L'intimidation entre jeunes athlètes en contexte sportif

Faits saillants

  • Environ 10 % à 15 % des jeunes évoluant dans un contexte sportif seraient victimes d’intimidation lors des entraînements, des compétitions ou de tout autre événement en lien avec la pratique du sport.
  • Pour mieux comprendre et prévenir l’intimidation en contexte sportif, il faut s’intéresser au contexte dans lequel les jeunes évoluent.
  • L’intimidation peut entraîner des conséquences importantes sur la santé psychologique des jeunes athlètes (p. ex. anxiété, colère, dépression, tristesse, faible confiance en soi). De plus, les personnes victimes ont souvent moins d’amies ou d’amis et rapportent davantage de sentiments d’isolement.
  • L’intimidation en contexte sportif peut avoir des conséquences sur l’implication sportive des jeunes athlètes qui en sont victimes, telles que l’abandon ou le changement de sport ou une distance dans les relations avec leur entraîneuse ou entraîneur et leurs coéquipières et coéquipiers.
  • Différentes stratégies ciblant les personnes impliquées dans le sport (p. ex. athlètes, parents, entraîneuses ou entraîneurs) et les organisations peuvent être mises en place pour prévenir l’intimidation et les comportements violents en contexte sportif.

Bien que le sport soit souvent perçu comme un milieu sain, sécuritaire et contribuant au développement positif des jeunes1,2, il constitue également un lieu où l’on observe diverses manifestations de violence, dont l’intimidation.

Cette section porte sur le phénomène de l’intimidation entre les jeunes athlètes en contexte sportif. Le terme jeune réfère à des personnes âgées de 25 ans et moins. Le contexte sportif est l’environnement dans lequel elles évoluent, que ce soit dans le cadre des entraînements, des compétitions ou de tout autre événement en lien avec la pratique du sport (p.ex. réunions, camps d’entraînement, sorties d’équipe).

L’intimidation chez les jeunes athlètes en contexte sportif

L’intimidation des jeunes dans le sport constitue un champ de recherche relativement récent et les études actuelles ont des limites méthodologiques à prendre en considération. Plusieurs études définissent l’intimidation comme « l’exposition à des comportements négatifs répétitifs qui sont imposés par un individu possédant un plus grand pouvoir et dont l’intention est de faire du mal à sa victime possédant moins de pouvoir »3. Pour qu’un comportement soit considéré comme de l’intimidation, les caractéristiques suivantes doivent donc être présentes :  le caractère répétitif, des comportements agressifs, l’intention de nuire ou de faire du mal et le différentiel de pouvoir4. Ces caractéristiques correspondent aux éléments de la définition de l’intimidation présentée dans la Loi sur l’instruction publique et reprise dans le Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation. Même lorsque l’intention des personnes auteures n’est pas explicitement de nuire ou de faire du mal (p. ex. divertir en taquinant quelqu’un ou exercer du contrôle sur un groupe particulier d’athlètes), certains jeunes athlètes reconnaissaient l’existence de conséquences négatives sur les personnes victimes5. En contexte sportif, un différentiel de pouvoir peut se manifester entre des athlètes sur la base notamment de leur âge (p. ex. un athlète plus âgé qui pose des gestes d’intimidation envers un athlète plus jeune) ou de leurs habiletés athlétiques (p. ex. une athlète ayant des habiletés athlétiques supérieures qui pose des gestes d’intimidation envers une athlète ayant des habiletés athlétiques inférieures)5. Bien que le terme intimidation soit couramment utilisé, certaines études font référence à d’autres concepts pour parler de comportements correspondant pourtant à la définition de l’intimidation. Par exemple, des auteurs vont utiliser le terme agression par les pairs pour caractériser des comportements d’agression entre athlètes6.

L’intimidation en contexte sportif peut être physique (p. ex. faire trébucher, bousculer), verbale (p. ex. insulter, menacer, faire des remarques sexistes), sociale (p. ex. propager des rumeurs, porter atteinte à la réputation) ou matérielle (p. ex. bris de l’équipement sportif personnel, vol des vêtements de compétition).

Elle est directe lorsque les gestes visent directement la personne ciblée (lors du jeu, dans les vestiaires, lors des activités d’équipe ou lors des compétitions) et elle est indirecte lorsqu’elle ne vise pas directement la personne ciblée (p. ex. rumeurs, atteintes à la réputation)4,5,7.

Lorsque l’intimidation verbale et sociale se fait par l’entremise des technologies de l’information et des communications (p. ex. messages textes, courriels, blogues)8, on parle de cyberintimidation. À l’heure actuelle, aucune étude n’a été répertoriée sur la cyberintimidation entre les jeunes athlètes.

Dans certains cas, l’intimidation est simultanément vécue dans le contexte sportif et à l’école, et les personnes qui posent les gestes d’intimidation peuvent être les mêmes (p. ex. des coéquipières qui sont également des collègues de classe)7. Des participantes et participants à une étude réalisée en Espagne auprès de jeunes adultes ayant vécu de l’intimidation lors de leur participation à des clubs de sport entre l’âge de 10 et 16 ans ont indiqué que le vestiaire était le lieu où étaient le plus souvent subis les gestes d’intimidation, notamment en raison de l’absence de surveillance et de figures d’autorité7.


L’ampleur de l’intimidation chez les jeunes athlètes en contexte sportif

Puisque certaines manifestations d’intimidation en contexte sportif sont hautement spécifiques au sport et que les outils utilisés pour en mesurer la fréquence ne tiennent pas toujours compte de l’ensemble des manifestations possibles d’intimidation en sport, la prévalence de l’intimidation en contexte sportif pourrait être sous-estimée4. Par exemple, l’expérience d’intimidation en sport peut prendre la forme de critiques constantes sur les performances d’une ou d’un athlète sur le terrain ou bien le fait de ne pas faire de passe de manière systématique à une joueuse ou un joueur même si cette personne est disponible pour recevoir le ballon2.

À l’heure actuelle, peu d’études permettent de documenter l’ampleur de l’intimidation chez les jeunes athlètes en contexte sportif. Selon les données disponibles, entre 10 % et 15 % des athlètes en seraient victimes1,4,9,10. Par ailleurs, certaines données de l’Étude sur le vécu des adolescents et des adolescentes dans les milieux sportifs au Québec (EVAQ) permettent de dresser un portrait de comportements de violence physique et psychologique pouvant être considérés comme des gestes d’intimidation. À titre d’exemple, environ 5 % des jeunes de 14 ans et plus ont déclaré avoir été victime de violence psychologique, et environ 5 % de violence physique, de la part de pairs trois fois ou plus au cours de leur parcours sportif11.


Facteurs associés au risque

Un facteur pouvant être associé à l’intimidation est une caractéristique de l’environnement ou des relations ou une caractéristique personnelle pour laquelle il y a une association statistique avec l’intimidation. Il ne s’agit cependant pas d’une relation de cause à effet.

Certaines caractéristiques des jeunes athlètes, des entraîneuses et entraîneurs, du milieu sportif et de la société peuvent contribuer à augmenter la vulnérabilité d’être une personne auteure ou victime d’intimidation pour les jeunes évoluant dans ce contexte.

Facteurs individuels§1,4,5,12-19

Victimes

  • Athlètes plus jeunes évoluant dans un contexte regroupant des athlètes avec une différence d’âge importante (p. ex. une équipe universitaire qui regroupe des athlètes de 18 à 24 ans)
  • Appartenance à une minorité (p. ex. ethnie, orientation sexuelle)
  • Expériences précédentes d’intimidation
  • Faible engagement (manque d’effort à l’entraînement ou manque d’engagement envers l’équipe)
  • Personnalité (les personnes plus réservées et plus silencieuses sont plus susceptibles d’être intimidées)
  • Habiletés athlétiques inférieures

Personnes auteures

  • Genre (être un garçon)
  • Âge (les athlètes âgés de 14 ans et plus seraient davantage susceptibles d’être des personnes auteures d’intimidation que les plus jeunes)
  • Habiletés athlétiques supérieures

Facteurs relationnels§4,13,16,19

Victimes

  • Athlètes ayant des relations interpersonnelles précaires ou distantes avec leurs pairs (isolement et possible exclusion de la part des coéquipières et coéquipiers)
  • Athlètes ayant une entraîneuse ou un entraîneur imposant un environnement sportif marqué par l’exclusion de la diversité sexuelle et de genre
  • Athlètes ayant un entraîneur masculin

Auteurs et auteures

  • Tolérance des comportements violents par des adultes en position d’autorité
  • Rapports interpersonnels précaires ou distants entre l’athlète qui pose les gestes d’intimidation et l’entraîneuse ou l’entraîneur
  • Athlètes ayant un entraîneur masculin

