Anne Fortin
Membres du Conseil du médicament
Claudine Laurier
Régis Blais
Contexte :
Le Conseil du médicament publiait, en janvier 2005, onze guides cliniques visant le traitement d'infections en communauté. Ces guides, relatifs à l'utilisation d'antibiotiques, ont été conçus afin d'appuyer les professionnels de la santé dans leur travail. Au total, plus de 30 000 séries de guides ont été distribuées à l'ensemble des professionnels. Des versions téléchargeables (PDF et PDA) ont été déposées sur le site Internet du Conseil. Une étude a donc été réalisée afin de connaître notamment l'appréciation des guides par les médecins du Québec.
Méthode :
Une enquête par questionnaire auto-administré a été menée par une firme externe en 2007-2008 auprès d'une population de 5622 médecins. La première portion de cette population était composée de 4 622 médecins ayant une adresse courriel connue (taux de réponse 12.1 %) et la deuxième était constituée d'un échantillon aléatoire de 1 000 médecins (taux de réponse 23.6 %) rejoints par envoi postal.
Résultats :
Les résultats de l'enquête ont permis de conclure que les guides d'antibiothérapie du Conseil du médicament ont été bien reçus et bien utilisés par la majorité des médecins répondants. Tel que proposé par plusieurs d'entre eux, le Conseil orientera les efforts de diffusion de ses prochains outils par courriel ainsi que par son site Web.
Conclusion :
Sur les 750 médecins ayant répondu à l'enquête : 73,5 % se souviennent avoir reçu les guides; 66 % des médecins ayant reçu les guides cliniques rapportent en avoir lu au moins un; 96,8 % des médecins ayant lu au moins un guide les disent utiles; 59,3 % des médecins ayant reçu les guides cliniques en ont conservé au moins un; 45,2 % des médecins ayant conservé les guides cliniques rapportent les utiliser pour prendre des décisions thérapeutiques ou pour donner des explications à leurs patients; les omnipraticiens disent utiliser davantage les guides que les médecins spécialistes; 81,2 % des médecins indiquent que les recommandations du Conseil ont un impact sur leurs habitudes de prescription; 55 % des médecins ont proposé la transmission des publications du Conseil par courriel.