Sexually transmitted and blood-borne infections

  • March-27-07

    Au 30 juin 2005, 16 111 questionnaires avaient été administrés à 9 596 individus (tableau 1).

    Les trois quarts sont des hommes (7 038/9 596). L'âge moyen chez les hommes est de 33,5 ans. L'âge moyen des femmes est de 28,5 ans (tableau 1).

    Peu sont scolarisés, un sur quatre (486/1 987) seulement ayant terminé son cours secondaire (tableau 3; données 2003-2004).

    La cocaïne est la drogue dont l'injection est la plus répandue (88 % des 9 588 répondants en avaient fait usage); l'héroïne suit avec 35...

  • October-13-06

    La situation de l'épidémie d'hépatite C est préoccupante. Au Québec, le nombre de cas diagnostiqués a doublé au cours des cinq dernières années. Les tendances observées sont loin de se résorber. Tout indique que les nouveaux cas découverts augmenteront encore, et ce tant pour les infections récentes que pour les anciens cas. Comme une majorité de personnes infectées ne connaissent pas leur statut sérologique, le nombre de cas dépistés ne peut que croître, d'autant plus que les taux d'incidence du VHC demeurent élevés, particulièrement chez les clientèles à risque. On a dénombré jusqu'à maintenant environ 28 000 personnes porteuses du virus de l'hépatite C. L'estimation du nombre réel de cas infectés, d'après les études de prévalence et d'incidence réalisées au Québec et au Canada,...

  • July-10-06

    Comme annoncé en janvier 2005 aux laboratoires de microbiologie, le Laboratoire de santé publique du Québec de l'Institut national de santé publique du Québec a décidé, après consultation de ses partenaires, de cibler sa surveillance sur les souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes à la ciprofloxacine et sur l'émergence possible de souches moins sensibles à la ceftriaxone. Puisque la pénicilline et la tétracycline ne sont plus recommandées dans le traitement des infections gonococciques, les épreuves de sensibilité à ces agents ont été arrêtées. Depuis janvier 2005, le LSPQ demande aux laboratoires participants de lui faire parvenir les souches trouvées intermédiaires ou résistantes à une céphalosporine ou à la ciprofloxacine. Il est très important que les laboratoires de...

  • May-24-06

    SurvUDI is a network for the epidemiological surveillance of human immunodeficiency virus infection among injection drug users. The network was established in 1995, and covers eight districts in Québec, and Ottawa. Individuals who participate report injecting drugs during the six preceding months and are recruited mainly through centres that provide access to sterile injection equipment. A two-part study on hepatitis C (HCV) was appended to the SurvUDI network. This report presents the results of the epidemiological component; the psychosocial component will be discussed in a subsequent report.

  • May-24-06

    Le réseau SurvUDI est un réseau de surveillance épidémiologique de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine chez les usagers de drogues par injection. Mis sur pied en 1995, il couvre huit régions du Québec et Ottawa. Les participants, des individus s'étant injectés au cours des six mois précédents, sont recrutés principalement par le biais de centres d'accès au matériel stérile d'injection. Une étude sur l'hépatite C comportant deux volets a été greffée au réseau SurvUDI. Ce rapport présente les résultats du volet épidémiologique; le volet psychosocial fera l'objet d'un rapport ultérieur.

    Les analyses du volet épidémiologique ont porté sur 1 380 individus ayant participé à SurvUDI à deux reprises ou plus entre 1997 et 2003. Les échantillons d'exsudat gingival...

  • March-14-06

    En 2003, le Comité consultatif sur les infections transmissibles sexuellement (CCITS) émettait un document traitant des enjeux de santé publique soulevés par la flambée épidémique de syphilis détectée quelques mois plus tôt. Ce document contenait plusieurs recommandations, dont certaines visaient à prévenir la syphilis congénitale. Le ministère de la Santé et des services Sociaux (MSSS) a demandé à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) de déterminer si ces recommandations étaient nécessaires et suffisantes pour prévenir la syphilis congénitale au Québec.

    Il faut comprendre qu’il sera toujours impossible d’arrêter complètement la transmission de la syphilis aux femmes enceintes et la survenue subséquente de la syphilis congénitale.

    Toutefois dans le but...

  • October-13-05

    Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) / Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) continue d’assurer la surveillance épidémiologique des souches de Neisseria gonorrhoeae productrices de pénicillinase (NGPP) et des autres souches résistantes aux antibiotiques avec la collaboration, en 2004, de 102 laboratoires hospitaliers et privés de la province de Québec. 

    En 2004, les souches de Neisseria gonorrhoeae envoyées au LSPQ ont été caractérisées selon leur sensibilité vis-à-vis les antibiotiques suivants : pénicilline, tétracycline, ceftriaxone et ciprofloxacine. Les souches présentant une résistance à au moins un des antibiotiques énumérés précédemment sont envoyées au Laboratoire National de Microbiologie à Winnipeg, pour une...

  • September-12-05

    L'Association des intervenants en toxicomanie du Québec (AITQ) a développé un outil d'intervention en prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) : le jeu de cartes « Joue tes Atouts », destiné aux personnes incarcérées. Avec l'accord et le soutien du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et du ministère de la Sécurité publique (MSP), le jeu de cartes a été implanté par l'AITQ et distribué dans les établissements de détention provinciaux du Québec entre les mois de juin 2003 et janvier 2004. Entre le 15 décembre 2003 et le 29 janvier 2004, l'outil d'intervention a été évalué par le biais d'un questionnaire administré en entrevue individuelle dans deux établissements de détention. Au total, 225 personnes incarcérées ont été rencontrées en...

  • August-01-05

    Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) sont l'une des priorités de santé publique du Québec. Afin de réduire l'épidémie, le dépistage et l'intervention préventive auprès des personnes atteintes d'une ITSS et auprès de leurs partenaires sont deux interventions préventives jugées efficaces.

    La Loi 90, instaurée en 2002, permet aux infirmières « d'initier des mesures diagnostiques à des fins de dépistage dans le cadre d'une activité découlant de la Loi sur la santé publique »1. Afin qu'elles puissent contribuer efficacement de cette façon à la lutte contre les ITSS, la formation et l'organisation des services sont deux piliers de cette offre de service.

    Depuis 2006, le programme de formation Intervention de dépistage...

  • March-03-05

    Même si la littérature indique que le risque de contracter une hépatite ou encore le VIH suite à une piqûre survenue avec une seringue/aiguille laissée dans l’environnement est très faible en comparaison du risque encouru par les travailleurs de la santé, exposés à des piqûres accidentelles, cette problématique suscite d’importantes préoccupations pour les populations exposées à un tel risque. Malgré le faible risque de contamination à partir de seringues laissées à la traîne dans un lieu public, les conséquences émotionnelles et les coûts associés aux soins de santé engendrés par ce genre d’accident justifient à eux seuls qu’on se penche sur cette question. Cet avis doit permettre de préciser ce risque et émettre un avis en fonction des données disponibles et d’un point de vue de...

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