Des études montrent que les traumatismes, qu’ils soient intentionnels ou non intention-nels, ne sont pas indifférents aux inégalités sociales (Marmot et al., 1999; Leclerc et al., 2000). Cette réalité est cependant peu connue au Québec, car les données sur les traumatismes proviennent surtout de fichiers administratifs (mortalité et hospitalisation) dans lesquels on ne retrouve aucune information permettant de caractériser le niveau socio-économique des personnes concernées.