Arthropodes
Sur cette page
Plusieurs maladies virales, tropicales ou non, sont transmises par des arthropodes et sont désignées sous le nom d’arboviroses. Les infections les plus connues sont la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya, le virus du Nil occidental, le Zika, mais de très nombreux autres virus sont aussi considérés comme des arbovirus. D’autres types de maladies sont également transmises par les arthropodes. Certaines sont d’origine bactérienne comme la maladie de Lyme (et autres borrélioses) et l’anaplasmose, tandis que d'autres sont d’origine parasitaire comme la leishmaniose, le paludisme (malaria) et la maladie de Chagas (trypanosomiase américaine).
Transmission des maladies
Transmission par piqûre
L’arthropode vecteur est souvent un insecte hématophage qui disperse l’infection en transportant l’agent pathogène d’un hôte à l’autre. Ce ne sont pas tous les arthropodes qui sont vecteurs de maladie pour l’humain. Par exemple, parmi les 3 500 espèces de moustiques, environ 10 % sont considérés hématophages et seulement une fraction de ce nombre piquent les humains. C’est habituellement la femelle qui pique, aussi bien les humains que les animaux afin de se procurer du sang pour le développement de ses œufs. La probabilité d’acquisition des maladies est fonction de l’exposition aux arthropodes vecteurs et du taux d’infestation de ces derniers.
Certains diptères (moustiques, mouches) piquent les animaux dont l’humain pour se nourrir alors que les hyménoptères (guêpes, abeilles, etc.) ne piquent que s’ils se sentent menacés. Les piqûres d’hyménoptères ne transmettent pas de maladie.
Alors que les moustiques du genre Anopheles et Culex ont principalement une activité nocturne, les Aedes ont pour leur part une activité principalement diurne. Les piqûres de moustiques ne causent en général qu’une papule érythémateuse localisée en réponse à l’action irritante des sécrétions salivaires de l’insecte, outre les symptômes associés à la transmission d’un agent pathogène.
La glossine (mouche tsé-tsé), petite mouche aux ailes croisées, pond dans les sols humides. Elle est active surtout le jour et sa piqûre est douloureuse.
Les simulies sont de petites mouches noires dont les larves se développent dans les rapides des rivières. Les simulies sont des insectes hématophages dont la piqûre laisse une petite tache rouge entraînant quelquefois des démangeaisons et de l’inflammation.
Les phlébotomes sont de petits moucherons velus de 2 à 3 mm aux mœurs nocturnes; leurs larves se développent dans les crevasses du sol et leur piqûre est douloureuse.
Les réduvidés (triatomes) sont de gros insectes semblables aux punaises; on les retrouve dans les crevasses du sol, des murs ou des toits de chaume. Ils sont actifs la nuit et leur piqûre est indolore.
Les tiques vivent habituellement sur les animaux et se nourrissent de leur sang. Il existe plusieurs familles de tiques, dont les tiques à carapace dure et les tiques à carapace molle. Les tiques dures sont actives durant le jour et sont agrippées sur des herbes hautes et des buissons d’où elles vont entrer en contact avec l’humain lors de son passage. Elles peuvent rester accrochées sur la peau plusieurs jours et leur piqûre est indolore. Les tiques molles sont actives durant la nuit et se retrouvent principalement dans les crevasses et des terriers de rongeurs. Habituellement, elles piquent l’humain couchant dans des habitations rudimentaires comme des cabanes ou des huttes ayant présence de rongeurs. Elles restent brièvement accrochées sur la peau et leur piqûre est indolore et souvent inaperçue. Les tiques peuvent transmettre à l’humain des virus, des bactéries ou des parasites.
Transmission par contact direct (sans piqûre)
D’autres pathologies tropicales sont également causées par un contact direct avec un arthropode (au stade d’œuf, de larve ou adulte) ou un contact indirect avec un objet ou une surface contaminée.
Les mouches domestiques peuvent être vectrices de plusieurs agents pathogènes. Elles s’alimentent habituellement sur les fèces et autres déchets organiques puis se posent sur diverses surfaces à l’intérieur et autour des habitations et pouvant entrer en contact avec la peau. Bien que les agents pathogènes ne se multiplient pas à l’intérieur des mouches, ces dernières peuvent en transporter une quantité suffisante pour causer une infection.
