VIH / Sida

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection - Épidémiologie du VIH de 1995 à 2006 - Épidémiologie du VHC de 2003 à 2006

Au 30 juin 2006, 17 480 questionnaires avaient été administrés à 10 252 individus.

Les trois quarts sont des hommes (7 526/9 949). L'âge moyen chez les hommes est de 33,8 ans. L'âge moyen des femmes est de 28,7 ans.

Peu sont scolarisés, un sur quatre (707/2 785) seulement ayant terminé son cours secondaire.

La cocaïne est la drogue dont l'injection est la plus répandue (87 % des 10 243 répondants en avaient fait usage); l'héroïne suit avec 33 %. La cocaïne est aussi la drogue la plus souvent injectée par 73 % (7 376/10 161) des participants.

L'usage des drogues injectées varie beaucoup d'une région à l'autre. Si la cocaïne est la drogue la plus répandue dans toutes les régions (82 à 97 % des répondants dans chaque région), l'injection d'héroïne est particulièrement répandue à Montréal (50 % des 4 480 répondants) et celle de dilaudid à Québec, en Mauricie/Centre du Québec et à Ottawa (de 13 à 16 %). L'injection de morphine non prescrite est beaucoup pl…

Usage de drogues par injection et interventions visant à réduire la transmission du VIH et VHC : revue systématique de la littérature et validation empirique

L’usage de drogues par injection compte parmi les principaux facteurs de risque dans la transmission du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et du virus de l’hépatite C (VHC). Des actions préventives ont été mises en oeuvre et soutenues par la stratégie de lutte aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) du Service de lutte aux ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS). Cette stratégie fait périodiquement l’objet d’une évaluation en vue d’ajuster les pratiques aux situations qui évoluent dans le temps. Le but du présent rapport est de fournir des informations sur la base de données factuelles et de résultats probants afin de guider la réflexion sur les aspects entourant la prévention du VIH et du VHC chez les personnes faisant usage de drogues par injection.

Au plan méthodologique, la recherche s’organise autour de trois objectifs. Objectif 1 - une revue systématique de littérature québécoise entourant les personnes uti…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du VIH et des hépatites B et C offerts aux utilisateurs de drogues par injection du Québec : avril 2005 à mars 2006

Les statistiques sur les programmes de prévention du VIH et des hépatites, colligées depuis 1996, grâce à des indicateurs standards sont analysées chaque année afin de suivre l'évolution de la situation nationale et dans les différentes régions du Québec. Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI) sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile, des conseils de prévention et aussi d'autres services. Ce sont des organismes communautaires, des établissements du réseau de la santé et des pharmacies. Au 30 novembre 2006, le Québec comptait 820 CAMI répartis dans 16 régions. Les 76 organismes communautaires : 4 centres spécialisés de prévention des ITSS auprès des UDI (CSP) et 72 organismes communautaires à clientèle et vocation multiples (OCCVM) ont assuré la distribution de plus de 80 % du matériel d'injection stérile au cours de la période d'avril 2005 à mars 2006. Les 744 éta…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas déclarés de janvier à juin 2006 et cumulatifs avril 2002-juin 2006

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le laboratoire et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de santé ayant prescrit le test. Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), qui effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province.

Les données analysées n'estiment ni la prévalence ni l'incidence de la maladie dans la province. Elles décrivent les caractéristiques des cas confirmés par le LSPQ sur les spécimens prélevés au premier semestre 2006 et dont la collecte d'information a été complétée, en les comparant aux cas cumulés depuis la mise en place du Programme de surveillance du VIH en avril 2002.

Les données montrent une augmentation du nombre de cas chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autre…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection : épidémiologie du VIH de 1995 à 2005 / Épidémiologie du VHC de 2003 à 2005

Au 30 juin 2005, 16 111 questionnaires avaient été administrés à 9 596 individus (tableau 1).

Les trois quarts sont des hommes (7 038/9 596). L'âge moyen chez les hommes est de 33,5 ans. L'âge moyen des femmes est de 28,5 ans (tableau 1).

Peu sont scolarisés, un sur quatre (486/1 987) seulement ayant terminé son cours secondaire (tableau 3; données 2003-2004).

La cocaïne est la drogue dont l'injection est la plus répandue (88 % des 9 588 répondants en avaient fait usage); l'héroïne suit avec 35 % (tableau 5). La cocaïne est aussi la drogue la plus souvent injectée par 74 % (7 010/9 522) des participant…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2005

Le Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec a été mis en place le 18 avril 2002. Il était sous la responsabilité de la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS). En juillet 2006, cette tâche a été confiée à l’Institut national de santé publique du Québec.

