Virus du Nil occidental

Étude d'impact stratégique du Plan d'intervention gouvernemental de protection de la santé publique contre le virus du Nil occidental - Rapport sectoriel 10 - Analyse coût-bénéfice

Depuis 1999, le virus du Nil occidental (VNO) représente un problème de santé publique avec lequel les autorités sanitaires nord-américaines doivent composer. En l’absence d’un vaccin pouvant prémunir la population des symptômes du VNO, un ensemble de mesures préventives sont envisageables pour limiter le risque de transmission de la maladie. Le Plan d’intervention gouvernemental de protection de la santé publique contre le VNO (MSSS, 2005) présente les mesures mises de l’avant au Québec par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

Parmi les mesures ou les interventions du Plan, certaines nécessitent des déboursés du MSSS plus importants que d’autres. Même s’il n’est pas connu, on reconnaît que ces interventions ont un impact différent sur les risques de maladie. Conjointement, il est admis que ces interventions peuvent avoir des effets indésirables plus ou moins importants sur l’environnement et sur la santé. Il est donc difficile de déterminer, dan…

Étude d'impact stratégique du plan d'intervention gouvernemental de protection de la santé publique contre le virus du Nil occidental : rapport sectoriel 12 : programmes de surveillance et de suivi environnementaux

En septembre 2003, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) confiait à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) le mandat de réaliser une étude d’impact sur l’environnement du programme de pulvérisations aériennes d’insecticides pour contrer le virus du Nil occidental (VNO) en cas d’épidémie. Cette étude d’impact était nécessaire en raison du fait que le Plan d’intervention gouvernemental de protection de la santé publique contre le VNO prévoyait des applications aériennes d’insecticides qui pourraient être réalisées sur une superficie de plus de 600 hectares (ha). Comme la Loi sur la qualité de l’environnement (L.R.Q., c. Q-2) assujettit tout programme ou projet de pulvérisation aérienne de pesticides sur une superficie de 600 ha ou plus à la procédure québécoise d’évaluation et d’examen des impacts, l’étude a été amorcée dans ce contexte.

Bien qu’il soit envisagé d’utiliser les adulticides qu’en dernier recours…

Étude d'impact stratégique du plan d'intervention gouvernemental de protection de la santé publique contre le virus du Nil occidental : rapport sectoriel 3 : revue des mesures de prévention et de protection contre le virus du Nil occidental

Les mesures de prévention et de lutte anti-vectorielle qui permettent d'assurer la protection de la santé publique contre le VNO sont nombreuses et diversifiées. Le présent rapport présente les principaux éléments qui composent ces mesures de prévention et de protection à savoir la protection personnelle, l'aménagement d'habitats favorables à la reproduction des moustiques, les alternatives biologiques de même que les approches de traitements à l'aide de larvicides et d'adulticides.

Au moment de la rédaction du présent document l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) autorise l'utilisation de cinq ingrédients actifs pouvant être appliqués chez l'humain comme moyen de protection personnelle. Il s'agit de l'huile de soya, de l'huile de lavande, de l'huile de citronnelle, du p-menthane-3,8-diol et du DEET. Ces ingrédients actifs se retrouvent dans une multitude de produits insectifuges qui sont disponibles sur le marché canadien et conçus pour prévenir les…

Épidémiologie du virus du Nil occidental en zone rurale au Québec

Un projet de recherche a été initié, en 2004, par l'équipe Zoonoses de l'Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) et le Groupe d'expertise sur le virus du Nil occidental (VNO) de la Direction de la santé publique (DSP) de la Montérégie, pour mieux comprendre l'apparition des cas humains d'infection par le VNO au Québec surtout en zone rurale. L'étude a été scindée en deux volets dont le premier visait à élaborer et à tester un cadre d'analyse des caractéristiques épidémiologiques, socio-comportementales et environnementales de tous les cas humains déclarés par les autorités de la Santé publique et acquis au Québec en 2004 et 2005. Le second volet est un sondage fait auprès de la population des régions les plus exposées au VNO ces deux dernières années, afin de voir si le comportement de ces populations et leur perception du risque, face à cette infection, est la même en zone urbaine et en zone rurale.

L'analyse des cas humains infectés par le VNO (volet 1) as…

Le risque relié au virus du Nil occidental au Québec et les interventions à privilégier

L’introduction du virus du Nil occidental (VNO) sur le continent nord-américain en 1999 a nécessité l’adoption et la mise œuvre d’un plan d’intervention gouvernemental ayant pour but de protéger la santé de la population québécoise. Ce plan d’intervention a été adopté en 2002 et a fait l’objet de mises à jour en 2003, 2004 et 2005.

Pour l’année 2005, le Plan d’intervention gouvernemental de protection de la santé publique contre le VNO prévoyait la mise en place d’un programme de surveillance des cas humains, des moustiques vecteurs et des oiseaux infectés par le VNO de même que l’adoption de mesures de protection personnelle, domestique et communautaire (Gouvernement du Québec, 2005). Sur les recommandations de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) (Bolduc et al., 2005), un programme de réduction du risque de transmission du VNO avec des larvicides a également été mis en oeuvre. Des applications de larvicides à des fins de contrôle ont au…

Pertinence de maintenir l'application terrestre ou aérienne d'adulticides dans le plan d'intervention gouvernemental 2005

La Loi sur les laboratoires médicaux, la conservation des organes, des tissus, des gamètes et des embryons et la disposition des cadavres prévoit l’établissement et la mise en application d’un plan d’intervention gouvernemental destiné à contrôler la présence d’insectes susceptibles de transmettre le virus du Nil occidental (VNO) à la population.

Dans ce contexte, un plan d’intervention a été établi et mis en application pour la première fois en 2002, et par la suite mis à jour en 2003 et 2004. Ce plan prévoit entre autres, l’utilisation en dernier recours d’adulticides de faible toxicité pour l’être humain, et ce, en applications aussi localisées que possible. Cette alternative ne peut toutefois être envisagée que dans le cas où les autres mesures (protection personnelle, domestique, communautaire, municipale et contrôle larvaire) seraient jugées insuffisantes.

C’est donc en vue de procéder à l’actualisation du plan d’intervention gouvernemental pour l…

Pertinence d'un programme préventif de réduction du risque de transmission du virus du Nil occidental avec des larvicides : mise à jour 2005

Afin de protéger la santé de la population québécoise, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a établi pour la première fois en 2002, et par la suite mis à jour en 2003 et 2004, un plan d'intervention pour lutter contre le virus du Nil occidental (VNO), un agent infectieux apparu en Amérique du Nord en 1999 et transmissible par la piqûre de certaines espèces de moustiques.

À ce jour, le plan d'intervention prévoit la mise en place d'un programme de surveillance des cas humains, des moustiques vecteurs et des oiseaux infectés par le VNO de même que l'adoption de mesures de protection personnelle, domestique, communautaire et municipale qui permettent de protéger la population. Sur les recommandations de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), des programmes de réduction du risque de transmission du VNO avec des larvicides ont également été mis en application en 2003 et 2004. Ces programmes, établis en fonction de l'activité virale de l'année…

Profil toxicologique des insecticides retenus pour le contrôle des insectes adultes impliqués dans la transmission du virus du Nil occidental au Québec

Dans l'éventualité où la transmission du virus du Nil occidental atteindrait un niveau épidémique suffisamment élevé, le contrôle des insectes piqueurs adultes pourrait constituer un élément clé de la lutte contre la propagation de ce virus. À la lumière des données disponibles, il est maintenant bien connu que les insectes piqueurs constituent le principal vecteur de transmission du virus à l'humain.

Or, l'utilisation d'insecticides à cette fin n'est pas sans représenter certains risques pour la santé humaine. Dans ce contexte, il devient très important de choisir le produit qui offre la meilleure innocuité, tant pour la population que pour les travailleurs qui auront à effectuer les traitements.

Afin de déterminer quel adulticide offre la plus grande marge de sécurité, le processus d'évaluation des impacts sur l'environnement mis sur pied par le ministère de l'Environnement du Québec exige la réalisation d'une évaluation des risques toxicologiques associés à l'util…

Mesures individuelles et collectives pour prévenir la transmission du virus du Nil occidental : éléments pour un plan global d'intervention

La présence du virus du Nil occidental (VNO) présente une réalité avec laquelle nous devons maintenant composer. Grâce au développement récent des connaissances, il est possible de tracer un premier tableau des facteurs de risque individuels et environnementaux de l'infection, à partir desquels, des interventions ont été mises sur pied. En l'absence de vaccin, la principale mesure de prévention individuelle a consisté à aviser la population de se prémunir contre les piqûres de moustiques pendant la saison chaude.

À la lumière des données examinées ici, quelques constats s'imposent. Si certaines interventions de communication ont déjà montré leur efficacité (par exemple l'impact des activités de communications sur la notoriété au sein de la population générale), force est de constater le peu d'impact de ces activités sur les changements de comportements individuels. L'examen des données scientifiques et des avis d'experts indique l'existence de plusieurs lacunes dans les conn…

Surveillance du virus du Nil occidental - Évaluation de l'utilisation du Système intégré de données de vigie sanitaire

Afin de supporter la prise de décision chez les professionnels affectés au dossier du virus du Nil occidental (VNO), l'Institut national de santé publique du Québec a été mandaté par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour développer un Système intégré des données de vigie sanitaire (SIDVS) capable à la fois de regrouper des données de surveillance provenant de plusieurs sources et de les rendre disponibles en temps réel. Ce système a été implanté progressivement entre les mois de mai et d'octobre de la saison du VNO en 2003. Le présent rapport concerne l'évaluation de son utilisation dont les objectifs visaient principalement à cibler les difficultés rencontrées avec le SIDVS, ainsi qu'à identifier les facteurs pouvant expliquer d'une part son utilisation en 2003 et d'autre part l'intention de s'en servir en 2004.

Au total, 94 personnes ayant eu accès au SIDVS en 2003 ont participé à l'étude : 49 s'en étaient servi au moins une fois par semaine, 29 m…