Certains œstridés (mouches), pondent leurs œufs directement sur une peau saine ou lésée, sur d’autres insectes (p. ex. des moustiques) ou des objets (ex. vêtements, draps) pouvant entrer en contact avec la peau. Les larves des œufs éclos envahissent graduellement le tissu sous-cutané, permettant aux larves de se développer. La myiase est le nom qu’on donne à cette infestation par les larves.
Les puces chiques (Tunga penetrans) pénètrent dans les tissus sous-cutanés pour y pondre des œufs et causent la tungose. Cela provoque de petits nodules de la taille d’un pois, souvent centrés d’un point noir correspondant à l’orifice de la ponte; ces nodules peuvent se surinfecter.
Maladies transmises
Les principales maladies transmises par les arthropodes sont présentées dans le tableau 1 ci-dessous. Certaines maladies sont traitées en détail dans d’autres chapitres du Guide d’intervention, accessibles via les hyperliens présents dans le tableau.
Tableau 1 – Arthropodes vecteurs de maladies et périodes d’activité
Vecteurs | Agents pathogènes et pathologies principales1 | Périodes d’activité |
---|---|---|
Anophèles | Filariose lymphatique Paludisme | La nuit, du crépuscule à l’aube À l’intérieur et/ou à l’extérieur |
Aedes | Chikungunya Dengue Fièvre jaune Fièvre de la vallée du Rift Filariose lymphatique Zika | Le jour, pic d’activité à l’aube et au crépuscule À l’intérieur et/ou à l’extérieur |
Culex | Encéphalite japonaise Fièvre de la vallée du Rift Fièvre d’Oropouche Filariose lymphatique Virus du Nil occidental | La nuit, du crépuscule à l’aube À l’intérieur et/ou à l’extérieur |
Mansonia | Filariose lymphatique | La nuit, du crépuscule à l’aube Surtout à l’extérieur |
Cératopogonidés (moucherons) | Fièvre d’Oropouche Filarioses Mansonellose | Le jour, pic d’activité à l’aube et au crépuscule Surtout à l’extérieur |
Glossines (mouches Tsé-tsé) | Trypanosomiase africaine | Le jour, pic d’activité à l’aube ou au crépuscule (selon l’espèce) Surtout à l’extérieur |
Mouches domestiques | Maladies entériques (anthrax, choléra, typhoïde, etc.) | À l’intérieur et à l’extérieur |
Phlébotomes | Leishmanioses Bartonelloses (B. bacilliformis) (fièvre d’Oroya, verruga péruvienne, etc.) | La nuit, du crépuscule à l’aube Parfois le jour À l’intérieur et/ou à l’extérieur |
Poux de corps | Rickettsioses Bartonelloses (B. quintana) Borrelia de fièvres récurrentes (B. recurrentis) Typhus exanthématique | Le jour et la nuit |
Punaises de lit (Cimex spp.) | Salive allergisante seulement | La nuit |
Réduves (triatomes) | Maladie de Chagas | La nuit Surtout à l’intérieur |
Simulies | Onchocercose | Le jour Surtout à l’extérieur |
Tabanidés (taons ou mouches à chevreuil) | Filariose à Loa Loa Tularémie | Le jour Surtout à l’extérieur |
Tiques dures | Anaplasmose Allergie à l’alpha-gal Babésiose Maladie de Lyme Fièvre Q2 Fièvre hémorragique de Crimée-Congo Encéphalite à tiques Tularémie2 Fièvre pourprée des montagnes Rocheuses et autres rickettsioses | Le jour Dans les forêts, les prés et les zones herbeuses |
Tiques molles | Borrelia de fièvres récurrentes | La nuit Dans les crevasses, les terriers d’animaux et les habitations rudimentaires |
1 La liste des agents pathogènes et des pathologies est non exhaustive et est présentée par ordre alphabétique et non par ordre d’importance ou de fréquence.
2 Maladie dont la transmission principale se fait par un autre mode que par piqûre d’arthropode.
Distribution géographique
Plusieurs arthropodes ont une localisation géographique restreinte alors que pour d’autres, les zones à risque sont beaucoup plus vastes. Dans certains cas, les territoires à risque de ces maladies sont en pleine expansion due principalement aux changements climatiques et aux déplacements transfrontaliers des humains. Par exemple, au cours des dernières années, on note une expansion importante des zones à risque de la dengue, entre autres dans le sud des États-Unis et dans le sud de l’Europe (en France et en Italie).
Les tableaux 2 et 3 ci-dessous présentent la distribution géographique des vecteurs (toutes espèces confondues). Il se peut que la répartition de certaines espèces ne soit pas homogène dans un continent.
Tableau 2 – Moustiques et zones à risque
Vecteurs | Zones à risque |
---|---|
Anophèles | Afrique Amérique centrale Amérique du Sud Asie Océanie |
Aedes | Mondial (dans les régions au climat tropical et subtropical) |
Culex | Mondial |
Mansonia | Afrique Amérique centrale Amérique du Sud Asie du Sud-Est Océanie |
Tableau 3 – Arthropodes autres que les moustiques et zones à risque
Vecteurs | Zones à risque |
---|---|
Cératopogonidés (moucherons) | Mondial |
Glossines (mouches Tsé-tsé) | Afrique subsaharienne |
Mouches | Mondial |
Phlébotomes | Afrique Amérique centrale Amérique du Sud Asie centrale Asie du Sud Bassin méditerranéen Moyen-Orient |
Poux de corps | Mondial |
Punaises de lit (Cimex spp.) | Mondial |
Réduves (triatomes) | Amérique centrale Amérique du Sud |
Simulies | Amérique du Sud Afrique subsaharienne Moyen-Orient |
Tabanidés (taons ou mouches à chevreuil) | Afrique centrale Afrique de l’Ouest Hémisphère nord |
Tiques dures | Afrique Asie Hémisphère nord (dans les régions au climat tempéré) Moyen-Orient |
Tiques molles | Amérique du Nord Afrique Moyen-Orient |
Risques en voyage
Les risques à la santé sont très variables selon la maladie. Si de nombreux cas de dengue ou de paludisme sont diagnostiqués chaque année chez les voyageurs et voyageuses, les cas de trypanosomiase africaine, de filariose ou d’encéphalite japonaise sont beaucoup plus rares.
Prévention contre les piqûres
Bien que pour certains agents il existe des vaccins efficaces (chikungunya, fièvre jaune, encéphalite japonaise, encéphalite à tiques) ou des médicaments à prendre de manière préventive (paludisme), les mesures de protection personnelle demeurent essentielles et doivent être adaptées en fonction du vecteur, de l'âge et du type de voyage. Elles permettent de prévenir de manière plus générales les maladies transmises par les piqûres de moustiques et de tiques tel le paludisme, le Zika, le Chikungunya, la dengue, la fièvre jaune, le virus du Nil occidental, l’encéphalite à tiques, la maladie de Lyme, et plus encore. De plus, la majorité des mesures de protection personnelle offrent une certaine protection contre les piqûres causées par d’autres arthropodes (puces, phlébotomes, etc.).
Mesures de protection personnelle
Contre les moustiques
- Porter des vêtements longs, amples et de couleur pâle. Pour une meilleure protection, les manches devraient être fermées aux poignets, le chandail entré dans les pantalons et les chaussettes portées par-dessus les pantalons.
- Les vêtements imprégnés de perméthrine sont maintenant disponibles au Canada, mais doivent être utilisés en combinaison avec une autre mesure de protection efficace (p. ex. : insectifuge) afin d’avoir une protection complète.
- Utiliser un insectifuge approprié durant la période concernée (voir la section Insectifuges ).
- Pour se protéger des moustiques nocturnes, dormir sous une moustiquaire, préférablement imprégnée d’insecticides de type pyréthrinoïde (par exemple, la perméthrine ou la deltaméthrine). Pour être plus efficace, la moustiquaire doit :
- Être bordée sous le matelas ou assez longue pour toucher le sol;
- Contenir une concentration d’insecticide adéquate et être imprégnée à nouveau selon les instructions du manufacturier* (par exemple, à tous les six mois pour la perméthrine);
- Être vérifiée régulièrement pour tout défaut dans son maillage;
- Être maintenue fermée ou pliée en journée afin d’éviter que les moustiques n’y reposent à l’intérieur.
- Si possible, limiter l’exposition extérieure selon la période de la journée où les moustiques incriminés sont actifs (voir le tableau 1).
* À noter que la perméthrine pour imprégnation n’est pas disponible commercialement au Canada.
