Bulletin d'information toxicologique (novembre 2013)

Volume 29, Numéro 4

26 novembre 2013
Pierre-André Dubé

Les surdoses par médicaments opioïdes sont maintenant considérées comme un enjeu majeur de santé publique. L’objectif de cet article est de présenter brièvement la boîte à outils élaborée par la Substance Abuse and Mental Health Services Administration des États-Unis.

26 novembre 2013
Mathieu Gagné, Pierre-André Dubé

Les décès attribuables aux intoxications par médicaments opioïdes sont en nette progression au Québec. L’objectif de cet article est de présenter un résumé du rapport récemment publié par l’Institut national de santé publique du Québec.

26 novembre 2013
Sophie Gosselin

En septembre 2012, le Medicines and Health Products Regulatory Agency du Royaume-Uni a abaissé le seuil de traitement pour une intoxication aiguë à l’acétaminophène à une concentration 4 heures postingestion de 100 mg/L (662 µmol/L). Dans TOXBASEmd, l’outil de gestion des centres antipoison britanniques, la dose d’ingestion potentiellement toxique a aussi été abaissée à 75 mg/kg et devient donc la dose en référence pour diriger un patient vers un centre hospitalier. Puisque l’acétaminophène est un analgésique couramment utilisé, il est souvent impliqué dans des intoxications intentionnelles et non intentionnelles. Le Centre antipoison du Québec a participé à une étude des implications qu’il risque d’y avoir en suivant les recommandations britanniques sur les appels qu’il reçoit concernant l’acétaminophène. Avant d’adopter les mesures préconisées par les instances britanniques, il est pertinent de considérer leurs coûts-bénéfices et de revoir l’évidence ayant, depuis plus de 30 ans, établi la dose toxique des ingestions aiguës à 150 mg/kg et la concentration 4 heures postingestion de 150 mg/L (1000 µmol/L) comme seuil de traitement à la n-acétylcystéine.

26 novembre 2013
Alexandre Larocque, Sophie Gosselin

La kétamine est un anesthésique dissociatif dont le potentiel psychoactif fait l’objet d’une consommation non thérapeutique en croissance. Son utilité dans le traitement de la douleur chronique ainsi que le mésusage qui en est fait ont le potentiel d’accroître certains effets toxiques jusqu’alors peu rapportés. Le présent article résume les connaissances actuelles sur les effets toxiques qui peuvent être retrouvés chez les utilisateurs chroniques de kétamine.

26 novembre 2013
Pierre-André Dubé

Cet article a pour objectif d’annoncer la parution de la 4e édition du guide « Les antidotes en toxicologie d’urgence » du Centre antipoison du Québec.

Le Bulletin d’information toxicologique (BIT) est une publication conjointe de l’équipe de toxicologie clinique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et du Centre antipoison du Québec (CAPQ). La reproduction est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite. Les articles publiés dans ce bulletin d'information n'engagent que la responsabilité de leurs auteurs et non celle de l'INSPQ ou du CAPQ.

ISSN : 1927-0801