Le nombre d’infections à Neisseria gonorrhoeae, comme celui de certaines autres infections sexuellement transmissibles, augmente depuis quelques années(1, 15). Le contrôle des gonococcies constitue une priorité en santé publique, puisqu’elles sont une cause importante de maladies inflammatoires pelviennes dont les conséquences potentielles sont l’infertilité et les grossesses ectopiques.
La surveillance de laboratoire des infections à N. gonorrhoeae permet de suivre l’évolution des cas confirmés, de l’introduction et l’utilisation des nouvelles méthodes diagnostiques et de la résistance aux antibiotiques. Instauré en 1988 par le LSPQ, le programme de surveillance des gonococcies repose sur le réseau des laboratoires hospitaliers du Québec. Les objectifs du programme sont d’étudier les tendances évolutives du diagnostic des gonococcies confirmées en laboratoire d’une part et la sensibilité des souches aux antibiotiques d’autre part.
En 2008, le programme de…