Ce rapport est le premier produit par l’Institut. Il présente les données du programme de surveillance entre le 18 avril 2002 et le 31 décembre 2005. Les données qui ont servi à l’élaboration de ce rapport proviennent du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ). C’est dans ce laboratoire que se font les tests de confirmation des résultats des spécimens qui s’avèrent positifs au dépistage du VIH de même que la collecte des renseignements épidémiologiques. Les tests de dépistage du VIH sont prescrits par des professionnels de la santé et la collecte des renseignements épidémiologiques se fait a…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection : Épidémiologie du VIH de 1995 à 2004 - Épidémiologie du VHC de 2003 à 2004

Au 30 juin 2004, 14 773 questionnaires avaient été administrés à 8 964 individus (tableau 1).

Les trois quarts sont des hommes (6 542/8 964) dont l'âge moyen est de 33 ans. L'âge moyen des femmes est de 28 ans (tableau 1).

Peu sont scolarisés, un sur quatre (269/1 105) seulement ayant terminé son cours secondaire (tableau 3; données 2003-2004).

La cocaïne est la drogue dont l'injection est la plus répandue (88 % des 8 939 répondants en avaient fait usage); l'héroïne suit avec 36 % (tableau 5). La cocaïne est aussi la drogue la plus souvent injectée par 75 % (6 639/8 897) des participants (…

Groupe d'étude SurvUDI

Les risques de transmission d'infection liés à la présence de seringues et d'aiguilles à des endroits inappropriés

Même si la littérature indique que le risque de contracter une hépatite ou encore le VIH suite à une piqûre survenue avec une seringue/aiguille laissée dans l’environnement est très faible en comparaison du risque encouru par les travailleurs de la santé, exposés à des piqûres accidentelles, cette problématique suscite d’importantes préoccupations pour les populations exposées à un tel risque. Malgré le faible risque de contamination à partir de seringues laissées à la traîne dans un lieu public, les conséquences émotionnelles et les coûts associés aux soins de santé engendrés par ce genre d’accident justifient à eux seuls qu’on se penche sur cette question. Cet avis doit permettre de préciser ce risque et émettre un avis en fonction des données disponibles et d’un point de vue de santé publique.

Notons que, dès l’implantation des premiers sites d’échange de seringues, le principal argument invoqué en opposition à ces programmes était la crainte de retrouver des seringu…

Sondage « Attitudes envers les personnes vivant avec le VIH dans la population générale du Québec »

La stigmatisation associée au VIH/sida se fonde sur des opinions négatives déjà présentent dans les sociétés et les accentue. Par exemple, il n'est pas rare d'entendre dire que les PVVIH ont mérité ce qui leur arrive, leur infection étant associée à des comportements désapprouvés (liés à la sexualité ou encore à des activités illégales). Par exemple, les comportements homosexuels restent pour plusieurs des conduites sociales inacceptables. Pour les femmes infectées par le VIH, elles peuvent être jugées comme étant de mœurs légères. D'autre part, l'épidémie du sida a engendré des attitudes de crainte et de peur de l'infection dans la population générale, souvent alimentées par les médias. Ces opinions et attitudes nourrissent la stigmatisation et la discrimination envers les PVVIH. Une première étude réalisée en 1996 au Québec et financée par le Centre québécois de coordination sur le sida du ministère de la Santé et des Services sociaux, visait à mesurer ces opinions et attitudes en…

Les priorités nationales de santé publique 1997-2002 : une évaluation de l'actualisation de leurs principes directeurs : le cas des programmes de prévention du VIH/Sida chez les hommes gais dans la région de Montréal-Centre

Dans le présent cas, jusqu’à quel degré et comment les principes directeur des Priorités nationales de santé publique ont-ils été actualisés et avec quels résultats ?

Au palier central, principalement concerné par l’élaboration des politiques et programmes publics, l’analyse du cas nous montre l’instauration précoce dans le cycle de la planification, par le planificateur public, d’une dynamique participative associant les acteurs du champ. La dynamique participative a opéré d’abord par la mise en place des interlocuteurs, soit la création du CQCS par le MSSS et, dans la région montréalaise, le soutien du CQCS à l’émergence d’un acteur de l’action préventive avec la création de Action Séro-Zéro. Puis cette dynamique a opéré dans la tenue de vastes consultations entourant l’élaboration et le renouvellement des phases successives de la stratégie nationale de lutte au VIH/sida167. Cette démarche participative a favorisé l’échange d’informations et la mise à contribution des diff…