques en matière de santé.
  3. Renforcement des capacités à fournir des soins culturellement sécuritaires : Trois études rapportent des interventions où les rôles professionnels sont orientés vers l’organisation et son personnel, plutôt que vers les patients (p. ex. : un consultant qui agit comme mentor culturel et offre de la formation sur les lieux de travail).
    • Ces interventions sont fondées sur des idéaux de justice sociale et des modèles de gouvernance collaboratifs.
    • Elles impliquent une ouverture et un engagement organisationnel en faveur de la sécurité culturelle, ce qui peut causer des frictions avec d’autres priorités divergentes.
  4. Interventions combinées : Cinq études portent sur des interventions qui touchent les trois niveaux de rôles professionnels mentionnés ci-haut, pour agir à différents paliers organisationnels de manière transversale (p. ex. : une équipe pluridisciplinaire et mobile d’agents dans la communauté, munis d’outils de diagnostic portables, pouvant diriger les gens vers les services appropriés).
    • Aucun des trois niveaux de rôles n’est suffisant, mais ensemble, ils participent à une approche plus intégrée de la sécurisation culturelle.

Limites

De nombreux articles inclus dans cette revue sont de nature descriptive et n’ont pas fait état des effets des interventions, ce qui fait en sorte que l’efficacité des différents rôles à promouvoir la sécurisation culturelle n’a pu être évaluée. Aussi, le fait d’avoir délibérément sélectionné des publications récentes concernant les populations autochtones des pays du CANZUS a limité la sélection d’études pouvant porter sur les dynamiques de pouvoir affectant l’accès à la santé d’autres populations marginalisées.

Qanuilirpitaa? 2017

Publications de l’Édition spéciale de la Revue canadienne de santé publique sur la santé des Nunavimmiut

Promotion du mieux-être et de la santé mentale

La dimension psychosociale du logement au Nunavik : le soutien social diffère-t-il en fonction du surpeuplement du logement

Simard, C.O, Riva, M., Dufresne, P., Perreault, K., Muckle, G., Poliakova, N., Desrochers-Couture, M., Fletcher, C., Moisan, C., Fraser, S., Bélanger, R., Courtemanche, Y. et Bignami, S. (2022). The psychosocial dimension of housing in Nunavik: does social support vary with household crowding? Canadian Journal of Public Health, 1-10.

PDF en libre accès.

Contexte

Au Nunavik, des données décrivent les conséquences du surpeuplement des logements sur la santé mentale des Inuit. Pour ces derniers, les relations sociales sont cruciales au mieux-être des personnes et des communautés. Le logement est un déterminant important de leur santé en raison de son influence sur les relations familiales et l’identité culturelle, une partie intégrante de leur sentiment d’appartenance.

L’effritement du soutien social pourrait expliquer comment le surpeuplement des logements affecte la santé mentale. Le surpeuplement générerait des interactions indésirables, des tensions dans les foyers et mènerait à l’isolement.

Objectif

Évaluer si le surpeuplement des logements est associé à des niveaux plus faibles de soutien social perçu chez les Inuit vivant au Nunavik, et la variation selon le sexe et l’âge.

Méthodologie

Des données de l’enquête Qanuilirpitaa? de 2017 ont été utilisées. La perception du soutien social a été mesurée à partir de cinq questions adaptées à l’échantillon. Celles-ci abordent les interactions sociales positives, le soutien émotionnel, l’amour et l’affection. Le surpeuplement des logements a été mesuré à l’aide d’une variable dichotomique générée à partir du nombre de personnes par pièce, avec un seuil de plus d’une personne par pièce pour un logement surpeuplé.

Les associations ont été mesurées à l’aide de modèles de régression linéaire et logistique, en ajustant les covariables sociodémographiques et économiques. Les analyses ont été réalisées en stratifiant selon le sexe et l’âge (16-29 ans, 30-54 ans et 55 ans et plus). Un comité composé de Nunavimmiut et de représentants d’organisations inuit a participé à l’interprétation des résultats.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

En cohérence avec des études précédentes, les personnes vivant dans des logements surpeuplés ont déclaré des niveaux plus faibles de soutien social, indépendamment des covariables sociodémographiques et économiques.

Pour les différentes composantes du soutien social, les probabilités de ressentir de l’affection et de l’amour étaient presque deux fois moindres pour les participants vivant dans des logements surpeuplés que pour les participants vivant dans des logements qui ne le sont pas.

Les associations entre le surpeuplement et la perception du soutien social varient selon le sexe et les groupes d’âge. Contrairement aux résultats d’une étude antérieure menée au Groenland, le surpeuplement au Nunavik est négativement associé au soutien social chez les hommes, mais pas chez les femmes.

Ces résultats apparaissent culturellement pertinents, puisque le soutien social et les relations sociales significatives sont des dimensions clés de la santé pour les Inuit.

Limites

Les auteurs rapportent que dans leur échantillon la proportion de personnes vivant dans un logement surpeuplé est plus faible que celle du Recensement canadien de 2016 pour la même région. Une sous-estimation de l’association entre le surpeuplement des logements et le soutien social est possible.

Comme les données sont autorapportées, les résultats peuvent exprimer des différences sur le soutien social perçu ou le soutien social réel. Ainsi, les résultats ventilés en fonction du sexe pourraient décrire des différences au niveau de la perception du soutien social, plutôt que de réelles différences.

Les données proviennent d’une enquête transversale, une causalité inverse peut exister, c’est-à-dire que des personnes avec un plus faible soutien social perçu peuvent avoir fini par vivre dans des foyers surpeuplés.

Si vous vivez de la détresse, vous pouvez appeler la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être (1-855-242-3310) ou clavarder en ligne. Ce service est disponible en tout temps pour tous les Autochtones du Canada.

D’autres ressources existent, consulter la liste des centres d’écoute par région.


L’inclusion des articles présentés dans ce bulletin de veille ne signifie pas leur endossement par l’Institut. Le jugement professionnel demeure essentiel pour évaluer la valeur de ces articles pour votre pratique. Vous pouvez également consulter la méthodologie de la veille scientifique en santé des Autochtones.