Facteurs contextuels ou organisationnels§1,7,18,20

  • Règles permettant ou tolérant les contacts physiques sur le jeu*
  • Supervision limitée (p. ex. faible contrôle des activités dans le vestiaire)*
  • Temps non structuré*

Facteurs sociétaux ou culturels§5,12,13,19

  • Climat culturel menant à l’intolérance envers des personnes de la diversité sexuelle et de genre*
  • Valeurs fondées essentiellement sur la performance (différence de pouvoir liée aux habiletés athlétiques et à la compétition pour le temps de jeu)*
  • Adhésion aux normes masculines traditionnelles*
  • Acceptation culturelle de la violence et de l’agression*

§ Les facteurs associés au risque ne sont pas présentés par ordre d’importance ni de fréquence. 
*Les facteurs suivis d’un astérisque ont été documentés comme contribuant à favoriser un climat d’intimidation dans les études consultées.

Bien que le sport soit souvent perçu comme un milieu sain, sécuritaire et contribuant au développement positif des jeunes, il constitue également un lieu où l’on observe diverses manifestations de violence, dont l’intimidation.

Facteurs de protection

Certaines caractéristiques des jeunes athlètes, des entraîneuses et entraîneurs, du milieu sportif et de la société peuvent contribuer à protéger les jeunes de l’intimidation en contexte sportif.

Facteur individuel§1,5

  • Habiletés athlétiques supérieures (pour les personnes victimes d’intimidation)

Facteurs relationnels§1,2,13,18,19

  • Bonne cohésion d’équipe*
  • Présence de dynamiques positives de groupe formé par les pairs (développement d’une bonne communication entre les pairs, apprentissage du travail d’équipe et du soutien mutuel des coéquipières et coéquipiers)*
  • Présence de parents et d’adultes proactifs et sensibles à la problématique de l’intimidation*

Facteurs contextuels ou organisationnels§1,18

  • Valeurs en lien avec des environnements sécuritaires pour les participantes et participants dans un effort de créer un climat ne soutenant pas l’intimidation*
  • Valeurs fondées sur la coopération*

§ Les facteurs de protection ne sont pas présentés par ordre d’importance ni de fréquence. 
*Les facteurs de protection suivis d’un astérisque ont été documentés comme contribuant de manière globale à protéger les jeunes de l’intimidation en contexte sportif.


Conséquences potentielles

Les conséquences potentielles de l’intimidation chez les jeunes athlètes sont similaires à celles que l’on observe en général chez les personnes victimes d’intimidation. L’intimidation peut entraîner des conséquences importantes sur leur santé psychologique (anxiété, colère, dépression, tristesse, détresse, honte, pensées suicidaires, implication dans des comportements inadaptés ou autodestructeurs et faible confiance en soi)4,7,21–23. De plus, les victimes ont souvent moins d’amies ou amis et rapportent plus de sentiments d’isolement1.

En plus des conséquences potentielles mentionnées, il peut y avoir des effets sur l’implication sportive des jeunes athlètes victimes d’intimidation, tels qu’un manque de motivation ou de plaisir à pratiquer son sport7, une diminution de la performance sportive7, l’abandon ou le changement de sport7,12,21, ou une distance dans les relations avec leur entraîneuse ou entraîneur et leurs coéquipières ou coéquipiers4.

Des conséquences potentielles similaires ont été documentées chez les jeunes adultes qui subissent des gestes d’intimidation lors de leur participation à des clubs sportifs amateurs (perte de confiance en soi, diminution des performances scolaires et sportives, abandon de la pratique sportive, isolement social)24.


Prévention de l’intimidation chez les jeunes athlètes en contexte sportif

Aucun programme spécifique pour prévenir l’intimidation en contexte sportif n’a été répertorié, mais certaines stratégies peuvent être mises en place. Elles peuvent cibler les personnes impliquées (p. ex. athlètes, parents, entraîneuses ou entraîneurs) ou les organisations. En voici quelques exemples :

