Institut national de santé publique du Québec

La mission de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) est de « soutenir le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, les autorités régionales de santé publique ainsi que les établissements dans l’exercice de leurs responsabilités, en rendant disponibles [son] expertise et [ses] services spécialisés de laboratoire et de dépistage. [L’INSPQ soutient aussi d’autres acteurs] tels que les autres ministères et organismes gouvernementaux, les milieux de l’enseignement et de la recherche, les organismes canadiens et internationaux en santé publique, les milieux autochtones, le secteur privé et le grand public » (INSPQ, 2016c). L’INSPQ offre des expertises variées au sein de différentes équipes thématiques (santé environnementale, santé au travail, maladies infectieuses, sécurité dans les milieux de vie, habitudes de vie, santé mentale, etc.). Il offre aussi des services par l’entremise de son laboratoire de toxicologie ainsi que du laboratoire de santé publique (microbiologie). 

Rôles potentiels au regard de la qualité de l’air intérieur et de la salubrité

L’INSPQ soutient donc principalement les DSP et les organismes gouvernementaux qui en font la demande en offrant l’expertise scientifique appropriée à la requête. La Direction de la santé environnementale et de la toxicologie est périodiquement interpellée pour offrir son expertise scientifique pour répondre aux demandes d’intervenants de deuxième ligne (p. ex. DSP) concernant la qualité de l’air intérieur et la salubrité en milieu résidentiel, notamment quant aux effets sanitaires des principaux contaminants de l’air intérieur et aux mesures de protection et de prévention à adopter.

Le Centre de toxicologie du Québec (CTQ) offre des services d’expertise en toxicologie analytique au réseau hospitalier, au réseau de la santé publique, aux institutions publiques ainsi qu’auprès des centres universitaires. Le CTQ développe et utilise des méthodes d’analyse spécialisées afin d’évaluer l’exposition à différents produits et contaminants incluant les métaux, les polluants environnementaux et leurs métabolites, les médicaments et les drogues d’abus, et ce, dans une grande variété de prélèvements biologiques (sang, cheveux, urine, etc.). De plus, « en fonction des besoins de ses partenaires et de ses clientèles, le laboratoire développe de nouvelles méthodes analytiques ainsi que des bio-indicateurs d’exposition en lien avec des études populationnelles ou des recherches touchant principalement les risques chimiques » (INSPQ, 2016a).

Enfin, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) offre des services de laboratoire et d’expertise dans tous les domaines de la microbiologie médicale (bactériologie, mycobactériologie, mycologie, parasitologie, physico-chimie, virologie, sérodiagnostic) « pour la détection, la confirmation et la caractérisation des agents étiologiques d’importance en santé publique et en services de soins » (INSPQ, 2016b). Le LSPQ peut aussi être impliqué dans certains projets de recherche et participe parfois à des études touchant la santé publique, en collaboration avec les DSP ou avec d’autres partenaires.

Les professionnels du réseau de la santé (médecins, hôpitaux, DSP, etc.) peuvent faire appel à l’expertise du LSPQ pour les analyses concernant notamment la mycologie environnementale (champignons, moisissures, etc.) dans les établissements de santé ainsi que dans les édifices et les résidences. Les résultats transmis concernent uniquement l’analyse des spécimens et ne fournissent pas d’expertise médicale.