Inondations : des outils pour se préparer et intervenir

Chaque année, le Québec vit des épisodes de crues printanières pouvant mener à des inondations d’ampleur ou d’impacts variables. L’Institut national de santé publique du Québec diffuse une panoplie de ressources et d’outils liés à l’identification des problèmes de santé à court et moyen terme en cas d’inondation, aux mesures pour bien se préparer, ainsi qu’aux interventions efficaces pour améliorer la résilience des communautés et des personnes face à ces catastrophes naturelles.

Identifier les problèmes de santé

Bon an mal an, les inondations entrainent des conséquences sur la santé de la population, selon le degré d’exposition et la vulnérabilité des personnes. Parmi les plus fréquentes, on retrouve les impacts psychosociaux, dont la détresse psychologique, qui elle, peut survenir tant lors de l’événement que lors de la phase de nettoyage et de rétablissement. Durant l’inondation, on peut aussi observer une augmentation des blessures, des intoxications, des maladies cardiovasculaires et gastro-intestinales, et, dans de plus rares cas, des décès. Ces conséquences peuvent avoir un impact sur le réseau de la santé et des services sociaux, comme l’augmentation de l’achalandage dans les urgences hospitalières.

Finalement, pourquoi certaines personnes sont-elles plus affectées que d’autres?

Comment se préparer?

Afin que les personnes et les communautés se préparent adéquatement aux inondations, le gouvernement du Québec publie des recommandations générales sur les étapes à réaliser avant, pendant et après un tel sinistre, ainsi que des cartes de surveillances des crues.

La trousse d’outils ARICA, s’adresse tant aux individus, aux communautés, qu’aux intervenants. Elle est également utile pour prévenir ou réduire les impacts psychosociaux des populations touchées par des événements météorologiques extrêmes, dont les inondations.

Relocalisation préventive et expropriation

Afin de réduire l’exposition des populations aux inondations, il peut être tentant de recourir à la relocalisation préventive des personnes occupantes ou à l’expropriation domiciliaire. Or, ces pratiques ne sont pas sans conséquence d’un point de vue de santé sociale. Elles sont susceptibles de perturber la vie quotidienne et le milieu de vie des personnes affectées et des collectivités. Visionnez notre webinaire sur le sujet.

Autres ressources

30 March 2023