  • Exposer les jeunes athlètes à des modèles d’expression de soi non agressive13,14,19.
  • Structurer l’environnement des groupes de manière à promouvoir des relations de soutien (p. ex. en mélangeant les sous-groupes pour éliminer les cliques et en déterminant des objectifs communs pour solidifier le sentiment d’appartenance à l’équipe)13,14,19.
  • Former les entraîneuses, les entraîneurs et les parents sur les normes masculines traditionnelles  et sur l’influence qu’elles peuvent avoir sur les comportements des athlètes13,14,19.
  • Amener les organisations sportives, les décideuses et décideurs publics et la communauté sportive et de protection de la jeunesse à s’intéresser au problème de l’intimidation afin de mieux le comprendre, le prévenir et le gérer6,14,18.
  • Communiquer clairement l’engagement de l’organisation envers les expériences sportives sécuritaires et positives pour toutes les personnes participantes (p. ex. rendre disponible un communiqué sur le site internet de l’organisation, documentation remise lors de l’inscription aux activités, identification des comportements d’intimidation comme étant inacceptables)6,14,18.
  • Considérer les façons dont les normes masculines traditionnelles sont transmises par les pairs et les personnes influentes dans le contexte sportif6,14,18.
  • Encourager un bon esprit sportif et un sens moral chez les athlètes pour contrer les agressions par les pairs6,14,18.
  • Évaluer et agir sur les facteurs contextuels ou organisationnels au sein d’un programme sportif  qui tendent à augmenter les incidents d’intimidation ou qui pourraient encourager ce type de comportements (p. ex. une supervision limitée des athlètes par les entraîneuses ou entraîneurs)6,14,18.
  • Établir des liens avec les écoles et les autres organisations ayant développé des politiques et des procédures pour prévenir les comportements d’intimidation parce que les efforts d’une organisation peuvent être contrecarrés par la réponse inadéquate à ces comportements de la part d’autres organisations6,14,18.

Les recommandations en matière d’intervention visent principalement à améliorer la façon de prendre en charge la victimisation et prévenir les comportements violents1,6,14,18,22.

Aux niveaux individuel et relationnel, il est important :

  • De développer les habiletés des entraîneuses, des entraîneurs, des officielles et des officiels à reconnaître et à intervenir dans les cas d’intimidation, entre autres, à l’aide de formations continues.
  • De proscrire le langage offensant (p. ex. propos homophobes, propos racistes).

Aux niveaux communautaire et sociétal, il apparaît important :

  • D’accroître la sensibilisation et la connaissance de l’intimidation parmi les personnes impliquées dans le sport (administratrices et administrateurs, entraîneuses et entraîneurs, officielles et officiels, coéquipières et coéquipiers, pairs et parents).
  • D’établir des politiques et des procédures pour répondre à l’intimidation pour chaque organisation.

Références

  1. Collot D’Escury, A. L. et A. C. M. Dudink (2010). « Bullying beyond school: Examining the role of sports », dans S. R. Jimerson, S. M. Swearer, D. L. Espelage, S. R. Jimerson, S. M. Swearer et D. L. Espelage (dir.), Handbook of bullying in schools: An international perspective., New York, NY, US, Routledge/Taylor & Francis Group, p. 235‑248.

     