Contre les tiques
Pendant l’activité :
- Demeurer sur les sentiers aménagés afin d’éviter de s’exposer dans les environnements favorables aux tiques (les herbes hautes, les couverts de feuilles mortes dans le bois, etc.).
- Porter des vêtements longs, amples et de couleur pâle. Pour une meilleure protection, les manches devraient être fermées aux poignets, le chandail entré dans les pantalons et les chaussettes portées par-dessus les pantalons.
- Les vêtements imprégnés de perméthrine sont maintenant disponibles au Canada, mais doivent être utilisés en combinaison avec une autre mesure de protection efficace (p. ex. : insectifuge) afin d’avoir une protection complète.
- Utiliser un insectifuge (voir la section Insectifuges).
Après l’activité en zone à risque :
- Vérifier la présence de tiques sur la peau et les vêtements. Il est important de vérifier la présence de tiques sur les animaux de compagnie également.
- Prendre un bain ou une douche le plus rapidement possible. L’eau peut déloger les tiques qui ne seraient pas encore accrochées.
- Il est important de retirer les tiques accrochées à la peau le plus rapidement possible afin de prévenir des infections telles que la maladie de Lyme. Pour le retrait de la tique, veuillez consulter la page web de Quebec.ca. En cas de doute, consulter un professionnel de la santé.
Insectifuges
Cette section présente les principaux produits insectifuges disponibles au Canada et leurs caractéristiques.
- DEET (N, N-diéthyl-m-toluamide) : la durée d’action du DEET dépend de sa concentration. Par exemple, une concentration de 30 % procure une protection d’environ 6 heures tandis qu’une concentration de 10 % protège jusqu’à 3 heures.
- Icaridine (Picaridine, KBR 3023, 1-acide pipéridinecarboxylique 2-(2-hydroxyéthyl)-1-méthylpropylester) : la protection offerte par un produit contenant une concentration de 20 % d’icaridine serait équivalente à celle d’un produit contenant 30 % de DEET.
- Huile d’eucalyptus citronné (PMD) (p-menthane 3,8-diol) : un produit avec une concentration de 10 % d’huile d’eucalyptus citronné procure une protection d’environ 2 heures.
- L’efficacité et la durée de protection de l’insectifuge sont aussi influencées par la température ambiante, l’activité physique, la sudation, la baignade, l’effet de friction causé par exemple par le frottement des vêtements sur la peau.
- Pour les mères allaitantes : après avoir appliqué un insectifuge sur soi-même ou sur quelqu’un d’autre, procéder à un lavage méticuleux des mains avant la mise au sein.
- Les formulations d’insectifuge en crème, gel ou liquide sont préférables aux aérosols car elles permettent une application plus uniforme.
- Les produits combinant du DEET et un écran solaire sont déconseillés et ont été retirés du marché au Canada, car le DEET peut réduire l’efficacité de l’écran solaire et cette dernière augmenter l’absorption du DEET par la peau.
- S’il faut appliquer ces deux produits, il est recommandé d’appliquer d’abord l’écran solaire et de le laisser pénétrer dans la peau pendant 15 minutes avant d’appliquer un insectifuge.
- Suivez le mode d'emploi inscrit sur l'étiquette du produit. Pour la durée d’efficacité recommandée, se référer au tableau 4 (les durées d’efficacité indiquées sur l’étiquette du produit sont parfois surévaluées pour diverses raisons).
- Si une personne commence à être piquée, elle devrait réappliquer l’insectifuge. Pour certaines personnes, un insectifuge peut être plus efficace qu’un autre.
Tableau 4 – Insectifuges recommandés
à base de DEET (% selon les concentrations) | à base d’icaridine (% selon les concentrations) | à base d’huile d’eucalyptus citronné1 (% selon les concentrations) | |
---|---|---|---|
Durée | 10 % jusqu’à 3 h 30 % jusqu’à 6 h | 10 % jusqu’à 3-5 h 20 % jusqu’à 5-7 h | 10 %2 jusqu’à 2 h |
Adultes et enfants de 12 ans et plus | 1er choix 30 % | 1er choix 20 % | 3e choix |
Grossesse et allaitement | 1er choix 30 % | 2e choix 20 % Moins de données chez la femme enceinte | Non recommandé Pas de données chez la femme enceinte |
Enfants (2 à < 12 ans) | 2e choix 10 % jusqu’à trois fois par jour | 1er choix 20 % | 3e choix 3 ans à < 12 ans |
6 mois à < 2 ans | 2e choix 10 % une fois par jour | 1er choix 20 % | Non indiqué pour les moins de 3 ans |
< 6 mois | Si risque élevé3 : 10 % une fois par jour | Si risque élevé : 10 % une fois par jour | Non indiqué pour les moins de 3 ans |
1 Pour protéger contre les piqûres de moustiques seulement. Les insectifuges à base d’eucalyptus citronné ne conviennent pas pour protéger contre les piqûres de tiques, sans égard à l’âge de l’utilisateur.
