Consommation de fruits et légumes chez les jeunes
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Un élève du secondaire sur quatre consomme au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.
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Les élèves du secondaire qui se perçoivent en bonne santé sont plus portés à consommer 5 portions de fruits et légumes par jour que les élèves qui se perçoivent en moins bonne santé.
Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.
Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.
Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.
Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.
Les graphiques de cette page sont interactifs :
- En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
- Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
- Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
- L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.
Définition
Cet indicateur réfère à la proportion d’élèves du secondaire qui rapportent manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.
Contexte
Les légumes et les fruits contiennent des éléments nutritifs essentiels, tels que des vitamines, des minéraux et des fibres, qui affectent positivement le développement des jeunes, leur bien-être et leur capacité d’apprentissage. De plus, une alimentation riche en légumes et en fruits peut contribuer à prévenir les maladies cardiovasculaires, certains types de cancer (Santé Canada, 2007) et l’obésité (Organisation mondiale de la Santé [OMS], 2018).
Précisions méthodologiques
Les données du Québec
- Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits au secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
- Les écoles suivantes sont exclues :
- Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
- Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
- Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
- À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur
- Le nombre de portions quotidiennes de fruits et légumes est calculé en multipliant la fréquence de consommation hebdomadaire en nombre de jours par semaine par le nombre de portions habituellement consommées lors de ces journées, pour obtenir une moyenne quotidienne de portions séparément pour les fruits et les légumes. Ensuite, on additionne les portions de fruits et de légumes pour obtenir une mesure combinée du nombre de portions quotidiennes.
- Une portion de fruits équivaut à un fruit frais de la grosseur d’une balle de tennis ou ½ tasse de fruits en conserve (125 ml) ou ¼ tasse de fruits séchés (60 ml).
- Une portion de légumes équivaut à une ½ tasse de légumes en morceaux (125 ml) ou 1 tasse de salade (laitue, épinards crus, etc.) (250 ml) ou ½ tasse de sauce aux tomates (125 ml). Le jus de légumes a été retiré des portions de légumes depuis le cycle 2022-2023.
- Afin de pouvoir suivre l’évolution temporelle de la consommation de fruits et légumes, le nombre de portions consommés a été évalué bien que la notion de portions ne fasse plus partie du nouveau Guide alimentaire sorti en 2019. Pour référence, le Guide alimentaire canadien de 2007 recommande que les jeunes de 9 à 13 ans (filles et garçons) consomment au moins 6 portions de légumes et de fruits par jour, alors que la recommandation s’élève à 7 portions par jour pour les filles de 14 à 18 ans et à 8 portions par jour pour les garçons du même âge.
- Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées ne sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
- Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.
- Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
- La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
- Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
- En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.
- La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, soit entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
- La perception de sa santé est une autoévaluation de son propre état de santé, exprimée selon les catégories suivantes : « Excellente », « Très bonne », « Bonne », « Passable » et « Mauvaise ». Les élèves ont été regroupés en deux groupes : ceux percevant leur santé comme excellente, très bonne ou bonne, et ceux percevant leur santé comme passable ou mauvaise.
- Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.
Limites méthodologiques
- L’indicateur sous-estime le nombre de portions quotidiennes de fruits et légumes, car :
- il ne couvre pas la période estivale où les récoltes de fruits et légumes sont plus abondantes au Québec et généralement à coût moins élevé;
- il peut être difficile d’évaluer de manière précise le nombre de portions consommées, particulièrement lorsque les fruits ou les légumes sont transformés (par ex. sauce à spaghetti). À cet effet, les rappels alimentaires où les répondant.e.s détaillent tout ce qu’ils ont mangé sur une ou deux périodes de 24 heures tendent à être plus précis.
- les questionnaires de fréquence alimentaire comme ceux de l’EQSJS peuvent être réductionnistes puisqu'un nombre limité d'aliments sont donnés en exemples.
- Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
- Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
- Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
- Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.
Références
Organisation mondiale de la santé (2018). Alimentation saine. www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/healthy-diet
Santé Canada. (2007). Bien manger avec le Guide alimentaire canadien : Ressource à l’intention des éducateurs et communicateurs. Repéré à http://www.hc-sc.gc.ca/fnan/alt_formats/hpfb-dgpsa/pdf/pubs/res-educat-fra.pdf
Plante C, Blanchet C, Rochette L. (2019). La consommation des aliments chez les Québécois selon les recommandations du Guide alimentaire canadien. Collection : Regard sur l’alimentation des Québécois. Numéro 3. Institut national de santé publique du Québec. Québec. 35 p. En ligne: https://www.inspq.qc.ca/publications/2616
Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025). L'Indicateur de santé publique : Consommation de fruits et légumes chez les jeunes. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].