La présence accrue sur le marché d’une panoplie de dispositifs d’épuration de l’air intérieur suscite de nombreuses questions auprès des instances de santé publique. L’assainissement de milieux intérieurs par l’entremise de dispositifs d’épuration devrait être considéré comme une mesure de gestion de dernier recours lorsque, par exemple, les conditions du milieu, le contexte environnemental ou les occupants ne peuvent assurer le maintien d’une bonne qualité de l’air intérieur. Or, bien que l’utilisation de tels dispositifs en milieux résidentiels soit de plus en plus répandue, les impacts environnementaux et sanitaires qui en découlent ont été jusqu’à ce jour peu documentés.
En réponse à une demande de la Direction de santé publique de l’Estrie (DSPublique05), l’Institut...