Recherche de pointe au Laboratoire de santé publique du Québec sur les maladies transmises par les tiques

En collaboration avec l’Université Laval, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) participe à des travaux sur les pathogènes présents chez les tiques. Génome Québec finance ce projet à hauteur de 270 000 $.
La recherche, menée par le docteur Roger Lévesque de l’Université Laval, consiste à identifier l’ensemble des pathogènes présents dans le microbiome des arthropodes. Débutée en janvier dernier, elle s’étalera jusqu’à l’automne 2025. Pour sa part, le LSPQ, sous la coordination de la docteure Karine Thivierge, utilisera le fruit de cette recherche pour bonifier et élargir la portée de détections des tests pour les maladies transmissibles par les tiques.
L’Institut national de santé publique du Québec surveille la progression de la maladie de Lyme depuis près de 10 ans et les tiques responsables de sa transmission depuis 1990. Toutefois, très peu de données ont été cumulées sur la présence des autres pathogènes transmissibles non seulement par la tique vectrice de la maladie de Lyme, mais aussi par les autres espèces de tiques établies au Québec. La nouvelle approche proposée par le docteur Lévesque complémentera les analyses actuellement offertes par le LSPQ pour le diagnostic de la maladie de Lyme et de l’anaplasmose. Les avancées potentielles de ces travaux contribueront à la mission du LSPQ de reconnaissance, prévention et contrôle des maladies infectieuses et d’amélioration de la santé, entre autres par ses différents programmes de surveillance et de vigie.