Encéphalite japonaise : épidémiologie
On retrouve cette maladie dans de nombreux pays d’Asie, principalement en Asie du Sud-Est et dans la région du Pacifique occidental. Il s’agit de l’encéphalite virale la plus fréquente en Asie. L’OMS estime que plus de 50 000 cas sont déclarés annuellement (incluant 15 000-20 000 décès et 15 000 cas avec séquelles neurologiques). Des éclosions surviennent de façon erratique et sont difficiles à prévoir.
Le risque est surtout présent en région rurale, autour des rizières ou des élevages porcins. Parfois, des cas peuvent être signalés autour des régions urbaines.
Dans les régions tempérées de la Chine, du Japon, de la péninsule coréenne et des régions orientales de la Russie, la transmission est saisonnière avec des pics en été et à l’automne.
Dans les régions tropicales d’Asie du Sud-Est, la transmission peut varier avec la saison des moussons, peut être prolongée et même être présente toute l’année.
En lien notamment avec les changements climatiques, des éclosions peuvent se produire dans de nouveaux territoires qui n’étaient pas connus pour être endémiques auparavant. Par exemple, en 2022, l’Australie est aux prises avec une éclosion d’encéphalite japonaise dans de nouveaux États.