Espace ITSS

Ce sont des gens comme vous et moi. Des gens dont le profil n’a rien d’insolite. Mais les porteurs d’un virus de l’hépatite, leurs proches et leur soignant savent que le 28 juillet a été consacré Journée mondiale contre l’hépatite par l’Organisation mondiale de la Santé.

Pas moins de 240 000 Canadiens seraient atteints par l’hépatite C. Un grand nombre ignorent leur état. Au Québec, on estime que 60 000 personnes seraient porteuses de ce virus. Ce n’est pas tout, de 1000 à 2 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

Dans un communiqué publié le 3 juillet, la Direction de santé publique (DSP) de Montréal fait le point sur les cas de surdoses de drogues de rue. La région a connu, en effet, 13 décès en mai et 5 en juin, la majorité étant associée à la consommation par injection.

Karine Blouin propose un article sur l’épidémiologie spatiale des infections par le VIH acquises récemment dans les régions rurale et urbaine de la Caroline du Nord.

Spatial Epidemiology of Recently Acquired HIV Infections across Rural and Urban Areas of North Carolina
Margaret Carrel, Joseph J. Eron Jr, Michael Emch, Christopher B. Hurt |  Paru en février 2014 dans PLOS ONE

Mariève Talbot-Savignac propose un article sur le traitement à l’azithromycine dans les cas de chlamydia non compliquée et de gonorrhée

Lack of Association between Azithromycin and Death from Cardiovascular Causes
Khosropour, Capizzi, Schafer, Kent, Dombrowski et Golden | Paru le 15 mai 2014 dans le New England Journal of Medicine. 370 (20) 1961-2

En l’espace de quelques semaines, 28 personnes ont été sévèrement intoxiquées à Montréal après voir consommé des drogues de rue et 15 d’entre elles sont décédées. C’est pourquoi l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal a émis le 24 mai dernier un premier appel à la vigilance, puis un second le 5 juin.

Les services policiers, les groupes communautaires et les établissements de santé et de services sociaux qui travaillent en prévention des ITSS auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) pourraient accroître la cohérence de leurs interventions et instaurer un meilleur dialogue.

Les médecins de famille en Colombie-Britannique soumettront désormais, tous les cinq ans, leurs patients adultes à des tests de dépistage du VIH.

Cet examen, qui deviendra donc un test de routine, est une première au Canada. Il permettra, a dit Dr Perry Kendall, médecin-chef de la province, de dépister plus rapidement les personnes infectées et de les traiter en conséquence.

Le MSSS publie, chaque année, le Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec ainsi qu’un sommaire de cette analyse. Ces deux publications annuelles du Ministère sont des sources quasi inépuisables d’information dont les intervenants en ITSS devraient se nourrir. Espace ITSS vous invite à les consulter abondamment.

Le site Espace ITSS a déjà 31 mois d’existence et des milliers d’internautes l’ont visité. De Singapour à Santiago de Chile, en passant par le Turkménistan!

« Le site a été visité grosso modo 71 000 fois. Et nous sommes passés de 1 500 visites en moyenne, chaque mois, à plus de 3 000. Ce résultat, solide et encourageant, est le fruit du travail de nombreuses personnes », observe, enthousiaste, Raymond Parent, chef de l’Unité ITSSS à l’INSPQ.

En marge du Colloque MI-ITSS qui s’est déroulé à Québec en avril dernier, Marc Dionne, directeur scientifique à la Direction des risques biologiques et de la santé au travail de l’INSPQ, a partagé quelques réflexions avec l’équipe d’Espace ITSS.