Depuis 2000, la recrudescence de la syphilis au Québec a entraîné une augmentation du dépistage et du nombre de cas rapportés, surtout dans la région de Montréal. Pour faire face à la demande croissante d'analyses, certains laboratoires de biologie médicale ont introduit une épreuve immunoenzymatique (EIA) dans leur algorithme de détection de la syphilis. Cette situation a soulevé la préoccupation des omnipraticiens et des microbiologistes-infectiologues quant à l'interprétation des résultats de dépistage, de diagnostic et de confirmation de la syphilis.
En réponse à cette préoccupation, le Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (CITSS) de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a créé le sous-comité Épreuves de détection de la...