Projet d’implantation des distributrices sensées sur le campus de l’Université de Montréal

Joëlle Fogelbach
Guylaine Rivard
Andréanne Charbonneau

Contexte :
On compte 53 distributrices de collations sèches sur le campus de l’Université de Montréal (UdeM), réparties dans les trois institutions (UdeM, HEC Montréal et Polytechnique Montréal). Les distributrices assurent une offre alimentaire de dépannage, mais proposent un accès très limité à des aliments de haute valeur nutritive. Ma santé au sommet (MSS), programme de promotion des saines habitudes de vie sur le campus, a sondé des consommateurs et non-consommateurs sur l’utilisation de ces distributrices au printemps 2011 : le goût est le premier critère de choix et le caractère peu nutritif est le principal facteur de non-achat. Pour rendre l’environnement favorable à l’adoption de choix alimentaires sains et se basant sur la Vision de la saine alimentation, MSS s’est penchée sur la possibilité de bonifier l’offre des distributrices, guidé par une approche positive de libre-choix.

Méthode :
Le comité d’experts en nutrition (SAÉ-CSCP UdeM, Nutrium, MSS) a d’abord défini des critères nutritionnels devant orienter le choix des collations, pour ensuite effectuer une recherche de produits conformes sur le marché. Un accompagnement personnalisé des différents gestionnaires de services d’autodistribution sur le campus a facilité la mise en place du projet de bonification de l’offre de collations (meilleure valeur nutritive et variété). Un habillage attrayant des distributrices et une vaste campagne de communication-santé ont mis le projet en valeur.

Résultats :
Cinquante pour cent des distributrices du grand campus de l’UdeM sont dorénavant « sensées ». Ces changements furent salués par la communauté universitaire sur les médias sociaux et lors de la campagne de communication-santé à l’automne 2011; certains souhaitent voir le projet s’élargir. Après trois mois d’implantation, les ventes des produits sensés ont suivi la tendance prévue : une légère baisse en comparaison à l’année précédente. Toutefois, près de 18 000 produits sensés furent vendus dans les distributrices à l’UdeM durant cette période.

Conclusion :
Ces changements permanents favorisent le développement d’environnements qui facilitent l’adoption de saines habitudes alimentaires! La contribution des gestionnaires de services d’autodistribution en pré et post implantation s’avère essentielle au succès du projet. Un suivi auprès d’eux, pour une amélioration continue du projet sur l’ensemble du campus, mobilise dorénavant nos actions.