L’exposition à risque à un primate non humain se fait, dans la majorité des cas, par le biais de morsures. Les morsures de primates non humains semblent plus sérieuses et plus sujettes à l’infection que celles des autres animaux exotiques (Goldstein, 1992). Malgré l’administration prophylactique d’antibiotiques, une morsure de singe est souvent cause d’infection bactérienne et de complications (Goldstein et collab., 1995).
Cependant, l’intérêt de faire un Guide d’intervention lors d’exposition par morsure, contact percutané ou via une muqueuse avec un primate non humain (ou un liquide biologique d’un primate non humain) relève avant tout du risque de transmission du virus B reconnu endémique chez les macaques et causant une infection pouvant être mortelle pour l’homme. Le...