Violence

Analyse de la couverture médiatique de l’intimidation dans la presse écrite québécoise

Cette analyse a été réalisée dans le cadre des travaux préparatoires entourant le développement de la Trousse média sur l’intimidation disponible sur le site Web de l’Institut national de santé publique du Québec. Ces travaux s’inscrivent dans l’orientation 2 du Plan d’action concerté pour prévenir l’intimidation 2015-2018 qui a notamment pour objectif de soutenir les acteurs qui interviennent dans l’espace médiatique.

La manière dont les médias traitent de l’intimidation, qu’il s’agisse d’un cas précis ou de la problématique en général, et l’utilisation qui est faite de ce terme peuvent avoir un effet sur la perception de cette problématique au sein de la population. À titre d’exemple, une attention accrue des médias peut inciter à croire que l’intimidation en ligne est un phénomène en croissance alors que les études scientifiques suggèrent que cette problématique est surestimée.

Étude exploratoire sur la couverture médiatique des tueries de masse dans la presse écrite francophone au Québec

Cette étude exploratoire s’inscrit dans un mandat plus large confié par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) visant à produire un outil à l’intention des professionnelles et des professionnels des médias d’information afin de les soutenir dans la couverture des tueries de masse.

Le but de l’étude est de décrire la couverture médiatique de ces évènements dans la presse écrite francophone au Québec au courant des dernières années. Pour ce faire, une analyse de contenu d’articles portant sur trois cas de tueries de masse et le procès de l’auteur de l’une de ces tueries a été réalisée.

Dans un premier temps, les cas retenus ainsi que la méthodologie employée pour la conduite de cette analyse sont présentés. Les résultats sont exposés dans un deuxième temps.

Dû au nombre li…

Centre collaborateur OMS du Québec pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes : rapport d’activités mai 2016-avril 2018

Le Centre est formé d’un ensemble d’institutions du réseau de la santé publique du Québec sous la coordination scientifique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) qui, de par sa mission, établit des liens avec différentes organisations, à l'échelle canadienne et internationale, de manière à favoriser la coopération et l’échange de connaissances.

Sa mission est de contribuer sur la scène internationale à la recherche, au développement et à la diffusion d'approches intersectorielles pour promouvoir la sécurité et prévenir la violence et les traumatismes non intentionnels.

Son mandat 2014-2018 consitait à :

  • Collaborer aux activités de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation panaméricaine de la Santé (OPS).
  • Répondre à des besoins de la communauté internationale.
  • Soutenir le Réseau francophone international de prévention des traumatismes et de promotion de la sécurité.

Tueries de masse et traitement médiatique : outil à l’intention des professionnelles et des professionnels des médias d’information

À la suite de la tuerie à la grande mosquée de Québec en 2017, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a demandé à l'INSPQ de se pencher sur les répercussions sur la santé de la population engendrées par la médiatisation de tels événements. Ce mandat a permis de développer un outil destiné aux professionnelles et aux professionnels des médias d’information.

Le traitement médiatique des tueries de masse constitue un processus délicat, mais nécessaire pour toutes citoyennes et tous citoyens ayant droit à une information de qualité. Avec cet outil, l’INSPQ aborde plusieurs aspects des tueries de masse et de leur traitement médiatique : définition du concept, ampleur au Canada, mesures préventives existantes et enjeux de santé publique associés à la couverture médiatique de ces événements, etc. De plus, à la lumière des études sur le sujet, il rend compte des conséquences pour la santé que peut avoir la médiatisation des tueries de masse. Ces conséquences so…

Tueries de masse et traitement médiatique

Outil à l’intention des professionnelles et des professionnels des médias d’information

Le traitement médiatique des tueries de masse constitue un processus délicat, mais nécessaire pour toutes citoyennes et tous citoyens ayant droit à une information de qualité. La médiatisation de ces évènements peut néanmoins engendrer des répercussions négatives tant sur la santé de la population que sur celle des journalistes affectés à couvrir ces évènements. Une couverture adéquate des tueries pourrait tout de même limiter les répercussions négatives de la médiatisation de ces homicides sur la santé.

Objectifs

Cet outil a trois objectifs principaux :

  1. Décrire, d’un point de vue de santé publique, certains aspects importants de la problématique des tueries de masse : définition du concept, ampleur, mesures préventives existantes et enjeux de santé publique associés à la couverture médiatique de ces évènements.
  2. Rendre compte des conséq…

L’intégration d’activités de prévention de la violence conjugale dans les services périnataux au Québec

La période entourant la grossesse est un moment pendant lequel les femmes sont à risque de subir de la violence conjugale. Cette violence est particulièrement préoccupante en termes d’ampleur et de répercussions sur la sécurité et la santé des femmes et des nourrissons. Au Québec, deux services périnataux offerts aux futurs parents, soit le suivi de grossesse et le suivi à long terme du développement de l’enfant, pourraient constituer des occasions d’inclure des activités de prévention de la violence conjugale, si les enjeux organisationnels, éthiques ou de sécurité sont pris en compte.

Pour offrir une intervention préventive en violence conjugale dans les services périnataux, il est nécessaire de mettre en place les conditions organisationnelles minimales suivantes :

  • S’assurer que soit offert aux professionnels de la santé en contact avec des femmes enceintes (en personne ou par téléphone) ou offrant du suivi à long terme (dont les médecins, des sages-fe…

Rapport québécois sur la violence et la santé

Bien que le Québec soit généralement considéré comme un territoire sécuritaire, le portrait de la violence y est préoccupant, et ce, à tous les stades de la vie. En effet, les différentes données disponibles, notamment celles des directions de la protection de la jeunesse, du ministère de la Sécurité publique, du Bureau du coroner du Québec ou celles provenant d’enquêtes populationnelles menées à l’échelle du territoire, nous rappellent que le Québec connaît son lot de cas d’enfants maltraités, de femmes victimes de violence conjugale ou de personnes agressées sexuellement, pour ne citer que ceux-là. Ces problèmes de violence sont préoccupants en raison de leur fréquence et des souffrances humaines qu’ils provoquent tout au long de la vie des victimes (blessures physiques, problèmes de santé mentale et de santé reproductive, handicaps, décès prématurés), de même qu’en raison des répercussions qu’ils peuvent avoir sur les familles et sur les communautés.

Il a d’ailleurs…

Vers un nouveau Plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale : réflexions de santé publique - Mémoire déposé au Secrétariat à la condition féminine

La violence conjugale, un problème de santé publique

  • Selon les données de l'Enquête sociale générale sur la victimisation réalisée en 2014, on estime qu'au Québec près de 160 000 personnes ont été victimes de violence physique ou sexuelle de la part d'un conjoint ou d'un ex-conjoint au cours des cinq ans précédant l'enquête.
  • La violence conjugale entraîne des blessures, mais aussi des problèmes de santé chroniques, une moins bonne santé mentale, des troubles mentaux ainsi que des répercussions sur la santé reproductive. Les expériences de violence semblent avoir un effet cumulatif sur la santé des victimes ainsi que sur les enfants qui y sont exposés.
  • L’INSPQ salue l’intention du Gouvernement d’élaborer un nouveau Plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale. Il s’agit là d’une condition essentielle à la concertation des divers acteurs et secteurs qui doivent être mobilisés pour la prévenir ou la faire c…

Rapport québécois sur la violence et la santé

div#rqvs_entete{ background: url("/sites/default/files/livres/violence-sante/page_couverture_livre_web.jpg") no-repeat; height:808px; width:100%; } #rqvs_entete h1{color:#303030;padding-top:4.25em;padding-left:2em;}

Rapport québécois
sur la VIOLENCE
et la santé

Bien que le Québec soit généralement considéré comme un territoire sécuritaire, le portrait de la violence y est préoccupant, et ce, à tous les stades de la vie. En effet, les différentes données disponibles, notamment celles des directions de la protection de la jeunesse, du ministère de la Sécurité publique, du Bureau du coroner du Québec ou celles provenant d’enquêtes populationnelles menées à l’échelle du territoire, nous rappellent que le Québec connaît son lot de cas d’enfants maltraités, de femmes victimes de violence conjugale ou de personnes agressées sexuellement, pour ne citer que ceux-là. Ces problèmes de violence sont…

Centre collaborateur OMS du Québec pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes : rapport d’activités mai 2014-avril 2016

Le Centre collaborateur est formé d’un ensemble d’institutions du réseau de la santé publique du Québec sous la coordination scientifique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) qui, de par sa mission, établit des liens avec différentes organisations, à l'échelle canadienne et internationale, de manière à favoriser la coopération et l’échange de connaissances. Sa mission est de contribuer sur la scène internationale à la recherche, au développement et à la diffusion d'approches intersectorielles pour promouvoir la sécurité et prévenir les traumatismes intentionnels et non intentionnels.

Son mandat pour la période 2014-2018 consiste à :

  • Collaborer aux activités de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation panaméricaine de la Santé (OPS).
  • Répondre à des besoins de la communauté internationale.
  • Soutenir le Réseau francophone international de prévention des traumatismes et de promotion de la sécurité…
Centre collaborateur OMS pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes