Mise à jour du portrait d’imprégnation de la population québécoise aux substances chimiques de l’environnement issu de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé
- La biosurveillance fait état de l’exposition interne (ou imprégnation) des individus aux composés chimiques présents dans leur environnement. Plus spécifiquement, il consiste à mesurer les concentrations des substances chimiques ou de leurs biomarqueurs dans le corps humain.
- Le présent rapport fournit des données de biosurveillance pour décrire l’imprégnation de la population générale du Québec à des dizaines de contaminants. Pour ce faire, il se base sur les résultats de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé, une grande campagne qui collige et analyse des échantillons sanguins et urinaires de milliers de participants et participantes. Le présent rapport correspond à une mise à jour de deux publications précédentes sur ce sujet.
- Les données québécoises extraites de ce programme de biosurveillance canadien fournissent des niveaux de référence pour faciliter l’interprétation de données de biosurveillance recueillies dans le cadre d’études ponctuelles ou auprès des sous-groupes de la population.
- La participation du Québec à cette Enquête depuis 2007 permet d’apprécier des variations temporelles pour plus de 20 biomarqueurs. Les données analysées présentant deux ou trois points temporels suggèrent que l’imprégnation récente de la population générale québécoise est comparable ou plus faible à celle des années précédentes. Une diminution de l’imprégnation est notamment observée pour le plomb, certaines phtalates ainsi que des substances per- et polyfluoroalkylées.
- Ce document offre l’occasion de comparer l’imprégnation des Québécois et Québécoises à celle des autres Canadiens et Canadiennes. Cette comparaison met en évidence quelques différences, dont une exposition plus importante au plomb et plus faible aux fluorures dans la province de Québec.
- Ce rapport d’étude offre des bases solides pour mieux définir l’imprégnation de la population québécoise et, à ce titre, souligne l’utilité des données de biosurveillance en santé publique.