Chikungunya : risques en voyage

Dans le monde

Nous ne disposons pas de bonnes données pour évaluer le risque spécifique pour les voyageurs. Le risque varie selon la durée du séjour, la saison du voyage et le statut épidémique de la destination. Le risque pour les voyageurs a beaucoup diminué pour les voyages en Amérique depuis 2015, mais il demeure présent et imprévisible. Les mesures de prévention sont donc primordiales.

À titre d’exemple, pour illustrer la variation de l’incidence, celle-ci peut varier de 0,1 cas / 100 000 voyageurs lors des années non épidémiques et peut aller jusqu’à 372 cas / 100 000 voyageurs lorsqu’il y a présence d’une flambée épidémique dans le pays visité pour un voyage de 5 jours (selon une étude réalisée chez les voyageurs européens qui visitaient la Thaïlande).

Au Québec

Au Québec, la surveillance du nombre de cas s’effectue depuis 2014. Tous les cas sont survenus chez des voyageurs revenant de pays où le virus chikungunya est en circulation. En 2014, année où il y avait plusieurs pays en éclosion de chikungunya en Amérique, on a diagnostiqué plus de 60 cas d’infections chez des Québécois au retour de voyage. Depuis 2014, le nombre cas signalés chez des Québécois infectés au retour de voyage est faible, mais ce nombre pourrait augmenter lors des années à venir selon les pays visités et les flambées épidémiques.

Définition des termes 

Niveau de risque par pays 

Dans la section Recommandations par pays, le terme « Présence » réfère à la transmission du virus chez les humains dans les 5 dernières années. Les données proviennent des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis (CDC)

Dans la section Recommandations par pays, le terme « Éclosion en cours » réfère à un taux d’incidence dans le pays qui est supérieur à 1/100 000 personnes-années pour les 3 derniers mois. Les données proviennent de l’European Centre for Disease Prevention and Control.

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