Prévention de la tête plate

Votre bébé a besoin d’être sur le ventre, plusieurs fois par jour, tous les jours.

Photo : Delphine Descamps

Lorsque le bébé dort, il doit être sur le dos (voir Dormir en sécurité). Mais s’il est toujours appuyé au même endroit sur sa tête, il peut finir par avoir la « tête plate ». C’est parce que les os de son crâne sont mous. Le terme médical pour nommer ce phénomène est « plagiocéphalie positionnelle ».

Il est donc important que votre bébé ne soit pas toujours en appui au même endroit sur la tête afin d’éviter de créer un aplatissement.

Un léger aplatissement pourrait s’améliorer de lui-même. Un aplatissement plus prononcé peut être permanent. La tête plate ne nuira pas à la croissance du cerveau.

En variant la position de votre bébé (ex. : assis dans sa petite chaise, dans vos bras, au sol sur le ventre et sur le dos, dans le porte-bébé [voir Bébé en promenade]) tout au long de la journée, vous évitez que sa tête soit toujours en appui au même endroit.

Plusieurs bébés aiment cette position. Elle est apaisante et leur permet de passer du temps sur le ventre.

Photo : Jean-Claude Mercier

Les bébés dirigent leur regard vers ce qui les intéresse (ex. : votre visage, la fenêtre). Lorsque vous changez la position de votre bébé, il risque de tourner la tête pour continuer à vous voir ou à voir l’objet qui l’intéresse. De cette façon, sa tête ne restera pas appuyée au même endroit.

Lorsqu’il est éveillé et sous supervision, il est important que bébé passe du temps sur le ventre. Dès les premiers jours de vie, allongez-le sur le ventre. Vous pouvez le déposer sur une surface plane, sur votre ventre ou sur votre bras. Commencez par quelques minutes, plusieurs fois par jour, tant qu’il se sent bien. Faites-le jusqu’à ce qu’il atteigne au moins 60 minutes au total dans sa journée.

Quelques astuces pour aider à prévenir ou à réduire la tête plate sont présentées dans l’encadré de la page suivante.

Si vous remarquez que votre enfant a la tête plate, qu’il tourne la tête d’un côté plus que de l’autre ou que vous avez des questions, parlez-en à votre professionnel de la santé.