2 Données manquantes concernant la durée de protection de toute autre concentration d’huile d’eucalyptus citronné.
3 Le CCMTMV recommande l’utilisation d’un insectifuge à base de DEET chez les nourrissons de moins de 6 mois lorsque d’autres mesures de protection personnelle (p. ex. les moustiquaires imprégnées d’insecticide) ne peuvent être utilisées lors d’un séjour à l’étranger où certaines maladies transmises par les arthropodes sont endémiques ou épidémiques et où une exposition est probable.
Précisions supplémentaires d’utilisation
- Appliquez le produit en petite quantité, seulement sur les parties du corps non protégées par des vêtements.
- N’appliquez pas le produit sur une peau irritée ou brûlée par le soleil, sur des coupures ou sur des égratignures, ainsi qu’au pourtour des yeux et de la bouche. Portez une attention particulière aux enfants.
- Si le produit entre en contact avec vos yeux, rincez-les immédiatement avec de l’eau.
- Lorsque vous n’avez plus besoin de protection, lavez votre peau à l’eau savonneuse.
- Un insectifuge ne devrait pas être vaporisé directement sur le visage.
Produits dont l’efficacité n’a pas été prouvée
Plusieurs produits ne sont pas prouvés efficaces contre les piqûres d’insectes lorsqu’utilisés seuls. Ces produits pourraient être utilisés seulement en complément des mesures démontrées efficaces (p. ex. : en combinaison avec un insectifuge à base de DEET).
- Les appareils électroniques ou à ultrasons;
- Les bracelets, bandes de chevilles et colliers imprégnés d’insectifuges;
- Les dispositifs d’électrocution des insectes;
- Les spirales d’insecticides;
- Pulvérisations spatiales d’insecticides
- Les pièges à moustiques;
- Consommation de suppléments de vitamine B1;
- Huile essentielle d’eucalyptus citronné.
Références
- Agence de la santé publique du Canada. Déclaration relative aux mesures de protection individuelle pour prévenir les piqûres ou morsures d’arthropodes. Relevé des maladies transmissibles au Canada. 2012;38.
- Agence de la santé publique du Canada. Prévention des piqûres d’insectes et des parasites. 2019.
- Centers for Disease Control and Prevention. About Tick and Louse-borne Relapsing Fevers. 2015.
- Centers for Disease Control and Prevention. About Myiasis. 2020.
- Centers for Disease Control and Prevention. Preventing Mosquito Bites. 2023.
- Centre de Référence sur les Agents Tératogènes. Répulsifs – Allaitement. 2020.
- Centre de Référence sur les Agents Tératogènes. Répulsifs – Grossesse. 2020.
- Gouvernement du Québec. Se protéger des piqûres de moustiques et de tiques. 2023.
- Haut Conseil de la santé publique. Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2022 (à l’attention des professionnels de santé). Bulletin épidémiologique hebdomadaire. 2022;(Hors-série).
- Khamesipour F, Lankarani KB, Honarvar B, Kwenti TE. A systematic review of human pathogens carried by the housefly (Musca domestica L.). BMC Public Health. 22 août 2018;18(1):1049.
- Mutebi JP, Gimnig J. Mosquitoes, Ticks & Other Arthropods. Dans: CDC Yellow Book 2024. Oxford University Press; 2023.
- Organisation mondiale de la Santé. Tungose.
- Santé Canada. Insectifuges. 2021.
Auteurs
Comité consultatif québécois sur la santé des voyageurs
Collaborateurs
Karl Forest-Bérard, Secrétariat général
Alejandra Irace-Cima, Direction des risques biologiques