  2. Kentel, J. L. et T.-L. F. McHugh (2015). « “Mean mugging”: an exploration of young aboriginal women’s experiences of bullying in team sports », Journal of Sport & Exercise Psychology, vol. 37, n° 4, p. 367‑378.
  3. Olweus, D. (1993). Bullying at School: What We Know and What We Can Do, Wiley-Blackwell.
  4. Adler, A. (2014). An examination into bullying in the adolescent sport context, Kingston, Queen’s University.
  5. Kerr, G., R. Jewett, E. MacPherson et A. Stirling (2016). « Student-Athletes’ Experiences of Bullying on Intercollegiate Teams », Journal for the study of sports and athletes in education, vol. 10, n° 2, p. 132‑149.
  6. Baar, P. et T. Wubbels (2013). « Peer aggression and victimization: Dutch sports coaches’ views and practices », The Sport Psychologist, vol. 27, n° 4, p. 380‑389.
  7. Rios, X., C. Ventura et P. Mateu (2022). « “I Gave Up Football and I Had No Intention of Ever Going Back”: Retrospective Experiences of Victims of Bullying in Youth Sport », Frontiers in Psychology, vol. 13, p. 819981.
  8. Ministère de la Famille (2015). Ensemble pour contrer l’intimidation. Une responsabilité partagée. Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation 2015-2018, Québec, Direction générale des politiques, Ministère de la Famille.
  9. Volk, A. A. et L. Lagzdins (2011). « Bullying and victimization among adolescent girl athletes », Athletic Insight, vol. 11, n° 1, p. 12‑25.
  10. Nery, M., C. Neto, A. Rosado et P. K. Smith (2019). « Bullying in youth sport training: A nationwide exploratory and descriptive research in Portugal », European Journal of Developmental Psychology, vol. 16, n° 4, p. 447‑463.
  11. Institut de la statistique du Québec (2024). Violence vécue par les adolescents et adolescentes dans les milieux sportifs au Québec, [en ligne], Montréal, Institut de la statistique du Québec, <https://statistique.quebec.ca/fr/document/violence-adolescent-sport-que…; (consulté le 16 juillet 2024).
  12. Brackenridge, C., I. Rivers, B. Gough et K. Llewellyn (2007). « Driving down participation: Homophobic bullying as a deterrent to doing sport », dans C. C. Aitchison (dir.), Sport and gender identities: Masculinities, femininities and sexualities., New York, Routledge/Taylor & Francis Group, p. 122‑139.
  13. Evans, B., A. Adler, D. Macdonald et J. Cote (2016). « Bullying victimization and perpetration among adolescent sport teammates », Pediatric exercise science, vol. 28, n° 2, p. 296‑303.
  14. Gendron, M. et É. Frenette (2016). « Peer aggression in soccer (football) in Quebec among U12 to U18 elite players of sport study programs: Differences according to age and player’s role », Staps, vol. 2, n° 112, p. 49‑60.
  15. Gendron, M., É. Frenette, É. Debarbieux et D. Bodin (2011). « Comportements d’intimidation et de violence dans le soccer amateur au Québec : La situation des joueurs et des joueuses de 12 à 17 ans inscrits dans un programme sport-études », International Journal of Violence and School, vol. 12, p. 90‑111.
  16. Hargie, O. D. W., D. H. Mitchell et I. J. A. Somerville (2017). « ‘People have a knack of making you feel excluded if they catch on to your difference’: Transgender experiences of exclusion in sport », International Review for the Sociology of Sport, vol. 52, n° 2, p. 223‑239.
  17. Prisca Bruno, M. et F. Kari (1 juin 2010). « Race and racism: Experiences of black Norwegian athletes », International Review for the Sociology of Sport, vol. 45, n° 2, p. 147‑162.
  18. Shannon, C. S. (2013). « Bullying in recreation and sport settings: exploring risk factors, prevention efforts, and intervention strategies », Journal of Park and Recreation Administration, [en ligne], vol. 31, n° 1, <https://www.cabdirect.org/cabdirect/abstract/20133155214&gt; (consulté le 17 octobre 2016).
  19. Steinfeldt, J. A., E. L. Vaughan, J. R. LaFollette et M. C. Steinfeldt (2012). « Bullying among adolescent football players: role of masculinity and moral atmosphere », Psychology of Men & Masculinity, vol. 13, n° 4, p. 340‑353.
  20. Fraser-Thomas, J., S. Jeffery-Tosoni et J. Baker (2013). « “I like that you can hit a guy and not really get in trouble”: Young ice hockey players’ experiences with body checking », International Journal of Sport and Exercise Psychology, p. 1‑13.
  21. Symons, C. M., G. A. O’Sullivan et R. Polman (2017). « The impacts of discriminatory experiences on lesbian, gay and bisexual people in sport », Annals of leisure research, vol. 20, n° 4, p. 467‑489.
  22. Symons, C. M., G. A. O’Sullivan, E. Borkoles, M. B. Andersen et R. C. J. Polman (2014). The impact of homophobic bullying during sport and physical education participation on same-sex-attracted and gender- diverse young Australians’ depression and anxiety levels, Victoria, College of Sport and Exercise Science, Victoria University, and the Institute for Sport, Exercise and Active Living.
  23. Sieberg, A. E. (2020). Participation in extracurricular activities as a moderator of the relationship between bullying victimization and suicidality, The Chicago School of Professional Psychology.
  24. Vveinhardt, J., V. B. Fominiene et R. Andriukaitiene (2019). « Encounter with Bullying in Sport and Its Consequences for Youth: Amateur Athletes’ Approach », International Journal of Environmental Research and Public Health, vol. 16, n° 23, p. 4685.

Ce texte a été rédigé en 2018 par Sylvie Parent, Ph.D., Professeure titulaire, département d’éducation physique, Université Laval et Caroline D’Amours, Ph.D., Chercheuse postdoctorale, Boston University. Il a été mis à jour en 2024 avec la collaboration de Sylvie Parent.

Last updated: