Au cours des dernières décennies, les concentrations de polluants dans l’air ambiant ont, en général, diminuées au Canada. Il n’en demeure pas moins que l’exposition à la pollution de l’air, à court et à long terme, engendre des effets néfastes sur la santé de la population. La grande majorité des études épidémiologiques indique de façon cohérente que l’augmentation journalière de la pollution de l’air est associée à une augmentation des effets sanitaires, particulièrement de nature cardiovasculaire et respiratoire, se répercutant par une augmentation des visites à l’urgence, des hospitalisations et de la mortalité non accidentelle (1-3).