Selon le Groupe intergouvernemental sur le climat (GIEC), onze des douze années les plus chaudes jamais observées ont été enregistrées depuis 1995 et seraient attribuables à la présence accrue des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les villes d’Amérique du Nord, « qui subissent actuellement des vagues de chaleur, devraient faire face à une hausse du nombre, de l’intensité et de la durée de ces phénomènes ».
Au Québec, les dix années les plus chaudes du siècle ont été enregistrées à partir des années 1980. Les prévisions indiquent que les températures moyennes continueront leur ascension dans les prochaines décennies.
Cette hausse constante de la température observée et projetée accentuera un problème déjà connu : l’effet d’îlot de chaleur urbain. Ce phénomène se caractérise par des températures estivales plus élevées en milieux urbains que dans les zones rurales environnantes. Selon les observations, cette différence de température, principalement attribuable au…